Études économiques de l'OCDE : Hongrie 2012
Études économiques de l'OCDE : Hongrie 2012 examine les développements, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Ce rapport formule une série de recommandations des politiques à mener et comporte un chapitre spécial sur le marché du travail.
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Assurer la stabilité financière et l'efficience des banques
La production de prêts n’a pas redémarré à l’issue de la crise du fait d’une combinaison de facteurs liés à l’offre et la demande. Les banques sont suffisamment capitalisées à court terme, mais elles diminuent leur levier financier en réduisant leur dépendance aux financements transnationaux. La capacité du secteur financier à offrir des crédits a de plus été bridée par une nouvelle taxe élevée, une interdiction de fait des prêts hypothécaires en devises, des incertitudes quant aux financements futurs émanant des maisons mères et une limitation des droits des créanciers. Jusqu’à récemment, les nouvelles mesures de restructuration des prêts ne permettaient pas d’aider les ménages confrontés à de réelles difficultés de remboursement, et réduisaient la solvabilité des banques. L’accord intervenu à la mi-décembre 2011 entre les autorités et le secteur bancaire est une évolution encourageante dans la perspective d’un meilleur partage des charges. Si elle s’avérait nécessaire, la recapitalisation des banques devrait passer par un relèvement du niveau des fonds propres afin de ne pas amputer les portefeuilles de prêts. À long terme, la demande de crédit se voit freinée par des taux de marge élevés, ce qui milite en faveur d’une concurrence accrue. La montée en puissance des marchés de capitaux a également subiles conséquences de la nationalisation de fait des fonds de pension obligatoires, qui jouent un rôle essentiel dans l’accumulation de l’épargne à long terme. La réglementation des fonds de pension obligatoires et volontaires doit mettre l’accent sur l’harmonisation et la transparence dans un souci d’efficacité économique. Il faudrait assurer une véritable coopération entre les organismes de réglementation prudentielle macro et microéconomique dans la pratique et renforcer l’indépendance économique de l’autorité de surveillance du secteur financier. La coopération entre les autorités de réglementation nationales et étrangères devrait désormais tenir compte des risques systémiques en Hongrie. Enfin, l’indépendance effective de la banque centrale doit être garantie.
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