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  • La croissance extraordinaire de la deuxième moitié des années 90, qui avait valu à l’Irlande le surnom de « Tigre celtique », a laissé la place à un rythme d'expansion plus normal, mais encore rapide, depuis 2001, encore que le ralentissement ait été plus marqué hors du secteur des entreprises multinationales. En tout état de cause, un certain ralentissement de la croissance était inévitable, voire souhaitable, étant donné l’accentuation des tensions au sein de l'économie, se traduisant par une forte inflation, une congestion de plus en plus prononcée de la circulation, une augmentation rapide des prix des logements et des difficultés de recrutement. Si le ralentissement est ...

  • La croissance remarquable enregistrée par l'Irlande à compter du milieu des années 90 et dans les premières années du nouveau millénaire a permis une convergence rapide des niveaux de productivité avec la moyenne de l'UE et une progression exceptionnellement forte de l’emploi. Elle s’est aussi traduite par un relèvement des niveaux de vie. Entre 1995 et 2000, le PIB réel a augmenté en moyenne annuelle de près de 10 pour cent. Ce taux s'est fortement ralenti en 2001 pour revenir à 5.7 pour cent encore que, selon les estimations, il se soit maintenu à peu près ce niveau en 2002. La bonne tenue du PIB contraste ...

  • Les finances publiques se sont fortement détériorées par rapport aux importants excédents enregistrés à la fin des années 90 et en 2000. Le ralentissementde l'activité en 2001 et 2002, en particulier celui du PNB réel qui reflète sans doute mieux les ressources de l'économie en termes de revenu et de matière imposable, a entraîné une décélération de la croissance des recettes, tandis que les dépenses continuaient ...

  • L’amélioration de la gestion des dépenses publiques est devenue un objectif prioritaire du gouvernement irlandais compte tenu du ralentissement de la progression des recettes fiscales et du rapide accroissement des dépenses de l’État. La dégradation des finances publiques, les excédents exceptionnellement élevés des dernières années paraissant devoir faire place à une période de déficits, ainsi que la forte augmentation des dépenses courantes ces dernières années soulignent la nécessité de placer les dépenses sur un sentier tenable. La maîtrise des dépenses restera ...

  • La prospérité future de l’économie irlandaise continuera de dépendre de l’investissement soutenu des entreprises et de l’amélioration du niveau d’instruction de la population active, ainsi que d’une élévation du taux d’activité. L’évolution probable du coût de la vie en Irlande, déjà parmi les plus élevés des pays de l’UE, sera déterminante pour que ces conditions soient réunies. Pour atténuer la hausse du coût de la vie et améliorer également le bien-être, il est essentiel de faire progresser la réforme de la réglementation dans le secteur abrité de l’économie, ce qui favorisera des gains de productivité et affaiblira le pouvoir exercé par les entreprises en place sur la formation des prix. Dans le même temps, le succès ...