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2006 Perspectives économiques de l'OCDE, Volume 2006 Numéro 1

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Deux fois par an, Les Perspectives économiques de l’OCDE analysent les grandes tendances dans les pays membres ainsi que dans certaines grandes économies non membres de l’OCDE. Cette édition couvre les perspectives jusque fin 2007. Complétées par un large éventail de statistiques internationales, les Perspectives constituent un incomparable outil d’information sur l’économie mondiale. On trouvera dans cette édition un chapitre analytique sur les pressions budgétaires à prévoir pour les dépenses relatives aux soins de santé et aux soins de longue durée.

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Chine

L’économie a continué a croître très rapidement, le PIB augmentant à un rythme proche de 10 % en 2005. La demande est alimentée par la poursuite de la progression des exportations et de l’investissement, sur fond de forte rentabilité des entreprises. L’indice des prix à la consommation a reculé de 2 %, la hausse des cours mondiaux du pétrole n’ayant pas été répercutée sur les consommateurs. La croissance des importations a ralenti, entraînant une augmentation marquée de l’excédent de la balance des opérations courantes qui a dépassé les 6 % du PIB. Avec des politiques budgétaire et monétaire étant proches de la neutralité et une monnaie dont l’appréciation devrait être modeste, la croissance devrait se poursuivre à un rythme soutenu, aux alentours de 10 %. Dans ce contexte, il est possible que l’excédent de la balance des opérations courantes ne recule que faiblement par rapport au PIB. Le nouveau budget met fortement l’accent sur l’amélioration des services publics dans les zones rurales, mais les conséquences en termes de dépenses paraissent relativement modestes et le déficit budgétaire reste modéré. Le nombre d’actions d’entreprises cotées appartenant à l’État pouvant être négociées est aujourd’hui plus important, ce qui améliore le fonctionnement du marché financier, mais il serait bon que davantage d’entreprises non cotées soient autorisées à entrer en bourse. Les taux d’intérêt devraient être plus largement utilisés pour stabiliser la demande et réduire le recours à des mesures quantitatives de contrôle du crédit ne reposant pas sur le marché, ce qui nécessite un flottement plus libre des taux de change.

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