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2009 Études économiques de l'OCDE : Grèce 2009

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Les thèmes abordés dans cette édition 2009 de l'étude économique consacrée périodiquement à la Grèce sont les suivants : comment le pays a mieux résisté à la crise économique mondiale, les finances publiques, le systèmes de santé ainsi que les défis liés à l'éducation.

 

La Grèce a remarquablement bien réagi à la crise économique mais la bonne assise des finances publiques imposera un renforcement de l’administration fiscale et un resserrement de la gestion des dépenses. Les résultats en matière de santé sont bons par rapport à la moyenne de l'OCDE et pourtant ils sont mal perçus  par la population. Cette étude propose une série de recommandations visant à améliorer la situation. Les indicateurs de l'éducation  sont moins bons que ceux de l'OCDE qui propose un large éventail de recommandations visant à améliorer la situation.

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Évaluation et recommandations

La robuste expansion de la Grèce depuis son entrée dans la zone euro s’est nettement ralentie sous le poids de la crise internationale. Toutefois, l’économie a assez bien supporté l’impact initial du choc qui a plongé la plupart des autres pays de l’OCDE dans une grave récession. La croissance est restée positive jusqu’à la fin de 2008 grâce au relatif dynamisme des exportations vers les Balkans et à de fortes augmentations de salaires qui ont soutenu la consommation. Le secteur bancaire a bénéficié d’une exposition marginale aux actifs toxiques à l’origine de la tourmente internationale. Néanmoins, l’impact de la crise a nettement ébranlé la confiance des ménages et des entreprises, qui ont engagé une réduction de leurs dépenses. De plus, les déséquilibres structurels persistants, illustrés par le mauvais état des finances publiques et l’ampleur du déficit de la balance courante, ont limité les marges de manoeuvre et l’exposition de la Grèce sur l’Europe du Sud-Est a accru sa vulnérabilité à la crise. À la suite d’une montée générale de l’aversion au risque, l’écart de taux d’intérêts souverains à long terme vis-à-vis de l’Allemagne s’est fortement creusé au début de 2009. Conformément aux évaluations des marchés, les agences de notation ont abaissé leurs notes sur la dette souveraine et les risques de crédit des principales banques grecques, comme dans plusieurs autres pays européens.

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