Études économiques de l'OCDE : Brésil 2013

Études économiques de l'OCDE : Brésil 2013 examine les développements récents, la politique et les perspectives économiques de ce pays. Ce rapport comporte des chapitres consacrés à la productivité et à la compétitivité des entreprises brésiliennes, à la répartition des revenus et à la nouvelle classe moyenne.
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Accroître la richesse nationale : améliorer la productivité et la compétitivité des entreprises brésiliennes
Dans la mesure où l’avantage démographique dont bénéficie actuellement le Brésil est voué à disparaître peu à peu, la croissance future devra reposer de plus en plus sur des gains de productivité, qui ont moins contribué jusqu’ici à l’expansion économique que dans d’autres régions du monde. L’amélioration de la productivité est par ailleurs inégale suivant les entreprises et, contrairement à la situation observée dans plusieurs économies d’Asie, la souplesse nécessaire pour redéployer les ressources vers les entreprises les plus productives au sein des différents secteurs est limitée. Des réformes structurelles pourraient rehausser la productivité et la compétitivité dans plusieurs domaines. Une réduction des goulets d’étranglement dans les infrastructures pourrait faire baisser le coût des transports et améliorer la productivité. Une charge fiscale élevée, à laquelle s’ajoutent la lourdeur et la fragmentation du système d’imposition et des formalités administratives excessives, désavantage les producteurs brésiliens. Les tensions sur le marché du travail, la pénurie persistante de qualifications et l’effet positif exercé sur la consommation par les mesures de relance se sont traduits par de fortes hausses des salaires. Les financements à longue échéance pour la réalisation d’investissementsrestent rares, en raison à la fois d’une participation insuffisante du secteur privé et d’un manque de concurrence sur les marchés du crédit à long terme, imputables aux distorsions introduites sur ces marchés par la position dominante de la Banque nationale de développement. L’exposition des entreprises à la concurrence étrangère est restée plus faible que dans nombre d’autres économies émergentes, ce qui a limité les incitations aux gains d’efficacité et alourdi les coûts de production en aval.
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