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La performance de l’économie suédoise pendant la récente récession internationale a démontré la valeur d’une orientation appropriée de la politique macroéconomique. Les électeurs suédois ayant décidé de ne pas adopter l’euro pour le moment, le cadre monétaire constitue toujours un régime de ciblage de l’inflation bien conçu.
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La performance économique de la Suède est restée solide malgré le récent ralentissement de l’activité mondiale. Le cadre macroéconomique adopté pendant les années 90 a répondu aux attentes et place le pays dans la position enviable de pouvoir centrer ses efforts sur les problèmes à régler à long terme.
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Comme on l’a vu au premier chapitre, le PIB de la Suède a fortement augmenté au cours de la dernière décennie, la productivité du travail a progressé à un rythme nettement supérieur à la moyenne de l’OCDE et l’emploi s’est sensiblement amélioré après les compressions d’effectisfs qui avaient marqué la période précédente.
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Pour améliorer les niveaux de vie, il faut tirer parti plus efficacement et plus productivement des ressources (voir chapitre 1). Dans cette optique, non seulement les intrants doivent à tout moment être affectés à leurs utilisations optimales, mais l’innovation et le progrès technique doivent à terme permettre d’associer les ressources pour produire davantage et, finalement, assurer un taux plus élevé de croissance.
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L’évolution démographique qui se profile en Suède va probablement se traduire par des pressions sensibles sur les finances publiques, du fait de l’augmentation des dépenses au titre des retraites, de la santé et des soins aux personnes âgées, ainsi que d’un ralentissement de l’élargissement des bases d’imposition.
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