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  • Dans ce chapitre sont réunis quatre documents qui se rapportent à la réunion des Ministres de l’éducation de l’OCDE qui s’est tenue à Athènes les 27 et 28 juin 2006. Le premier est le résumé des débats de cette réunion effectué par la présidente. Il indique que les ministres ont convenu de la nécessité de dépasser la question de l’expansion de l’enseignement supérieur pour chercher aussi à le rendre meilleur. Des réformes s’imposent dans six domaines afin, respectivement, d’améliorer le financement, de renforcer l’équité, d’avoir une idée plus claire de ce que les étudiants apprennent, d’accroître la réactivité et la diversité, de soutenir la recherche et l’innovation et d’apporter une réponse efficace au phénomène croissant des migrations et de l’internationalisation.

  • Il y a encore vingt ans, les pays voyaient la mobilité des étudiants comme un moyen de s’ouvrir au monde, et peut-être de créer par là même des réseaux d’élite à l’échelle internationale. Les universités se félicitaient d’accueillir des étudiants étrangers mais faisaient rarement de gros efforts pour les attirer. Aujourd’hui, l’enseignement transnational est davantage perçu comme un levier de développement économique. Le nombre d’étudiants étrangers dans la zone OCDE a augmenté de 70 % entre 1998 et 2004, pour atteindre 2.3 millions d’étudiants. La concurrence accrue entre pays et entre établissements pour attirer des étudiants et universitaires étrangers ainsi que l’émergence de nouvelles formes d’enseignement transnational représentent un contexte nouveau pour l’action publique. En outre, les avantages, notamment économiques, qui résultent de l’enseignement transnational semblent prendre une importance croissante. Ce chapitre étudie les politiques d’internationalisation de l’enseignement supérieur, en prenant en compte ce contexte et ces objectifs nouveaux.

  • Il y a encore vingt ans, les pays voyaient la mobilité des étudiants comme un moyen de s’ouvrir au monde, et peut-être de créer par là même des réseaux d’élite à l’échelle internationale. Les universités se félicitaient d’accueillir des étudiants étrangers mais faisaient rarement de gros efforts pour les attirer. Aujourd’hui, l’enseignement transnational est davantage perçu comme un levier de développement économique. Le nombre d’étudiants étrangers dans la zone OCDE a augmenté de 70 % entre 1998 et 2004, pour atteindre 2.3 millions d’étudiants. La concurrence accrue entre pays et entre établissements pour attirer des étudiants et universitaires étrangers ainsi que l’émergence de nouvelles formes d’enseignement transnational représentent un contexte nouveau pour l’action publique. En outre, les avantages, notamment économiques, qui résultent de l’enseignement transnational semblent prendre une importance croissante. Ce chapitre étudie les politiques d’internationalisation de l’enseignement supérieur, en prenant en compte ce contexte et ces objectifs nouveaux.

  • Dans ce chapitre, on examinera la façon dont l’évaluation formative – qui désigne les évaluations interactives fréquentes des progrès et des acquis des élèves dans le but d’identifier les besoins d’apprentissage et d’ajuster l’enseignement en conséquence – peut permettre aux pays d’améliorer à la fois la qualité et l’équité des résultats du système éducatif. Entre 2002 et 2004, l’OCDE a étudié les mesures et méthodes appliquées dans des classes types d’établissements du premier cycle de l’enseignement secondaire de huit pays (l’Angleterre, l’Australie [le Queensland], le Canada [trois provinces], le Danemark, l’Écosse, la Finlande, l’Italie et la Nouvelle-Zélande). L’ouvrage, intitulé « L’évaluation formative : pour un meilleur apprentissage dans les classes secondaires » (OCDE 2005), présente aussi une étude critique de la littérature en langue anglaise, française et allemande consacrée à l’évaluation formative.

  • De grandes avancées ont été faites en faveur de l’égalité des sexes dans le système éducatif. Dans tous les pays de l’OCDE, les jeunes femmes sont aujourd’hui bien plus susceptibles d’obtenir un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire ou du supérieur que ce n’était le cas pour la génération précédente. Le taux d’obtention d’un diplôme universitaire chez les femmes atteint ou dépasse désormais celui des hommes dans deux tiers des pays de l’OCDE. Toutefois, les femmes demeurent sous-représentées dans des disciplines telles que les mathématiques et les sciences. Dans ce chapitre, nous verrons que les mesures à prendre dans ce domaine doivent se concentrer sur les jeunes et, en réalité, sur les enfants.