Politique budgétaire

A 1.5 pour cent du PIB, le déficit budgétaire de 2000 a été le plus faible jamais enregistré depuis plus de trente ans, cette diminution étant imputable à l’évolution favorable des taux d’intérêt et à une progression des recettes plus forte que prévu. Si l’on tient compte du produit exceptionnel de la vente des licences de téléphonie mobile, le déficit est encore plus faible, à 0.3 pour cent du PIB (graphique 10). Au cours des cinq années qui se sont achevées en 1997, le processus d’assainissement (grâce auquel le déficit structurel des administrations publiques a été réduit de 7 points de pourcentage du PIB) a été considérablement favorisé par la hausse des impôts (surtout en 1992 et 1997) et par la réduction des transferts, des subventions et des dépenses d’investissement public, tout en étant aussi largement facilité par la baisse des taux d’intérêt. Mais les progrès vers l’équilibre budgétaire – objectif pour 2003 – pourrait se révéler difficiles à maintenir. Depuis son adhésion à l’UEM, l’Italie a pu tiré parti de mouvements constamment favorables des taux d’intérêt, mais cette soupape fonctionne aujourd’hui de façon beaucoup plus réduite. Plus important encore, le relèvement des taux d’imposition effectifs nécessaire pour satisfaire aux critères de Maastricht a fait passer le taux de pression fiscale de l’Italie au-dessus du niveau moyen des pays de l’UE, d’où le caractère prioritaire de la réforme, et de la réduction de l’impôt (graphique 10).

Études économiques de l'OCDE : Italie 2002

Politique budgétaire

Réduction de l'endettement et de la pression fiscale