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Les apports totaux privés et publics sont définis par la somme de l'aide publique au développement, des autres apports du secteur public et des apports du secteur privé. Ils représentent les versements (bruts ou nets) totaux des secteurs public et privé d'un pays créditeur à un pays bénéficiaire. Les apports publics totaux incluent la somme des apports concessionnels et non concessionnels en direction des pays en développement, y compris les crédits à l'exportation, qui ont une visée essentiellement commerciale. Les apports du secteur privé sont définis comme les apports aux conditions du marché financés par des ressources du secteur privé et les dons privés.
Cet indicateur est mesuré en millions USD constants. L'année de référence est 2018.
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Les AASP sont les opérations du secteur public qui ne satisfont pas aux critères d'éligibilité à l'APD. Elles incluent : les dons accordés aux pays en développement à des fins de représentation ou essentiellement commerciales ; les opérations bilatérales du secteur public visant à favoriser le développement, mais dont l'élément de libéralité est ˂ 25 % ; et, les opérations bilatérales du secteur public, quel que soit leur élément de libéralité, qui ont pour but essentiel de favoriser les exportations, dont, par définition, les crédits à l'exportation directement accordés à un pays en développement par un organisme ou une institution publics (« crédits publics directs à l'exportation ») ; les achats nets, par les gouvernements et les institutions monétaires centrales, de titres émis par les banques multilatérales de développement aux conditions du marché ; les subventions (dons) accordées au secteur privé pour lui permettre d'assouplir les conditions des crédits qu'il consent aux pays en développement ; et les aides au financement d'investissements privés.
Cet indicateur est mesuré en millions USD constants. L'année de référence est 2018.
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Par apports du secteur privé on entend les apports aux conditions du marché financés par le secteur privé (variation des actifs privés à long terme détenus par les résidents du pays auteur de la notification) et les dons privés (émanant d'ONG, nets des subventions reçues du secteur public). Les apports du secteur privé peuvent être divisés en : investissement direct étranger ; investissements de portefeuille sous forme de participation (achat et vente d'actions et d'obligations) ; envois de fonds des émigrés ; et emprunts du secteur privé.
Cet indicateur est mesuré en millions USD constants. L'année de référence est 2021.
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Les dons des organismes privés bénévoles et des ONG sont définis par les transferts émanant de ces derniers sous forme d'espèces, de biens ou de services, et pour lesquels aucun paiement n'est requis. Le secteur privé est composé d'entreprises privées, de ménages et d'institutions sans but lucratif fournissant des services aux ménages. Le financement du développement émanant du secteur privé gagne en importance. Il inclut les fondations privées qui jouent un rôle croissant dans le financement du développement et la recherche de moyens innovants pour le promouvoir, les ONG, et le secteur privé à but lucratif.
Cet indicateur est mesuré en USD constants. L'année de référence est 2021.
Flux de ressources pour le développement
Les apports de ressources à l'appui du développement contiennent les apports de ressources aux pays bénéficiaires et couvrent l'APD bilatérale, les dons et les prêts au développement, assortis ou non de conditions libérales, consentis par les institutions financières multilatérales, et les autres apports du secteur public dont on juge qu'ils contribuent au développement (y compris les prêts de refinancement) mais dont l'élément de libéralité est trop faible pour qu'ils puissent être assimilés à de l'APD.
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