Politiques de la biodiversité: Impacts socio-économiques, enjeux et stratégies d'action des pouvoirs publics
La mise en œuvre des politiques en matière de biodiversité se traduit souvent par une répartition inégale des avantages. Par exemple, l’établissement d’un droit de propriété afin de faciliter la gestion d’une ressource liée à la biodiversité peut s’avérer préjudiciable pour des personnes qui pouvaient jusqu’alors faire un usage illimité de cette ressource. A partir d’un travail d’analyse et de nombreuses études de cas, cet ouvrage propose des principes et des instruments permettant de prendre en compte les enjeux distributifs du cadre d’action en faveur de la biodiversité. Il aidera les décideurs à élaborer les stratégies voulues pour envisager les incidences sur différentes catégories de population, et à opter pour des démarches et des instruments qui permettent de gérer les effets distributifs sans compromettre les objectifs de conservation et d’exploitation.
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Les effets redistributifs des politiques de la biodiversité : analyse statique
Dans l’abstrait, les politiques de la biodiversité visent au changement. Celles qui sont couronnées de succès modifient le mode d’interaction de la société avec le milieu naturel, de manière à maximiser les bénéfices tirés par la société de l’utilisation et/ou de la conservation d’habitats et d’écosystèmes riches en diversité biologique. Les gains potentiels de bien-être générés par ces modifications de l’utilisation des habitats et des écosystèmes sont à la base des objectifs spécifiques de l’action des pouvoirs publics en matière de biodiversité, auxquels ils confèrent leur légitimité politique. La prise de conscience par les responsables de l’élaboration des politiques du fait que de tels gains de bien-être peuvent être assurés constitue le point de départ des politiques de la biodiversité. Les objectifs définis par les pouvoirs publics doivent alors décrire les résultats à obtenir. La « préservation d’une population génétiquement viable de Maculinea dans son habitat naturel jusqu’en 2100 » ou une « réduction de 10 % d’ici 2010 de l’exposition aux pesticides des oiseaux chanteurs au Royaume-Uni » en sont des exemples typiques.
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