Les coûts de l’inaction face aux accidents industriels et catastrophes naturelles liés à l’environnement représentent un problème de plus en plus important qui a des conséquences économiques pour les pays de l’OCDE comme pour les autres pays. L’inaction peut entraîner une multitude de coûts : coûts des interventions d’urgence, coûts de remise en état, dommages matériels, et atteintes à la santé et aux écosystèmes. Dans bien des cas, les coûts ex ante de prévention et de planification préalable peuvent être très inférieurs aux coûts ex post d’assainissement et de remise en état. S’il n’est pas économiquement efficient (ni d’ailleurs possible dans la plupart des cas) de ramener à zéro le risque de survenue de ces « événements », les pouvoirs publics peuvent mettre en place des politiques qui encouragent l’investissement dans des mesures propres à réduire le taux de risque et la vulnérabilité.