Coopération pour le développement 2016
Investir dans les Objectifs de développement durable, choisir l'avenir
Le paysage du développement a changé, tout comme les multiples parties prenantes concernées – et impliquées – dans ce qui est de plus en plus considéré comme des préoccupations de dimension mondiale et interdépendantes. En même temps, il est impératif de mobiliser au plus vite des ressources d’une ampleur sans précédent pour atteindre les ambitieux Objectifs de développement durable (ODD). Le secteur privé peut être un puissant promoteur du développement durable. Les entreprises sont pourvoyeuses, entre autres, d’emplois, d’infrastructures, d’innovation et de services sociaux. Les investissements dans les pays en développement – y compris dans les pays les moins avancés – sont perçus comme des opportunités économiques, en dépit des risques qui y sont associés. Le secteur public peut optimiser la contribution du secteur privé, en participant à la gestion du risque et en apportant des éclairages mis au service de politiques et de pratiques efficaces. Pourtant, pour définir les incitations appropriées, il est indispensable de mieux comprendre quels sont les facteurs propices, mais aussi les contraintes, que rencontrent les entreprises et les investisseurs qui souhaitent relever les défis du développement durable.
Le rapport Coopération pour le développement 2016 étudie les possibilités et les défis que présente l’investissement dans les pays en développement, en particulier l’investissement à impact social, le financement mixte et l’investissement direct étranger. Le rapport donne des orientations sur la conduite responsable des entreprises et décrit les difficultés associées à la mobilisation et à la mesure du financement privé à l’appui de la réalisation des ODD. Tout au long du rapport, des exemples concrets viennent illustrer comment les entreprises promeuvent déjà le développement durable et la croissance inclusive dans les pays en développement. La Partie II du rapport met en relief les profils et la performance des apporteurs de coopération pour le développement, et présente les statistiques du CAD sur les apports de ressources, publics et privés.
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Belgique
La Belgique s’emploie à renforcer l’approche consistant à utiliser l’aide publique au développement (APD) et d’autres instruments pour accroître l’investissement privé au service du développement, en particulier en faveur du secteur privé des pays en développement. Il existe plusieurs dispositifs publics à l’appui de cet objectif. Certains d’entre eux font appel à l’aide liée ou sont orientés vers la promotion des exportations. Le plus important est la Société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO), l’institution nationale de financement du développement, qui a essentiellement pour mission de soutenir les entreprises du secteur privé local.
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