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En s?appuyant sur un modèle de croissance endogène, nous montrons dans cette étude que les imperfections de marché dans les secteurs amont abaissent les incitations à améliorer la productivité en aval. Cette conjecture est confirmée empiriquement par l?estimation d?un modèle qui différencie les effets potentiels, sur la productivité globale des facteurs (PGF), d?une concurrence insuffisante dans les secteurs amont selon la distance à la frontière technologique sectorielle. Ces estimations sont réalisées sur un panel de 15 pays de l?OCDE et 20 secteurs d?activité sur la période 1985-2007. La concurrence en amont est mesurée par des indicateurs sectoriels de régulation sur les marchés des biens. Les résultats montrent que, sur les 15 dernières années, les régulations anticompétitives dans les secteurs amont ont affaibli les gains de PGF, tout particulièrement pour les observations proches de la frontière technologique.
Cette étude tire parti de données longitudinales sur les performances et l’activité de brevetage d’entreprises de 23 pays membres de l’OCDE sur la période 2003-2010 pour examiner dans quelle mesure des évolutions du stock de brevets sont associées à des flux de capitaux et de main-d’oeuvre en direction des entreprises brevetantes. Si l’observation que le brevetage est associé à des évolutions réelles de l’activité économique au niveau de l’entreprise concorde avec les publications récentes, les nouvelles observations empiriques présentées ici donnent à penser qu’il existe vraisemblablement un lien de causalité entre le dépôt de brevets et la taille de l’entreprise. De plus, ces données font apparaître d’importantes différences entre pays de l’OCDE quant à la mesure dans laquelle les entreprises innovantes peuvent attirer les ressources corporelles complémentaires requises pour mettre en oeuvre et commercialiser des idées nouvelles. L’étude explore ensuite la contribution de politiques cadres qui pourrait expliquer les différences observées entre pays dans l’ampleur de ces flux. Bien que des recherches complémentaires soient nécessaires pour établir une causalité, les résultats concordent avec l’idée que des marchés de produits, de main-d’oeuvre et de capitaux efficaces, des systèmes judiciaires efficients et des législations sur les faillites qui ne pénalisent pas indûment l’échec peuvent accroître les retours sur l’activité d’innovation. L’étude examine aussi les impacts hétérogènes des politiques et constate que les jeunes entreprises – qui sont davantage susceptibles d’expérimenter des technologies de rupture et de dépendre de financements externes pour la mise en oeuvre et la commercialisation de leurs idées – bénéficient beaucoup plus que les autres des réformes des marchés du travail et de marchés plus développés du crédit et du financement des phases d’amorçage et de démarrage.
À partir d’un panel de pays de l’OCDE, cette étude évalue les liens entre les politiques structurelles et la stabilité macroéconomique. Les caractéristiques du cycle économique et des séries temporelles du PIB et de ses composantes sont utilisées pour définir divers indicateurs de mesure de la stabilité économique et de la persistance de chocs néfastes. Les résultats donnent à penser que certaines mesures en faveur de la croissance, telles que l’allégement des dispositions de protection de l’emploi, peuvent aussi avoir pour effet de réduire les fluctuations macroéconomiques, alors que d’autres obligent à des arbitrages entre croissance et stabilité. Il semble qu’une structure pro-cyclique de la fiscalité aide à atténuer la persistance des chocs macroéconomiques néfastes.
Cet article étudie le lien entre la structure de la fiscalité et la croissance économique. L’analyse empirique inclut des indicateurs sur la répartition des taxes dans des équations de croissance pour un panel de 21 pays de l’OCDE, en prenant en compte l’accumulation du capital physique et du capital humain. Les résultats montrent que les impôts sur le revenu sont en général associés avec une croissance plus faible que celle associée aux impôts sur la consommation et sur le patrimoine. Plus précisément, nous établissons un classement des instruments de taxation au regard de leur lien avec la croissance. Les impôts sur le patrimoine, et particulièrement les impôts périodiques sur la propriété immobilière, semblent être les plus favorables à la croissance, suivies immédiatement des impôts sur la consommation. Les impôts sur le revenu des individus semblent être significativement moins favorables, et les impôts sur le revenu des sociétés ont les effets les plus négatifs sur le PIB par tête. Ces résultats suggèrent que les réformes augmentant les impôts sur le patrimoine et la consommation au détriment de ceux sur les entreprises seraient susceptibles d’améliorer les perspectives de croissance économique. L’article trouve également les signes d’une relation négative entre la progressivité des impôts sur le revenu des individus et la croissance. Tous les résultats précédents sont robustes à différentes spécifications, incluant le contrôle des autres déterminants de la croissance économique et l’instrumentation des indicateurs de taxation.
La fragmentation internationale croissante de la production a renforcé les craintes de voir l’activité industrielle migrer vers des pays dotés de politiques environnementales plus laxistes – selon ce qu’il est convenu d’appeler « l’hypothèse du havre de pollution » (HHP). Si cette hypothèse se vérifie effectivement, les efforts déployés au niveau national pour faire face aux défis environnementaux pourraient se révéler inopérants ou se heurter à une forte résistance. À l’aide d’un modèle gravitationnel des échanges commerciaux bilatéraux appliqué aux industries manufacturières de certains pays de l'OCDE et des BRIICS sur la période 1990-2009, ce rapport étudie le lien entre les exportations et les politiques environnementales nationales. Il en ressort que les politiques environnementales n’ont pas d’incidence déterminante sur les exportations globales, mais ont un effet significatif sur le spécialisation. Cependant, en modifiant les prix relatifs des intrants, les politiques nationales plus rigoureuses vont de pair avec un désavantage comparatif dans les industries « polluantes », et un avantage correspondant dans les industries « plus propres ». Ces effets sont particulièrement perceptibles pour la composante de valeur ajoutée nationale des exportations, mais sensiblement moins que ceux de la libéralisation des échanges, par exemple.
Les publications de l’OCDE sur les résultats PISA soulignent l’impact du milieu socio-économique des élèves sur leurs résultats à l’intérieur de chaque pays. L’objet est ici d’analyser dans quelle mesure les indicateurs de milieu socio-économique peuvent contribuer aux différences de résultats scolaires entre pays. En contrôlant pour le niveau de dépenses d’éducation et de développement économique global, les différences de milieu socio-économique semblent rendre compte d’une part importante de l’écart de résultat moyen aux épreuves PISA entre la France et les pays enregistrant les meilleures performances, mais pas, loin s’en faut, de la totalité de cet écart.
Si l’on observe une convergence des PIB par habitant au sein de la zone OCDE, en revanche, les disparités régionales, c’est-à-dire, les écarts de PIB par habitant entre régions d’un même pays, se creusent, essentiellement du fait de l’augmentation des écarts de productivité. La décentralisation budgétaire pourrait contribuer à ce que ces disparités se réduisent de nouveau. Une nouvelle étude de l’OCDE montre que les disparités régionales de PIB sont atténuées et la convergence entre les régions stimulée lorsque les administrations infranationales disposent de recettes propres plus importantes. Il semble que, dans un environnement plus décentralisé, les régions en phase de rattrapage adoptent plus rapidement les innovations de politique publique et que celles-ci aient un impact plus fort. À l’inverse, les transferts interadministrations tendent à alimenter les disparités, probablement parce qu’ils n’incitent pas les régions en retard à élargir leur assise économique et budgétaire. Toutefois, en remplaçant les transferts interadministrations par des recettes propres, on risque de voir la réduction des différences régionales au niveau de la production s’opérer au prix d’un creusement des disparités au niveau des revenus et d’un accroissement des inégalités en matière de normes de service public. Les réformes des cadres budgétaires interadministrations devraient donc être déployées en deux volets : l’augmentation des recettes infranationales propres devrait être couplée à une redéfinition des transferts interadministrations et de la péréquation budgétaire, de façon que toutes les juridictions profitent des avantages du renforcement du pouvoir budgétaire des administrations infranationales.
On examine dans ce document l.hypothese selon laquelle en faisant participer davantage les administres a la prise de decision publique, la decentralisation budgetaire accroit le capital societal, mesure a travers la confiance interpersonnelle. Les resultats empiriques obtenus a partir des donnees de l.Etude sur les valeurs mondiales et les estimations probit apparemment non correlees pour un ensemble de pays montrent que les populations des Etats federaux/decentralises jugent plus important d.avoir leur mot a dire dans les decisions publiques que les populations des pays unitaires/centralises. De plus, les attitudes favorables a la participation se traduisent par une augmentation du capital societal. Les estimations internationales sont completees par des regressions specifiquement nationales pour le Bresil et l.Indonesie prenant en compte leur experience de la decentralisation budgetaire. On constate que les cohortes d.individus qui ont connu la decentralisation sont en general plus favorables a une participation (et ont plus confiance dans les etrangers dans le cas du Bresil) que celles qui n.en ont pas beneficie. Ces resultats ne tiennent pas aux effets de la liberalisation politique sur l.attitude des individus a l.egard de l.importance d.une participation aux decisions publiques et sur la confiance interpersonnelle.
Le fait d’atteindre les niveaux les plus élevés de compétences en résolution de problèmes à l’aide des TIC (technologies de l’information et de la communication) augmente la probabilité d’être actif, pour un adulte, de 6 points de pourcentage par rapport aux individus se situant aux niveaux les plus faibles dans ce domaine, même après contrôle de différents autres facteurs, tels que l’âge, le sexe, le niveau de formation, le niveau de compétences en littératie et en numératie, et l’utilisation de la messagerie électronique dans le cadre privé. Les adultes sans expérience dans les TIC sont moins susceptibles d’être actifs, et lorsqu’ils occupent un emploi, sont moins bien rémunérés que les adultes expérimentés dans les TIC, après contrôle de différents autres facteurs. En Angleterre/Irlande du Nord (RU), en Australie, et aux États-Unis, l’expérience dans l’utilisation des TIC a une incidence particulièrement marquée sur le taux d’activité et la rémunération. Les actifs occupés faisant une utilisation fréquente des TIC ont une rémunération sensiblement plus élevée que celle des actifs occupés ne les utilisant pas souvent.
Français
Le fait d’atteindre les niveaux les plus élevés de compétences en résolution de problèmes à l’aide des TIC (technologies de l’information et de la communication) augmente la probabilité d’être actif, pour un adulte, de 6 points de pourcentage par rapport aux individus se situant aux niveaux les plus faibles dans ce domaine, même après contrôle de différents autres facteurs, tels que l’âge, le sexe, le niveau de formation, le niveau de compétences en littératie et en numératie, et l’utilisation de la messagerie électronique dans le cadre privé. Les adultes sans expérience dans les TIC sont moins susceptibles d’être actifs, et lorsqu’ils occupent un emploi, sont moins bien rémunérés que les adultes expérimentés dans les TIC, après contrôle de différents autres facteurs. En Angleterre/Irlande du Nord (RU), en Australie, et aux États-Unis, l’expérience dans l’utilisation des TIC a une incidence particulièrement marquée sur le taux d’activité et la rémunération. Les actifs occupés faisant une utilisation fréquente des TIC ont une rémunération sensiblement plus élevée que celle des actifs occupés ne les utilisant pas souvent.
Anglais
La croissance du commerce mondial a été particulièrement faible ces dernières années, même relativement à la croissance du PIB mondial. Ce papier montre que cette apparente rupture dans la relation entre croissance du commerce mondial et du PIB mondial est due dans une large mesure à deux facteurs : une mesure inappropriée du PIB mondial et une faiblesse exceptionnelle de la demande dans la zone euro. Pour mesurer la demande en biens échangeables, le PIB mondial agrégé avec des taux de change du marché est plus adapté que la mesure conventionnelle basée sur des conversions en parité de pouvoir d’achat. De plus, la faiblesse exceptionnelle de la demande dans la zone euro (où l’intensité du commerce est particulièrement forte) a eu un effet négatif substantiel sur les flux intra-zones, qui sont habituellement comptabilisés dans le commerce mondial. Une fois que le PIB mondial est agrégé avec des taux de change de marché et que l’on soustrait les flux intra-zone-euro au commerce mondial, les estimations économétriques suggèrent ainsi que sur les 15 dernières années, l’élasticité de long-terme du commerce au PIB mondial a été similaire à celle des années 90. En effet, la faiblesse du commerce mondial après la crise est essentiellement due à une faiblesse de la demande mondiale plutôt qu’à un changement structurel. Cela est montré par les estimations économétriques de ce papier et également confirmé par l’observation des évolutions de l’investissement mondial, de la fragmentation de la production internationale et du protectionnisme.
Les taux d'accession à la propriété immobilière ont augmenté de façon significative dans de nombreux pays de l'OCDE au cours des dernières décennies. En utilisant des techniques micro-économétriques, cette étude montre qu'une partie de cette augmentation est expliquée par des changements dans les caractéristiques des ménages, y compris l'âge, la structure du ménage, les revenus et l'éducation. Néanmoins, une part importante de la variation des taux d'accession à la propriété ne s’explique pas par des changements dans les caractéristiques du ménage, ce qui laisse un rôle potentiel aux politiques publiques pour expliquer l'évolution des taux d'accession à la propriété. Des estimations de panel suggèrent que l'assouplissement des conditions d’apport pour les prêts hypothécaires a augmenté les taux d’accession à la propriété parmi les ménages en butte à des contraintes de crédits, entraînant un effet sur les taux d' accession à la propriété globale comparable à l'impact du vieillissement de la population. Dans les pays où des allégements d’impôt sur le financement de la dette hypothécaire sont généreux, cependant, l'effet expansionniste des innovations sur le marché hypothécaire sur l'accession à la propriété est moindre. Ceci est cohérent avec la tendance pour ces dégrèvements fiscaux à être capitalisées dans les prix réels des logements, ce qui peut évincer, à la marge, certains ménages en difficulté financièrement à l’accession à la propriété. L'impact des politiques du logement qui régissent le fonctionnement du marché locatif sur le mode d'occupation est également exploré.
La croissance économique est au fondement du progrès de la prospérité. Ceci fait de la croissance un objectif majeur pour les gouvernements du monde entier. Le taux de croissance peut être influencé par des choix de politique économique relatifs à la fiscalité, laquelle a un effet sur les décisions économiques des agents et est liée aux dépenses publiques productives. Cette étude résume les recherches qui ont porté sur l’analyse empirique des données agrégées. Le but de cette étude est d’identifier les facteurs qui ont une influence sur le taux de croissance.
La croissance économique est au fondement du progrès de la prospérité. Ceci fait de la croissance un objectif majeur pour les gouvernements du monde entier. Le taux de croissance peut être influencé par des choix de politique économique relatifs à la fiscalité, laquelle a un effet sur les décisions économiques des agents et est liée aux dépenses publiques productives. Cette étude résume les recherches qui ont porté sur l’analyse empirique des données désagrégées. Le but de cette étude est d’identifier comment la politique économique peut influencer les choix qui ont eux-mêmes un impact sur le taux de croissance.
La croissance économique est au fondement du progrès de la prospérité. Ceci fait de la croissance un objectif majeur pour les gouvernements du monde entier. Le taux de croissance peut être influencé par des choix de politique économique relatifs à la fiscalité, laquelle a un effet sur les décisions économiques des agents et est liée aux dépenses publiques productives. Cette étude fournit une introduction autonome à la modélisation économique de la croissance et résume les résultats empiriques traitant du lien entre la fiscalité et la croissance.
Cet article analyse les évolutions des revenus des ménages en comparaison avec celles du produit intérieur brut (PIB). L’analyse se concentre sur les revenus proches de la médiane, mais une attention particulière est également portée aux bas revenus. Ainsi, une des contributions de ce rapport est de dégager un nouveau diagnostic de l’évolution des inégalités et de la pauvreté au cours des quinze dernières années dans les pays de l’OCDE. L’analyse repose sur un ensemble riche d’indicateurs, et produit une description fine de la nature des différences de distribution du revenu entre pays et au cours du temps. Par exemple, l’article montre qu’un niveau stable de l’inégalité dans son ensemble peut masquer des changements en sens inverse et qui se compensent entre la moitié haute et la moitié basse de la distribution. Aussi, l’article explore la possibilité que la réduction des inégalités puisse s’accompagner d’une hausse de la pauvreté. L’analyse étend les études précédentes en introduisant, mesurant et analysant la polarisation des revenus, et ce dans une perspective comparative entre pays. La distinction entre le concept de polarisation de celui d’inégalité et la comparaison de leur évolution au cours du temps portent un éclairage nouveau, y compris en matière de politique économique, quant à la nature des changements de distribution du revenu.
Les incertitudes auxquelles sont confrontés les ménages et les entreprises affectent l’activité économique. La montée des incertitudes depuis le début de la crise de la dette souveraine en Grèce semble avoir été l’un des facteurs qui a contribué à la récession forte et prolongée du pays. Cet article présent une brève analyse empirique qui quantifie ce phénomène et le compare avec les développements enregistrés en Irlande et au Portugal. Au total, cette analyse montre que l’impact de l’incertitude sur la croissance a été relativement modeste en Grèce entre 2008 et 20013, bien que plus fort qu’en Irlande et au Portugal. Cette quantification apparaît robuste aux divers changements de spécifications du modèle vectoriel autorégressif développé pour cet exercice. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Grèce, 2013 (www.oecd.org/eco/etudes/grece)
Pendant de nombreuses années, les taux d'inscription scolaire au Brésil sont restés derrière ceux des pays à revenu moyen. Mais depuis 1998 des politiques ont visé à réduire cet écart, en particulier, avec la mise en place de FUNDEF, un fonds pour financer la dépense de l'éducation du primaire et du premier cycle du secondaire au niveau local. En utilisant des données au niveau des états et des municipalités de 1991 à 2002, cet article montre que FUNDEF a joué un rôle majeur dans l'augmentation des taux d'inscription au cours de la période, en particulier dans les petites municipalités, qui dépendent plus fortement des transferts à partir des niveaux plus élevés d’administration comme source de revenu. Ces résultats soulignent l'importance de FUNDEF en éliminant les contraintes d’offre liées à l'amélioration des résultats d'éducation. Les taux d'inscription sont maintenant presque universels pour l'éducation du primaire et du premier cycle du secondaire. L'accent devrait donc être mis sur des politiques pour améliorer la qualité des services et pour enlever des contraintes d’offre sur l'expansion de l'inscription dans l'enseignement du deuxième cycle du secondaire et du tertiaire.
Le Japon obtient d’excellents résultats aux tests du PISA, mais il est néanmoins important d’améliorer encore les performances de l’enseignement afin de soutenir la croissance face au vieillissement rapide de la population. Les pouvoirs publics devraient accroître les investissements dans les services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants, et regrouper les centres d’accueil et les maternelles pour en améliorer la qualité, tout en préservant une certaine diversité entre les types d’établissements. Il importe également de rendre l’enseignement supérieur plus efficace, notamment en renforçant la concurrence et l’internationalisation, afin de développer le capital humain et d’augmenter la contribution des universités à l’innovation. Compte tenu des graves difficultés budgétaires du pays, il est nécessaire de lancer des réformes visant à améliorer l’efficacité des dépenses unitaires d’éducation, lesquelles dépassent (dépenses privées et publiques confondues) la moyenne de l’OCDE. Le niveau élevé des dépenses privées d’éducation, qui représentent un tiers de l’ensemble, fait peser une lourde charge sur les familles – ce qui freine la natalité – et crée des inégalités en termes de perspectives et de retombées de l’enseignement. Réduire le recours aux instituts privés de soutien scolaire après la classe, appelés juku, contribuerait à diminuer les coûts pour les ménages et à renforcer l’égalité des chances. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Japon, 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/japon).
L'expansion rapide de l'enseignement en Corée est exceptionnelle et elle a joué un rôle clé dans son développement économique. Maintenir le potentiel de croissance de la Corée face à l’obstacle démographique nécessite la poursuite de l’amélioration du système éducatif dans l’optique de stimuler la croissance de la productivité. Une priorité est d’améliorer l’éducation et l’accueil des jeunes enfants (EAJE). La Corée doit aussi s’attaquer au problème de la survalorisation de l'enseignement supérieur, notamment sur le front de l’enseignement professionnel, et remédier ainsi à l’inadéquation entre l’offre et la demande de travail qui bride le taux d’activité des jeunes. L’enseignement supérieur doit être restructuré pour gagner en qualité. De plus, le pourcentage élevé des dépenses privées d’éducation accroît l’impact des facteurs socio-économiques sur les résultats des Coréens en termes d’instruction. Des réformes de l’éducation sont ainsi nécessaires pour promouvoir une croissance solidaire, en particulier : i) améliorer l’accès des enfants de familles défavorisées à des services d’EAJE de qualité ; ii) moins recourir aux cours de soutien privés, en particulier dans le cadre des hagwons, en faisant évoluer les procédures d’admission à l’université, en rehaussant la qualité et la diversité des écoles et en améliorant l’enseignement professionnel ; et iii) accorder davantage de prêts aux étudiants dont le remboursement est fonction du revenu perçu après l’obtention du diplôme. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Corée, 2012 (www.oecd.org/eco/etudes/corée).
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