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Renforcer les mécanismes de financement de la biodiversité

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Ce rapport examine les six mécanismes de financement novateurs tels que définis par la Convention sur la diversité biologique (CDB). Il s’agit de la réforme fiscale environnementale, des paiements pour services écosystémiques, de la compensation des atteintes à la biodiversité, des marchés de produits verts, de la biodiversité dans le financement climatique, ainsi que de la biodiversité dans le financement international du développement. Cette publication, qui s’est inspirée de la littérature existante et de plus de 40 études de cas réalisées dans le monde entier, examine les questions suivantes : Quels sont ces mécanismes et comment fonctionnent-ils ? Quelles ressources financières ont-ils mobilisées et quelles sont les possibilités de les accroître ? Enfin, quelles sont les considérations clés de conception et de mise en oeuvre – y compris les mesures de sauvegarde environnementale et sociale – dont il faut tenir compte pour que les pouvoirs publics puissent garantir l’efficacité environnementale, l’efficience économique et l’équité redistributive de ces mécanismes ?

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Avant-propos

L’appauvrissement de la biodiversité constitue un défi environnemental majeur pour l’humanité. La biodiversité assure des fonctions cruciales pour la perpétuation de la vie et des services indispensables à la société. Elle entre par exemple en jeu dans la production de denrées alimentaires, d’une eau saine et de ressources génétiques, et dans la protection contre les inondations, le cycle des substances nutritives et la régulation du climat. Ces services sont eux-mêmes essentiels à la santé humaine, à la sécurité, au bien-être et à la croissance économique. Pourtant, les avantages qui en découlent ne sont pas pleinement reflétés dans les prix du marché : leur valeur est donc sousestimée et l’offre de biens publics issus de la biodiversité est insuffisante. Les décideurs privés ne prennent pas toujours en compte les coûts et avantages pour la collectivité de la conservation et de l’exploitation durable des ressources naturelles et des écosystèmes, et ne se préoccupent en général que des coûts et avantages privés qui les concernent. En conséquence, la biodiversité reste sous-évaluée et continue de s’appauvrir.

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