La déclaration de Doha insiste sur le « rôle important » d’une « assistance technique bien ciblée et durablement financée et de programmes de renforcement des capacités ». Elle leur consacre une section entière et renouvelle l’engagement de ses pays membres à aider les plus pauvres d’entre eux à participer efficacement au système commercial multilatéral. Quelles sont les implications pratiques de cette déclaration ? Quel est l’objectif précis du « renforcement des capacités commerciales » (trade capacity building - TCB) ? Qui doit fournir l’assistance et selon quelles modalités ? Les résultats seront-ils totalement positifs pour les pays en développement ou bien comportent-ils des risques ? A mesure que davantage de fonds sont consacrés au TCB, au profit le plus souvent de pays ayant de très faibles capacités d’absorption, les bénéficiaires et les bailleurs doivent apporter des réponses claires à ces questions. A partir d’un examen récent des projets de renforcement des capacités ...