• La Déclaration de Paris de mars 2005 est un document marquant réunissant de façon cohérente un certain nombre de principes et d’engagements clés. Elle comporte également un cadre de responsabilité mutuelle et met en valeur un certain nombre d’indicateurs qui permettent de suivre les progrès dans sa mise en oeuvre. On reconnaît que la Déclaration de Paris est un élément essentiel d’un programme d’action plus global sur l’efficacité de l’aide susceptible de mettre à contribution de façon plus directe les acteurs de la société civile.

  • Que sont les OSC et qu’est-ce qui les rend différentes ? Le présent ouvrage définit les OSC comme des organisations non étatiques et sans but lucratif, en dehors de la famille, dans lesquelles les individus s’organisent pour poursuivre des intérêts communs qui relèvent du domaine public. Sont principalement concernées, en matière d’efficacité de l’aide, les OSC caractérisées par des rapports de solidarité sociale avec des populations marginalisées et par un souci de justice sociale. Les OSC remplissent plusieurs rôles importants en tant qu’acteurs à part entière du développement et comme donateurs, intermédiaires et bénéficiaires de l’aide. Le Groupe consultatif sur la société civile et l’efficacité de l’aide recommande de reconnaître officiellement l’importance et la diversité des OSC et propose d’intégrer systématiquement les OSC au dialogue sur les politiques de développement et d’aide.

  • L’importance des OSC dans le développement est largement reconnue et il en est fait acte, jusqu’à un certain point, dans la Déclaration de Paris. La participation des OSC dans le programme international d’efficacité de l’aide exige toutefois une meilleure compréhension des principes d’efficacité de l’aide du point de vue des OSC. Ce chapitre expose des recommandations visant à enrichir chacun des cinq principes de la Déclaration de Paris pour les rendre plus inclusifs relatif aux OSC.

  • Ce chapitre préconise que l’efficacité des OSC dépend de l’ensemble des acteurs du développement, y compris : les gouvernements des pays en développement, les donateurs et les OSC elles-mêmes. L’augmentation de l’efficacité des OSC est donc tributaire d’un effort collectif. Le chapitre renferme des recommandations quant aux mesures à prendre pour renforcer l’environnement porteur de la société civile, améliorer les pratiques de financement des donateurs et renforcer les partenariats d’OSC. Il conclut en proposant des mesures pour continuer le travail multipartite sur l’efficacité des OSC et pour intégrer les OSC en tant que parties prenantes à part entière des processus et ententes futurs sur l’aide et le développement.