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  • Cette publication est la 41e édition du rapport du Système d’observation permanente des migrations internationales. Le rapport comprend quatre chapitres et une annexe statistique.

  • Le pic de la crise humanitaire des réfugiés est derrière nous : les flux sans précédent observés au cours de la deuxième moitié de l’année 2015 et début 2016 ont diminué au cours de l’année passée. Au cours des six premiers mois de l’année 2017, le nombre de débarquements sur les côtes européennes a atteint 72 000, des arrivées légèrement moins nombreuses qu’en 2014, et surtout près de 12 fois moindres que dans la deuxième moitié de 2015. Beaucoup de ceux arrivés en Europe pour fuir des pays en conflit resteront vraisemblablement un certain temps, au moins jusqu’à ce que leurs pays d’origine retrouvent la sécurité. Il est désormais temps de se concentrer sur la manière d’aider ces gens à s’installer dans leurs nouveaux pays d’accueil et à s’intégrer sur le marché du travail. Ce qui demande de repenser les politiques nationales et la coopération internationale.

  • En 2016, les entrées de migrants à caractère permanent dans les pays de l’OCDE ont augmenté pour la troisième année consécutive, selon des données préliminaires. Environ 5 millions de personnes sont venues s’installer dans les pays de l’OCDE en 2016, un chiffre nettement supérieur au précédent pic, observé en 2007, avant la crise économique.

  • Ce chapitre donne un aperçu des développements récents intervenus dans le domaine des migrations internationales dans les pays de l’OCDE. Après un bref examen des tendances des flux migratoires en 2016, il analyse ensuite en détail l’évolution des migrations permanentes entre 2007 et 2015, selon les pays et par grandes catégories de migration. La section suivante couvre les migrations temporaires de travail, notamment les travailleurs saisonniers, les travailleurs détachés et les vacanciers actifs. Le chapitre traite ensuite de l’augmentation inédite du nombre de demandeurs d’asile dans les pays de l’OCDE, puis décrit la mobilité internationale des étudiants, la composition des flux migratoires par sexe et par pays d’origine, l’évolution des effectifs de la population née à l’étranger, et l’acquisition de la nationalité dans les pays de l’OCDE. Le chapitre se termine par une section sur les politiques portant sur les principaux changements apportés aux cadres de gestion des migrations, notamment dans l’Union européenne au cours des années 2015-16.

  • Ce chapitre examine l’évolution de la situation des immigrés dans les pays de l’OCDE sur le marché du travail sur la période 2011-16. Dans une perspective plus longue, il observe ensuite l’évolution du chômage chez les immigrés depuis la crise économique mondiale de 2007/08 en suivant les adaptations de l’emploi immigré sur la période. Il analyse ensuite les effets potentiels du progrès technique en observant en particulier comment l’automatisation des tâches répétitives peut influer sur la demande future en travailleurs immigrés. Enfin, ce chapitre s’intéresse aux changements récents en matière de politique d’intégration dans les pays membres de l’OCDE, notamment aux mesures qui visent directement l’accueil et l’intégration des demandeurs d’asile et des réfugiés.

  • Ce chapitre présente les tendances et enjeux principaux des migrations familiales vers les pays de l’OCDE, en s’appuyant sur un large éventail de sources et mettant en évidence les défis émergeants pour la gestion des migrations pour raisons familiales. La famille est le premier motif de migration. Les migrations familiales représentent presque 40 % des entrées et entre le quart et la moitié des immigrés même si leur part dans les migrations totales a diminué ces dernières années. Les migrations pour raisons familiales sont composées de différentes sous-catégories dont la formation d’une famille représente une part croissante. Le chapitre analyse les transformations récentes des politiques de migration familiale et souligne combien ces migrations sont partout permises mais réglementées, en particulier lorsque le parrain est étranger, et l’existence de limites à l’immigration des membres de famille indirects non dépendants. Le chapitre décrit les caractéristiques démographiques, niveaux d’éducation, compétences linguistiques et situation sur le marché du travail des migrants pour raisons familiales comparés aux autres migrants.