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  • Cette Étude est publiée sous la responsabilité du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement de l’OCDE, qui est chargé de l’examen de la situation des pays membres.La situation économique et les politiques de la Corée ont été évaluées par le Comité le 17 mars 2014. Le projet de rapport a ensuite été révisé à la lumière des débats et finalement approuvé par le Comité plénier le 18 avril 2014.Le projet de rapport du Secrétariat a été établi pour le Comité par Randall S. Jones, Myungkyoo Kim et Satoshi Urasawa, sous la direction de Vincent Koen. L’assistance à la recherche a été assurée par Lutécia Daniel.La précédente Étude de la Corée a été publiée en avril 2012.

  • La Corée est l’un des pays de l’OCDE où l’expansion économique a été la plus rapide ces dix dernières années. Mais l’atonie de la croissance en 2011-12 a mis au jour des problèmes structurels, tels que l’endettement élevé des ménages, le retard pris par le secteur des services et la faiblesse des petites et moyennes entreprises (PME), qui ont amené à remettre en doute la stratégie traditionnelle de rattrapage ayant pour moteur les exportations des grands groupes industriels ou chaebols. En outre, la Corée a connu une hausse marquée de la pauvreté relative et des inégalités de revenu depuis 1997, même si une amélioration s’est amorcée depuis peu sur ces deux fronts. La nouvelle stratégie de croissance vise à promouvoir une « économie créative », dans laquelle les petites entreprises dynamiques jouent un rôle clé, tout en mettant davantage l’accent sur la cohésion sociale, notamment par le biais d’une augmentation des dépenses sociales et d’un plan d’action destiné à renforcer l’emploi. Ces initiatives stimuleront le redressement en cours, tout en favorisant la convergence à long terme de la Corée vers les pays les plus avancés et en améliorant la cohésion sociale ainsi que le bien-être.

  • L’économie coréenne a rebondi, enregistrant une croissance de l’ordre de 4 % depuis la mi-2013 (graphique 1). Certains craignent toutefois une persistance des problèmes qui ont entravé la croissance en 2011-12, à savoir la faiblesse de la demande intérieure due au niveau élevé d’endettement des ménages, la stagnation de la productivité dans le secteur des services et les difficultés auxquelles sont confrontées les petites et moyennes entreprises (PME). Ces préoccupations jettent le doute sur la stratégie de rattrapage qui constitue le moteur du développement de la Corée depuis 50 ans. La politique axée sur les exportations semble perdre de son efficacité car ses retombées sur la demande intérieure et l’emploi se sont affaiblies (Bank of Korea, 2012a), incitant le gouvernement à chercher d’autres moteurs de croissance. Il est essentiel de préserver le potentiel de croissance de la Corée du Sud compte tenu du vieillissement de sa population – qui devrait, selon les projections, être un des plus rapides de la zone OCDE – et du coût d’un éventuel rapprochement avec la Corée du Nord.

  • Dans la présente annexe sont passées en revue les mesures prises suite aux recommandations formulées dans les Études précédentes. Elle couvre les domaines d’action suivants : soutenir le processus de convergence de la Corée vers les pays à revenu élevé, promouvoir la cohésion sociale et parvenir à une croissance verte et sobre en carbone. Chaque recommandation est suivie d’une note consacrée aux éventuelles mesures prises depuis l’Étude d’avril 2012. Les recommandations qui apparaissent pour la première fois dans la présente Étude sont présentées dans le chapitre correspondant.Dans cette annexe sont présentées pour chaque thème :Les recommandations de l’Étude 2012.Les mesures prises.