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  • Cette Étude a été préparée au sein du Département des affaires économiques par Jens-Christian Høj et Christine Lewis sous la direction de Andreas Wörgötter. Le projet d’Étude a bénéficié de la contribution substantielle de Theresa Alton et Boipuso Modise, détachés du Trésor d’Afrique du Sud. La recherche statistique a été assurée par Corinne Chanteloup et les travaux de secrétariat par Heloise Wickramanayake et Mercedes Burgos. Le projet d’Étude a également bénéficié de la contribution substantielle de Reinhard Schiel et Murray Leibbrandt de la SALDRU à l’Université du Cap, de Lawrence Edwards de l’Université du Cap, de Neil Rankin de l’Université de Stellenbosch, de Chris Darroll du SBP et de Zavareh Rustomjee. Falilou Fall a contribué à la finalisation du projet pour publication.L’Étude économique de l’Afrique du Sud a été examinée par le Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement le 27 mai 2015, avec la participation des représentants du gouvernement sud-africain, ainsi que de représentants du Brésil et de la République tchèque en qualité d’intervenants principaux.Cette Étude est publiée sous la responsabilité du Secrétaire général de l’OCDE.La précédente Étude économique de l’Afrique du Sud a été publiée en mars 2013.

  • Depuis 1994, l’Afrique du Sud a fait de grands progrès en matière de réduction de l’extrême pauvreté en mettant en place des aides sociales au bénéfice des retraités, des handicapés et des enfants. L’accès à l’éducation, au logement, à l’eau, à l’électricité et à d’autres services a été fortement développé. En conséquence, le bien-être a augmenté sensiblement. Ces progrès s’appuient sur un cadre macroéconomique sain conjuguant une situation budgétaire stable, un ciblage de l’inflation, un taux de change flottant et des flux de capitaux circulant assez librement, qui a valu à l’Afrique du Sud la confiance des marchés de capitaux.

  • Depuis le début des années 90, l’Afrique du Sud a mené à bien sa transition démocratique et a institué un processus d’élaboration des politiques fondé sur une large consultation, défini un cadre macroéconomique sain et des institutions fortes en mesure de défendre la primauté du droit. Les progrès sociaux se sont appuyés sur des mécanismes de redistribution et un large accès aux principaux services publics, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé, du logement, de l’alimentation en eau, de l’assainissement et de l’électricité. Ces services représentent 60 % des dépenses publiques (Statistics South Africa, 2014).

  • On trouvera dans la présente annexe une synthèse des principales recommandations formulées dans les Études antérieures, ainsi que des mesures prises depuis la publication de l’Étude économique de l’Afrique du Sud réalisée par l’OCDE en mars 2013.