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Malgré une relative prospérité, le stress au travail constitue une caractéristique importante du marché du travail aux États-Unis. Dans la mesure où il génère des problèmes de santé, soit directement par une hausse de la tension artérielle, de la fatigue, des douleurs musculaires, etc., soit indirectement par une augmentation de la consommation tabagique, il semble utile d’entreprendre des actions visant à atténuer le stress au travail. Ce rapport, qui porte essentiellement sur les États-Unis, passe en revue les articles publiés sur diverses problématiques économiques liées au stress au travail et à la santé. Parmi les domaines dans lesquels les économistes pourraient apporter un éclairage intéressant sur le stress au travail, on peut citer les problèmes de sélection empirique lors de la détermination de l’effet du stress sur la santé, les erreurs de mesure en rapport avec le stress, la présence et l’ampleur des différentiels compensatoires liés au stress, ainsi que l’effet – propre aux États-Unis – de « rétention de l’emploi » créé par un système d’assurance-maladie fournie par l’employeur. Le présent rapport se conclut par une brève analyse des mesures prises dans le pays pour lutter contre le stress au travail. Ce document de travail est lié à l’Étude économique 2014 des États-Unis menée par l’OCDE (www.oecd.org/eco/surveys/United States).
La croissance de la productivité est très faible depuis la Grande Récession et elle avait déjà commencé à ralentir auparavant. Tous les secteurs ou presque sont concernés. Si ce ralentissement peut s’expliquer en partie par la faiblesse de l’investissement liée à la fragile reprise de la demande globale, des problèmes structurels semblent également être en cause, notamment le manque de dynamisme persistant de l’appareil productif (entrées et sorties d’entreprises) et une apparente réduction de la pression concurrentielle. Dans le passé, la naissance de nouvelles entreprises performantes a toujours été une source importante de gains de productivité, mais depuis un certain temps, les taux de création d’entreprises ralentissent et ils étaient tombés à des niveaux particulièrement bas au lendemain de la crise. Cette perte de dynamisme semble être associée à d’autres phénomènes comme le vieillissement de la population, des difficultés de financement, la réforme du code de la faillite personnelle en 2005 qui a rendu plus difficile la liquidation des dettes, des droits de propriété intellectuelle qui favorisent les entreprises établies, une multiplicité de réglementations des activités professionnelles au niveau des États et des restrictions en matière d’urbanisme et d’occupation des sols qui empêchent les ressources de se diriger vers les emplois les plus productifs. Certains signes indiquent aussi que le pouvoir de marché est en train de se renforcer de façon générale, empêchant ainsi la concurrence de faire en sorte que l’amélioration de la productivité se traduise par des gains de pouvoir d’achat pour l’ensemble des ménages.
La productivité danoise n’a progressé que modérément au cours des deux dernières décennies, en comparaison aux périodes passées et aux autres pays, malgré des politiques et des institutions de bonne qualité. En outre, le Danemark a perdu des parts de marché à l’exportation. Le pays doit poursuivre ses efforts pour tirer parti des retombées positives de la mondialisation, ce qui contribuerait à stimuler la croissance de la productivité. Il faudrait également promouvoir la concurrence en supprimant les obstacles réglementaires et en améliorant les procédures de marchés publics. En outre, les politiques d’innovation doivent gagner en efficacité et prendre davantage en compte l’importance croissante du secteur des services et du capital intellectuel. L’intégration des petites et moyennes entreprises dans les marchés mondiaux pourrait être renforcée en améliorant leur accès aux financements et en développant la culture entrepreneuriale. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Danemark, 2013 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-danemark.htm).
Ce document de travail présente une vue d’ensemble sur les travailleurs du secteur des soins de longue durée (SLD) et passe en revue les réponses des pays à l'accroissement de la demande de travailleurs des SLD. Dans le contexte du vieillissement des sociétés, l’importance des soins de longue durée va se développer dans tous les pays de l’OCDE. En 2005, les dépenses de SLD ne représentaient guère plus de 1 % du PIB dans ces différents pays (Éco-Santé OCDE 2008), mais d’après les projections, cette proportion pourrait atteindre entre 2 et 4 % du PIB à l’horizon 2050 (Oliveira Martins et al., 2006). La part des dépenses de SLD exprimées en pourcentage du PIB augmente en même temps que s’accroît la part de la population âgée de plus de 80 ans. Or, cette part devrait tripler entre 2005 et 2050 et passer de 4 % à 11 ou 12 % sur cette période. Outre le vieillissement, d’autres facteurs pouvant affecter les dépenses futures sont impliqués. Dans 12 pays de l’OCDE pour lesquels on dispose de données, la tendance à l’incapacité sévère chez les personnes âgées ne diminue pas de manière régulière (Lafortune et Balestat, 2007), tandis que le nombre de personnes âgées ayant besoin d’aide pour accomplir les activités élémentaires de la vie quotidienne est en augmentation. En même temps, l’évolution de la société (notamment, la possible diminution d’importance qui devrait être accordée aux soins informels du fait de l’accroissement du taux d’activité des femmes et de la diminution de la taille des familles, mais aussi les attentes croissantes face à des systèmes de soins de santé et de protection sociale que l’on voudrait plus réactifs et de meilleure qualité) accroît la nécessité d’une utilisation plus efficiente des ressources des systèmes de SLD. Ces facteurs renforcent la pression qui s’exerce sur les travailleurs de ce secteur à très forte intensité de main-d’oeuvre. S’y ajoutent les difficultés rencontrées pour attirer des soignants vers un métier pénible à la fois physiquement et psychologiquement et pour les retenir.

Cette étude porte sur la "ventilation" des variations de la croissance du revenu nominal entre la croissance réelle et l'inflation. Elle présente une analyse descriptive des données de la période d'après-guerre ainsi qu'une analyse par régression qui postule l'existence d'une ventilation dynamique stable. Cette analyse a été effectuée pour tous les pays Membres de l'OCDE. On admet en général que les pouvoirs publics ont la possibilité de maîtriser l'évolution du revenu nominal encore que l'étude présente également quelques données relatives aux rapports entre l'inflation et la croissance du revenu nominal et de la masse monétaire. On examine aussi le rôle des anticipations et de l'incertitude et leurs rapports avec l'action des pouvoirs publics ...

Le programme de réformes engagé par le gouvernement depuis 2000 dans le secteur de la santé couvre de nombreux aspects de l’organisation des soins et services de santé et il s’est accompagné d’une augmentation notable des dépenses consacrées à la santé. Nombre de ces réformes sont de nature à améliorer l’efficience et la réactivité du système de santé et, en fin de compte, les résultats sur le plan de la santé, bien qu'il soit trop tôt pour porter des jugements définitifs sur leur efficacité. Ce chapitre donne une vue d’ensemble de l’organisation et du financement du National Health Service ; il en examine les performances et évalue les réformes conduites depuis le début de la décennie, et formule des recommandations pour la poursuite des réformes. Ce document de travail se rapporte à l'Étude économique de l'OCDE de le Royaume-Uni 2009 (www.oecd.org/eco/etudes/uk).
L’activité informelle résulte souvent de contre-incitations liées au niveau élevé des taux d’imposition et à un cadre réglementaire restrictif, tant sur le marché du travail que sur les marchés de produits. Environ 20 % des Chiliens âgés de 15 ans et plus et travaillant au moins 20 heures par semaine n’avaient pas de contrat de travail en 2003. En même temps, environ 40-50 % des entreprises auraient des activités informelles et l’on estime que près de 11 % des activités soumises à la taxe sur la valeur ajoutée n’ont pas été déclarées en 2005. Même si le système fiscal du Chili ne pèse pas excessivement sur le secteur formel, il est possible de rendre la réglementation des marchés de produits moins coûteuse pour les entreprises et d’assouplir le code du travail, surtout en ce qui concerne l’affectation du temps de travail. Dans la mesure où les entreprises du secteur informel emploient aussi une main-d’oeuvre non déclarée, il est possible d’élaborer des politiques en vue de s’attaquer à l’activité informelle, associées aux mesures visant à stimuler l’offre de contrats de travail officiels. Le Chili renforce actuellement son filet de sécurité sociale en mettant en place une assurance chômage et une réforme des systèmes existants d’assurance maladie et de pensions. Une question importante qui se pose est celle de savoir si une protection sociale plus étendue créera des incitations à l’activité formelle assez puissantes pour compenser les coûts additionnels que ces programmes contributifs entraînent. Ce document se rapporte à l’Étude économique du Chili 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/chili).
Le défi auquel se trouve confrontée la Hongrie est de restaurer sa crédibilité après avoir accusé de lourds déficits persistants. Les efforts déployés ces dernières années ont été très fructueux. Le déficit budgétaire a été nettement réduit et, malgré la récession, l’assainissement des finances publiques a raffermi la confiance des investisseurs étrangers. L’ajustement budgétaire à court terme a dû néanmoins se doubler de mesures à même d’améliorer durablement les finances publiques, ce qui a été fait, l’adoption, en 2009, d’une réforme des retraites et d’une loi de responsabilité budgétaire, mettant en place un Conseil budgétaire et des règles de politique budgétaire, y a contribué Mais la tâche n’est pas terminée. Certaines réductions de dépenses, notamment du côté des rémunérations dans le secteur public, pourraient être difficiles à mettre en oeuvre. Dans le passé l’assainissement budgétaire a été obtenu grâce à la réduction des dépenses et à l’augmentation des recettes. En conséquence, et malgré l’importante réforme fiscale du second semestre 2009 qui continue au début de 2010, les taux marginaux d’imposition restent élevés, ce qui a des effets négatifs sur le marché du travail et sur la croissance. Pour l’avenir, il faut que le gouvernement enraye la croissance des dépenses publiques et accroisse l’efficience de l’administration afin d’alléger l’« empreinte » publique sur l’économie et de permettre des baisses d’impôts. L’administration publique et la santé sont les principaux domaines où l’effort devrait être intensifié. Il faudrait que le gouvernement fasse en sorte que le Conseil budgétaire puisse jouer un rôle prééminent et une expérience suffisante sera nécessaire avant d’envisager toute modification substantielle des règles de politique budgétaire. Enfin, il faudra poursuivre l’action en vue d’une fiscalité qui crée moins de distorsions, en réduisant encore les coins fiscaux et en donnant plus de poids à la taxation du patrimoine, notamment au niveau des collectivités locales. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Hongrie, 2009 (www.oecd.org/eco/etudes/hongrie).
Un marché du travail performant est indispensable au maintien d’une croissance économique rapide face au vieillissement de la population. Les objectifs prioritaires consistent à inverser l’augmentation de la part des travailleurs non réguliers, qui a des conséquences négatives à la fois pour la croissance et pour l’équité, et d’encourager une progression de l’emploi des femmes et des jeunes, qui sont sous-représentés dans la population active. Pour attirer davantage de femmes dans l’emploi, il faut accroître l’offre de services d’accueil des enfants, améliorer la situation en matière de congés de maternité et faire en sorte qu’il y ait davantage de lieux de travail où les obligations familiales sont prises en compte. Les taux d’emploi des jeunes devraient être favorisés en améliorant l’enseignement tertiaire grâce à un renforcement de la concurrence et à un resserrement des liens avec les entreprises afin de réduire les inadéquations. La réforme de l’éducation devrait être étendue aux établissements élémentaires et secondaires de façon à améliorer l’efficience et à diminuer la charge représentée par les cours de soutien privés. L’âge de départ à la retraite des salariés devrait être relevé en éliminant la retraite obligatoire et en supprimant progressivement l’indemnité de retraite. Dans le cadre des politiques actives du marché du travail, il faudrait privilégier le renforcement du capital humain plutôt que le versement de subventions salariales.
La présente étude passe en revue les principaux messages et avertissements qui ont paru dans les grandes publications du FMI, de l'OCDE et de la BRI avant le déclenchement de la crise financière et économique mondiale au milieu de 2007, et examine les améliorations qui pourraient être apportées sur plusieurs plans aux activités de surveillance de ces trois institutions, afin que leurs recommandations et mises en garde puissent prévenir une nouvelle crise de ce type dans l'avenir. S'agissant de la politique monétaire, il apparaît que les institutions en question ne se sont pas rendu compte à temps de la nécessité d'un resserrement, aussi bien pour les États-Unis que pour le Royaume-Uni, les deux épicentres de la crise mondiale. Des préoccupations se sont fait jour assez tôt concernant la régulation et l'évolution des marchés financiers, en général lorsque les risques semblaient abstraits ou éloignés, mais les avertissements ont été rares, ils n'ont pas été suffisamment mis en relief dans les éditoriaux où ils auraient pu attirer l'attention, et ils n'ont guère été suivis d'effet. Plusieurs questions importantes, notamment la faiblesse de la base de capital et le manque de résilience des systèmes bancaires dans les deux pays considérés, ont été pratiquement ignorées. A la lumière de ce bilan, plusieurs améliorations sont proposées concernant 1) les cadres analytiques de la surveillance ; 2) le contexte institutionnel ; 3) les questions de personnel et d'organisation ; et 4) la diffusion et la communication des informations. En outre, la nécessité de revoir les mécanismes internationaux de surveillance afin d'y faire une plus large place aux nouveaux “acteurs majeurs” de l'économie mondiale et des systèmes financiers est brièvement évoquée.
La crise financière et le ralentissement économique vont peser sur la situation budgétaire des pays de l’OCDE à court et moyen terme, à la fois à travers le jeu des stabilisateurs automatiques et la mise en oeuvre de politiques discrétionnaires de relance budgétaire. Toutefois, les options stratégiques dont disposent les pays de l’OCDE sont principalement déterminées par la solidité de leur situation budgétaire sous-jacente, très variable d’un pays à l’autre. Ce document commence par décrire la situation des économies de l’OCDE en termes de déficit sous-jacents et de dette nette des administrations publiques. Un certain nombre de pays semblent bénéficier d’une situation budgétaire favorable, avec des surplus sousjacents, une faible dette des administrations publiques, ou même une situation créditrice nette. Lorsque l’on prend en compte, dans la mesure du possible, les engagements implicites liés au vieillissement de la population et les revenus associés à l’exploitation de ressources naturelles, les situations budgétaires restent très variables selon les pays. Ce document examine ensuite les critères pertinents pour décider si l’accumulation d’actifs financiers par les administrations publiques est excessive par rapport aux besoins et quelles utilisations pourraient être faites d’une épargne excédentaire des administrations publiques, que ce soit pour accroître les dépenses publiques ou réduire les impôts. Il s’achève par une analyse des déterminants de la taille optimale du bilan des administrations publiques pour un niveau désiré de dette nette donné.
Des études récentes révèlent que le capital intellectuel constitue une source importante de croissance économique (bien plus que la R-D) dans de nombreuses économies avancées du monde et qu’en général il y affiche une corrélation positive avec le PIB réel par habitant. Les travaux dans ce domaine n’en étant qu’à leurs débuts, l’action à mener à l’égard du capital intellectuel ne fait pas encore l’objet d’une réflexion systématique. La présente étude tâche d’y remédier.
Les inégalités entre régions slovaques figurent parmi les plus fortes de la zone OCDE et s'accentuent. Ces disparités régionales s'expliquent principalement par la conjonction d'une croissance économique atone, de faibles créations d'emplois dans l'est et le centre du pays et d'une mobilité insuffisante de la main-d'oeuvre vers l'ouest, en particulier pour les travailleurs peu qualifiés. En conséquence, une pénurie d'emplois et un manque de capacités technologiques perdurent dans les régions du centre et de l'est, parallèlement à des pénuries de qualifications dans la région de Bratislava. Le renforcement de la convergence entre régions passe par une approche pluridimensionnelle, axée sur l'innovation, le marché du travail et les politiques d'éducation. Il importe de compléter le réseau d'infrastructures de transport en Slovaquie à la fois pour supprimer les goulets d'étranglement qui limitent l'expansion économique dans la région de Bratislava, et pour réduire les obstacles à la création d'emplois dans les régions du centre et de l'est.
Dans cet article nous analysons le processus de croissance dans un groupe de pays de l’OCDE au cours des trois dernières décennies. Nous cherchons à établir si ce processus est plus conforme à un modèle de croissance exogène à la Solow ou bien à un modèle de croissance endogène à la Uzawa-Lucas avec des rendements d’échelle constants par rapport au capital au sens large (humain et physique). Pour cela, nous exploitons les contraintes non-linéaires propres aux deux modèles et nous étudions leur conformité avec les données. En utilisant des données de panel, nous spécifions une équation de croissance dans laquelle les paramètres de court terme et la vitesse de convergence varient d’un pays à l’autre, alors que seuls les paramètres de long terme sont supposés communs. Alors qu’il y a de bonnes raisons pour faire l’hypothèse que les coefficients à long terme sont égaux entre les pays de l’OCDE qui ont accès aux mêmes technologies et ont des relations commerciales étroites, les deux modèles théoriques suggèrent que la vitesse de convergence devrait différer selon les pays en raison de différences dans le taux de croissance de la population, le progrès technique et le taux de progressivité des impôts. Dans ces conditions, les spécifications dynamiques standard à effets fixes qui imposent l’homogénéité de tous les paramètres souffrent d’un biais et ne sont pas valables pour notre test des deux modèles. Nos résultats suggèrent un impact positif et significatif de l’accumulation du capital humain sur la croissance de la production par tête : une année supplémentaire de niveau moyen d’études dans un pays aurait un effet positif à long terme sur la production (de 6-9 %), ce qui est en accord avec l’évidence microéconomique sur le taux de rendement privé de l’investissement en éducation. La vitesse de convergence estimée est trop rapide pour être compatible avec le modèle de Solow. En revanche, nos résultats sont compatibles avec un modèle de Uzawa-Lucas avec des rendements d’échelle constants. Ce résultat principal est confirmé par des tests de robustesse.
Les systèmes de protection sociale ont pour but de protéger la population contre certaines difficultés. En offrant une compensation, les systèmes de protection sociale peuvent contribuer à surmonter la résistance politique à la libéralisation des échanges et aux réformes structurelles, mais ils peuvent aussi affaiblir les incitations au travail et à l'épargne. Dans ce contexte, cet article examine l’impact des systèmes de protection sociale sur la production et sur l’emploi et également du point de vue de la capacité d’absorption de chocs négatifs par l’économie. La présence de larges systèmes de protection sociale, selon leur conception, se traduit souvent par une utilisation plus limitée des ressources en main d’oeuvre et par des niveaux plus faibles de PIB par habitant, même si les mesures d’activation peuvent avoir un effet compensateur. De surcroît, un grand nombre des caractéristiques des systèmes de protection sociale qui réduisent les niveaux de production et d’emploi accentuent la persistance d’une sous-utilisation des ressources à la suite d’un choc négatif. En revanche, l’impact des systèmes de protection sociale sur l’investissement des entreprises et l’épargne des ménages et, partant, sur le solde de balance courante, n’est pas bien défini.
En 2009, l'économie slovaque a connu une récession forte mais de courte durée. Par la suite, la reprise a été tirée par les exportations et l'investissement. Alors que la croissance du PIB a été l'une des plus fortes de l'OCDE, l'emploi n'a pas atteint le niveau d'avant la crise et le chômage reste durablement élevé. Cet article soutient que la Slovaquie a rejoint la zone euro après une période d'appréciation réelle sans précédent qui a généré une menace pour la compétitivité de son industrie exportatrice. La réponse a consisté en une dévaluation interne combinée à des mesures augmentant la productivité, comprenant entre autres l'accroissement de l’intensité capitalistique et le licenciement des travailleurs à faible productivité. Bien que cette stratégie ait permis la restauration d'un équilibre extérieur, ses conséquences sur la demande intérieure et l'emploi sont moins positives. Ce processus est comparé avec ceux observés en Estonie et Slovénie, deux autres petites économies très ouvertes, récemment entrées dans la zone euro.
Ce document cherche à déterminer si les pays de l’OCDE sont dans une stagnation séculaire. La stagnation séculaire désigne une situation dans laquelle les taux d’intérêt directeurs nuls ne parviennent pas à stimuler suffisamment la demande, en raison de taux d’intérêts réels neutres bas ou négatifs et d’une inflation faible, conjugués à une croissance durablement atone qui affaiblit la croissance potentielle via des effets d’hystérèse sur le marché du travail et un investissement découragé. Obtenir des évidences robustes est difficile du fait des incertitudes considérables entourant les estimations de la sous-utilisation des capacités de production et de son impact sur l’inflation, des effets négatifs de la crise sur la production potentielle et des taux d’intérêt neutres. Toutefois, les signes de stagnation séculaire sont les plus flagrants dans la zone euro, surtout dans les États membres vulnérables, contrairement aux États-Unis et au Royaume-Uni où les évidences sont moins tranchées. Le Japon se trouve probablement en phase avancée de stagnation séculaire, qui a débuté il y a près de vingt ans. Dans les pays montrant des signes de stagnation séculaire, de nouvelles mesures de relance monétaire et budgétaire devraient s’accompagner de réformes structurelles destinées à stimuler la croissance potentielle et les taux neutres. Les effets d’hystérèse plaident en faveur de politiques accommodantes. De manière générale, les incertitudes importantes entourant l’ampleur et la persistance des effets d’hystérèse et les risques associés à certaines mesures posent des dilemmes en termes de politique et nécessitent une réponse politique globale.

Cet article passe d’abord en revue les recommandations de politique budgétaire de l’UE, du FMI et de l’OCDE concernant la Finlande, la Grèce, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal et l’Espagne. Tous ces pays avaient une inflation supérieure à la moyenne de la zone euro au début de 2001, dans certains cas de façon très marquée. Dans ce contexte, les prescriptions de politique économique de l’UE, du FMI et de l’OCDE à ces pays ne diffèrent guère et recommandent en général une utilisation active de l’instrument budgétaire. Des exceptions existent cependant. La deuxième partie de cet article examine les indicateurs d’excès de demande dans ces pays. Elle est suivie d’une revue des facteurs qui favorisent ou empêchent un ajustement de l’économie grâce aux mécanismes de marché à partir notamment de simulations évaluant l’importance de leurs effets. En cas de choc de demande, l’ajustement induit par les forces de marchés dépend de façon cruciale de l’importance relative de ...

La crise financière qui a éclaté à la mi-2007 a provoqué des perturbations économiques considérables aux États-Unis et ailleurs, et révélé des failles majeures dans le système financier mondial. Après une analyse des origines de la crise, ce chapitre préconise des réponses spécifiques pour résoudre les problèmes immédiats et étudie les moyens de rendre le système financier des États-Unis plus résilient et plus stable dans l’avenir.
L'Irlande se remet d'une crise bancaire d’une ampleur extrême née de l'exubérance excessive du crédit immobilier. Ces trois dernières années, le gouvernement a pris toute une série de mesures pour remédier à cette crise. Des créances immobilières irrécouvrables, d'un volume considérable, ont été transférées à une « structure de cantonnement » sous contrôle public, la NAMA, et les lourdes pertes correspondantes ont été intégralement passées en charge par les banques. La NAMA doit se concentrer sur la maximisation de la rentabilité pour les contribuables lors de la cession de ce portefeuille d'actifs. Le système bancaire a été recapitalisé à la mi-2011 après l’application aux banques de « simulations de crise » rigoureuses qui auront marqué un tournant essentiel en contribuant à mettre un terme aux pertes. La restructuration du système bancaire national autour de deux banques piliers est en cours mais la taille de ce système demeure trop importante. La revente de l'important portefeuille d'actifs étrangers des banques contribuera à la réduire. Elle permettra de diminuer la dépendance du secteur à l'égard de la liquidité du système européen de banques centrales tout en minimisant la pénurie de crédit d'origine interne. Avec le retour de la confiance dans le système financier, les autorités devraient restreindre davantage la garantie publique des engagements bancaires. La refonte de la réglementation et du contrôle bancaires devrait s'appuyer sur un ensemble plus large d'indicateurs et de règles allant au-delà des ratios classiques de fonds propres et devrait accorder plus d'attention aux interactions macrofinancières.
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