Sanna Järvelä passe en revue les résultats de la recherche et traite de certaines questions clés qui concernent la personnalisation. Elle conclut que la personnalisation de l’apprentissage est désormais incontournable. Il ne s’agit ni de l’apprentissage individualisé ni du contraire de l’apprentissage social, mais d’une conception de la politique et de la pratique éducatives pour laquelle chaque élève compte et qui égalise les chances grâce aux techniques d’apprentissage et à la volonté d’apprendre. Elle examine sept dimensions importantes à prendre en compte : i) acquérir des compétences essentielles qui sont souvent propres à un domaine donné ; ii) égaliser le jeu en favorisant l’amélioration des capacités d’apprentissage et des motivations des élèves ; iii) encourager l’apprentissage en étayant les motivations ; iv) mettre la collaboration au service de l’acquisition des connaissances ; v) mettre au point de nouveaux modèles d’évaluation ; vi) faire de la technologie un outil cognitif et social pour l’individu ; vii) donner aux enseignants un rôle nouveau pour mieux intégrer l’éducation à la société du savoir.