Études économiques de l'OCDE : Royaume-Uni 2013
Études économiques de l'OCDE : Royaume-Uni 2013 examine les développements récents, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Ce rapport comporte des chapitres consacrés à la croissance et à l'inégalité.
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Croissance, productivité et innovation
En termes de productivité, le Royaume-Uni reste en retrait par rapport aux économies les plus performantes de l’OCDE, en dépit d’un rattrapage appréciable pendant la décennie qui a précédé la crise économique et financière mondiale et d’un environnement porteur pour les entreprises. La crise a eu un impact sur le niveau et la croissance de la productivité, en raison de facteurs cycliques, comme la rétention de main d’œuvre pendant la récente période de ralentissement, de facteurs persistants liés à la crise financière, de la superposition de facteurs structurels à l’œuvre de longue date, comme des inefficiences au niveau de la planification, de l’innovation, de l’infrastructure et du secteur public, et de médiocres résultats à l’exportation. Un Plan pour la croissance a été établi par le gouvernement pour rehausser le potentiel de l’économie et la rééquilibrer au profit de l’exportation et de l’investissement. Pour soutenir l’investissement en infrastructure, il faudrait lever certaines des restrictions liées à l’aménagement du territoire et remédier au manque de financement. La faiblesse de la productivité du secteur public pourrait être corrigée grâce à un meilleur management et en ajoutant une dose de flexibilité régionale au barème des salaires de la fonction publique. Pour relever l’intensité de R-D, faible par rapport à d’autres pays de l’OCDE, il faudrait un système fiscal qui favorise davantage l’innovation. En ce qui concerne les technologies vertes, l’innovation et le développement devraient être confortés par une tarification du carbone plus uniforme et par de meilleures politiques d’innovation, ce qui serait doublement bénéfique, puisque cela profiterait à la fois à l’environnement et à la croissance. D’autres débouchés aussi mériteront d’être mieux exploités. L’enseignement supérieur, l’un des premiers postes d’exportation du Royaume-Uni, renferme un fort potentiel de croissance qu’il faudrait se garder de pénaliser par de trop fortes restrictions sur les visas étudiants. La demande en provenance des marchés émergents devrait s’accroître, en particulier pour les services financiers et les services aux entreprises, pour lesquels le Royaume-Uni jouit d’un avantage comparatif.
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