Perspectives économiques de l'OCDE, Volume 2005 Numéro 1

L’ouvrage propose une évaluation par l’OCDE des perspectives économiques jusqu’à la fin 2006 pour la zone OCDE et le Brésil, la Chine et la Fédération de Russie. L’ouvrage montre que si le Japon et les États-Unis sont sortis de l’ornière, l’Europe peine à relancer durablement la machine, et examine les raisons de ce phénomène. La présente édition des Perspectives économiques de l’OCDE propose plusieurs scénarios à moyen terme à l’horizon 2010. Un chapitre spécial est consacré à la mesure et à l’analyse de l’inflation sous-jacente.
- Click to access:
-
Click to download PDF - 2.13MBPDF
-
Click to Read online and shareREAD
Évolutions dans certaines économies non membres
En Amérique du Sud, on estime que la croissance a dépassé les 5 % en 2004, atteignant ainsi son meilleur niveau depuis quelque vingt ans. La vigueur de la reprise brésilienne a dépassé toutes les attentes des marchés. Dans les principales économies de cette région du monde, le dynamisme de la demande, favorisé par le redressement de l’emploi et des salaires, continue à alimenter la croissance. La hausse des exportations reste forte, grâce à une orientation favorable des cours des matières premières et à la fermeté de la demande émanant des marchés de l'OCDE ainsi que de la Chine. Les importations se sont emballées, portées par une vigoureuse consommation privée et par des investissements privés soutenus. Les taux de change se sont appréciés dans les principales économies, contribuant ainsi à contenir l’inflation à un niveau modeste. La croissance devrait se poursuivre en 2005-2006, bien qu’à un rythme moins soutenu qu’en 2004. Dans l’ensemble, la balance courante devrait rester proche de l’équilibre à la fin de la période couverte par les prévisions, confirmant par là-même le dynamisme renouvelé de cette région et sa capacité à résister à d’éventuels chocs extérieurs futurs.
La Russie et les autres exportateurs de matières premières faisant partie des nouveaux États indépendants devraient continuer à bénéficier de l’envolée des cours des hydrocarbures et des métaux. Cela étant, l’activité en Russie devrait ralentir, car le taux de progression en volume des investissements comme des exportations a chuté, et il est peu probable qu’il se redresse faute de mesure destinée à rétablir la confiance chancelante des entreprises. Néanmoins, l’économie russe devrait rester sur une pente ascendante, car les revenus exceptionnels tirés du pétrole sont de plus en plus utilisés pour financer une politique budgétaire expansionniste et stimuler la consommation des ménages.
Also available in: English
- Click to access:
-
Click to download PDF - 322.67KBPDF
-
Click to Read online and shareREAD