Études économiques de l'OCDE : Islande 2006
D'après l'édition 2006 de l'Étude économique consacrée périodiquement à la Finlande par l'OCDE, ce pays affiche une forte croissance mais également des déséquilibres macroéconomiques considérables. Après un aperçu général de la situation macroéconomique, sont examinés de manière plus approfondie les moyens d'optimiser la mise en œuvre de la politique monétaire, d'améliorer la gestion budgétaire, de mettre à profit la libéralisation financière, et d'adapter le système d'enseignement à un environnement en mutation.
Also available in: English
- Click to access:
-
Click to download PDF - 2.10MBPDF
-
Click to Read online and shareREAD
Mettre à profit la réussite de la libéralisation financière
Ce chapitre examine l’évolution récente et les principales questions concernant les marchés de capitaux islandais. Globalement, ce secteur est florissant, tant au regard du passé que par rapport à d’autres pays. Cela est de bon augure non seulement pour les acteurs directement impliqués dans le secteur, mais aussi pour le pays dans son ensemble, car le développement financier est une source importante de croissance économique. Des préoccupations ont récemment été exprimées quant à la stabilité du système financier; toutefois, selon l’évaluation prudente des autorités de surveillance financière et des agences de notation, le système est globalement sain. La vitalité du secteur financier s’explique probablement en grande partie par la politique gouvernementale, notamment l’ouverture du secteur aux marchés internationaux et la privatisation des banques. La libéralisation du marché est jusqu’ici un succès, et elle doit se poursuivre. À cet égard, il est primordial de supprimer les distorsions du marché du crédit hypothécaire au logement. Ainsi, la garantie publique dont bénéficie la Caisse de crédit au logement devrait être supprimée ou neutralisée, par exemple via l’instauration d’une redevance. L’Islande se distingue par un recours marqué à l’indexation des prêts, qui est généralement judicieux pour les emprunteurs et les prêteurs concernés et peut avoir d’autres avantages. Il convient de mettre fin aux restrictions de l’indexation de certains dépôts et prêts bancaires. Le financement des nouvelles entreprises innovantes est une question épineuse pour laquelle il n’existe pas d’orientations claires en termes de « bonnes pratiques ». Il faudrait envisager d’alléger les formalités administratives pour le financement des nouvelles entreprises.
Also available in: English
- Click to access:
-
Click to download PDF - 783.75KBPDF
-
Click to Read online and shareREAD