Études économiques de l'OCDE : Brésil 2009

Étude économique de l'OCDE consacré périodiquement au Brésil. L'édition 2009 aborde les thèmes suivants : l’après-crise, les fruits de la consolidation macroéconomique, la réforme des impôts indirects et des prélèvements obligatoires, et enfin, le meilleur fonctionnement de l’administration.
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Recueillir les fruits de la consolidation macroéconomique
Malgré les problèmes que pose actuellement la crise financière et économique mondiale, l’ajustement macroéconomique en cours continue de porter ses fruits. La réalisation des objectifs d’excédent budgétaire primaire a permis de faire baisser le ratio dette publique/PIB depuis 2003. La gestion prudente de la dette a réduit le risque de refinancement et la vulnérabilité extérieure. L’orientation anticipative de la politique monétaire dans un cadre d’action qui conjugue ciblage de l’inflation et taux de change flexible a permis de ramener l’inflation à un niveau raisonnable et de moins en moins instable, tout en ancrant les anticipations autour des objectifs annoncés. Le crédit, toujours insuffisant dans le passé, a commencé à progresser vigoureusement en 2003, sous l’effet de conditions favorables sur le marché, d’un assouplissement de la politique monétaire et d’innovations financières ayant ouvert plus largement l’accès des prêts bancaires à la population défavorisée. Un nouvel assouplissement monétaire serait peut-être possible en 2009-10, suivant le rythme et la vigueur de la reprise, mais une action budgétaire anticonjoncturelle appelant des mesures discrétionnaires supplémentaires en réponse à la crise mondiale serait inopportune, à moins que l’activité ne fléchisse encore sensiblement, car elle accentuerait la pression sur les marchés de capitaux à un moment où le crédit au secteur privé se raréfie. Un problème déjà ancien continue de se poser dans le domaine budgétaire : il est indispensable d’enrayer la montée des dépenses pour augmenter les crédits budgétaires en faveur d’investissements publics propices à la croissance et réduire la pression fiscale à moyen terme. Une nouvelle expansion des circuits financiers devrait aussi figurer en bonne place dans le programme de réforme structurelle des autorités. À cet égard, il serait souhaitable d’éliminer progressivement les coefficients de réserves obligatoires applicables aux banques, qui ont commencé à être assouplis dans le cadre des mesures prises pour renforcer les liquidités face à la crise mondiale, de même que les opérations de crédit administré.
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