Études économiques de l'OCDE : Brésil 2006

Selon cette édition de l'Étude économique consacrée périodiquement par l'OCDE au Brésil, ce pays a réalisé d'indéniables progrès, ainsi que l'illustrent sa stabilité macroéconomique et ses bonnes perspectives de croissance. Les autorités devraient cependant s'employer à consolider l'ajustement macroéconomique, à stimuler l'innovation et à améliorer l'utilisation de la main-d'œuvre. L'Étude contient une série de recommandations dans chacun de ces domaines.
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Accroître l'utilisation de la main-d'oeuvre
Le taux d’activité est comparable à celui de la zone OCDE pour les hommes d’âge moyen, mais il est un peu plus bas chez les femmes et a tendance à baisser chez les jeunes, parallèlement aux progrès de la scolarisation. Le marché du travail est de plus en plus favorable aux travailleurs qualifiés et il est donc devenu particulièrement difficile pour ceux qui ne le sont pas de trouver un emploi. Le travail non déclaré est très répandu et les taux de rotation élevés, surtout pour les travailleurs peu qualifiés, ce qui a pour effet de décourager l’investissement dans la formation de la main-d’oeuvre et l’acquisition de qualifications liées à l’emploi, mais aussi de perpétuer les disparités de revenu. Pour les pouvoirs publics, le principal défi à relever est donc d’accroître l’utilisation de la main-d’oeuvre en luttant contre le travail non déclaré et en favorisant l’accumulation de capital humain dans l’emploi et hors emploi. Un environnement macroéconomique stable est un préalable indispensable pour faire reculer le chômage, mais le développement des mesures d’activation dans le cadre actuel de l’action gouvernementale paraît également souhaitable. Pour achever de combler l’écart d’activité entre les sexes, on pourrait encourager les femmes à travailler à temps plein en développant l’offre de services d’accueil et d’éducation préscolaire d’un coût abordable, tandis que pour atténuer la rotation de la main-d’oeuvre, il faudrait agir sur les incitations au départ négocié qui découlent actuellement du régime d’assurance contre la perte d’emploi (FGTS) en cas de licenciement abusif. Enfin, on valoriserait davantage les qualifications sur le marché grâce à la mise en place d’un système national de certification et on rendrait la formation professionnelle plus efficace et plus économique en introduisant davantage de concurrence dans les programmes existants.
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