• L’espérance de vie est l’indicateur le plus général et le mieux connu de l’état de santé des populations. Elle correspond au nombre moyen d’années qu’un individu peut espérer vivre sur la base des taux de mortalité en fonction de l’âge prévalant dans un pays donné une année donnée. Elle ne tient donc pas compte d’éventuelles baisses ultérieures des taux de mortalité par âge. Les pays mesurent l’espérance de vie de leurs habitants selon des méthodes qui ne sont pas tout à fait identiques. Ces différences méthodologiques peuvent affecter la comparabilité précise des résultats obtenus. En effet, selon la méthode retenue, la mesure de l’espérance de vie peut varier légèrement.

  • La plupart des pays de l’OCDE conduisent des enquêtes régulières par entretien sur l’état de santé de leur population, dans lesquelles les déclarants répondent à une variante de la question suivante : « Quel est votre état de santé en général? Très bon, bon, moyen, mauvais ou très mauvais? » En dépit du caractère général et subjectif de cette question, on s’est aperçu que les indicateurs de perception de l’état de santé permettaient de faire de bonnes prévisions de l’évolution future de la consommation de soins de santé et de la mortalité (voir, par exemple, Miilunpalo et al., 1997).

  • Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un enfant ayant un faible poids de naissance est un enfant qui pèse à la naissance moins de 2.5 kilos, ceci indépendamment de son âge gestationnel. Cette définition se fonde sur des observations épidémiologiques concernant le risque accru de décès du nourrisson. Le nombre des naissances d’enfants de faible poids est ensuite exprimé en pourcentage du total des naissances vivantes. Les données proviennent en majorité des registres d’état-civil. Cependant, dans le cas des Pays-Bas et de la Turquie, elles proviennent d’entretiens menés dans le cadre d’une enquête nationale de santé. 

  • La mesure la plus fréquemment utilisée de la surcharge pondérale et de l’obésité se fonde sur l’indice de masse corporelle (IMC) qui évalue le rapport entre le poids et la taille d’un individu. Les adultes ayant un IMC compris entre 25 et 30 sont définis comme étant en surcharge pondérale et les adultes ayant un IMC supérieur à 30 sont définis comme obèses (OMS, 1997).

  • Les données sur la taille se rapportent uniquement aux individus âgés de 20 à 49 ans : jusqu’à 20 ans, la croissance peut encore se poursuivre, et à partir de 50 ans, le corps commence à se tasser. La taille mesurée est préférée à la taille autodéclarée, les déclarants ayant tendance à surestimer leur stature (Gorber et al., 2007). Le biais introduit par l’autodéclaration varie selon l’âge, le sexe, le niveau d’études, la méthode de conduite des entretiens et la finalité de l’enquête (Cavelaars et al., 2000). À en croire les données issues d’une étude récente, la surestimation moyenne de la taille, telle qu’elle ressort des données autodéclarées par les hommes et femmes adultes, est de l’ordre d’1 cm dans les deux cas (Gorber et al., 2007). Lorsque c’était possible, les données ont été tirées directement d’enquêtes officielles spécialisées sur la santé. 

  • La première série de données utilisée provient d’enquêtes épidémiologiques à grande échelle mises en oeuvre dans le cadre de l’Initiative sur la santé dans le monde de l’Organisation mondiale de la santé (WMHSI). Ces enquêtes ont été réalisées entre 2002 et 2005 dans dix pays de l’OCDE (et trois autres pays de l’OCDE ont leurs propres enquêtes dans ce domaine). Elles utilisent un instrument de diagnostic commun, le Composite International Diagnostic Interview (Entretien diagnostique international global, CIDI) de l’OMS, qui mesure l’occurrence de différents types de troubles, leur nature et leur intensité, et la manière dont ils sont traités. 

  • Les bénéficiaires de soins de longue durée sont des personnes qui reçoivent des soins professionnels rémunérés pendant une période prolongée à cause d’une diminution de leurs capacités fonctionnelles, physiques ou cognitives, et qui dépendent de l’aide d’une tierce personne pour l’accomplissement des activités de la vie quotidienne. Ces services sont souvent assurés parallèlement à des services médicaux de base. Les soins de longue durée peuvent être assurés soit à domicile soit dans une institution.

  • Les dépenses totales de santé mesurent la consommation finale de biens et services de santé et les dépenses d’investissement dans l’infrastructure sanitaire. Ce chiffre englobe les dépenses effectuées par des agents publics et privés au titre des services de santé individuels, ainsi que les dépenses au titre des services collectifs (programmes de santé publique et de prévention, et administration). En sont exclues un certain nombre de dépenses liées à la santé telles que formation, recherche et santé environnementale.