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  • Au cours de la dernière décennie, la performance macroéconomique a été impressionnante : la croissance du PIB a été robuste et les fluctuations conjoncturelles de la production se sont révélées moins marquées que dans presque tous les autres pays de l’OCDE, alors que l’inflation est restée proche de l’objectif. Ces résultats témoignent de la solidité des dispositifs institutionnels pour la formulation de la politique monétaire et budgétaire ainsi que de la flexibilité des marchés du travail et des produits.

  • Les résultats macroéconomiques ont été parmi les plus solides de la zone OCDE au cours de la dernière décennie, mais les autorités sont actuellement confrontées à un ralentissement de la croissance, dû en partie à l’accalmie longtemps attendue sur le marché de l’immobilier, ainsi qu’à la nécessité de réduire le déficit public. Dans le premier cas, le risque d’une correction plus prononcée du marché de l’immobilier se conjugue à la nécessité de prendre des mesures pour améliorer l’offre de logements

  • L’amplitude des fluctuations cycliques des prix des logements a constitué un facteur essentiel d’instabilité macroéconomique par le passé. S’inscrivant dans le prolongement du chapitre consacré au marché du logement dans la précédente Étude, ce chapitre s’ouvre sur une évaluation actualisée du risque d’instabilité macroéconomique lié au marché du logement dans la conjoncture actuelle. Nous examinons ensuite les mesures destinées à améliorer l’offre de logements à la lumière du récent étude Barker, ainsi que d’autres initiatives prises dernièrement ou envisagées par les pouvoirs publics en vue d’influer sur la demande.

  • Selon les prévisions actuelles du gouvernement, le ratio des dépenses publiques au PIB augmentera de 5½ points de pourcentage au cours de la période de huit ans s’achevant en 2007/08, cet accroissement étant ciblé sur la santé, l’éducation et l’infrastructure de transport. Ce chapitre actualise la description de l’Étude précédente sur l’amélioration des résultats, surtout dans les domaines de la santé et de l’éducation.

  • Contrairement à la situation observée dans nombre de pays de l’OCDE, les dépenses budgétaires futures au titre des pensions publiques ne devraient pas augmenter sensiblement à mesure que la population vieillit. Les préoccupations concernent plutôt la diminution de la pension publique moyenne par rapport aux revenus du travail, ainsi que l’augmentation attendue du nombre de retraités recevant des allocations sous condition de ressources.

  • Le taux d’emploi des femmes est passé de 56 % en 1971 à 70 % en 2004. Parmi les mères de deux enfants ou plus âgés de moins de 15 ans, 24 % travaillent à temps plein et 40 % à temps partiel. Avec un meilleur système de garde d’enfants, les mères seraient peut-être plus nombreuses à prendre un emploi, et pour les parents isolés en particulier, dont un sur deux est sans travail, ce qui en fait une population beaucoup plus exposée au chômage et à la pauvreté que dans les autres pays de l’OCDE, cette amélioration devrait rendre plus attrayant l’exercice d’une activité. Ce chapitre passe en revue la stratégie décennale adoptée par le gouvernement pour l’accueil des jeunes enfants et propose une série de recommandations concernant notamment l’arbitrage entre l’allongement du congé de maternité rémunéré et le développement des services d’accueil, ainsi que les modalités du crédit d’impôt accordé aux parents en activité pour les frais de garde de leurs enfants.

  • Sept pour cent des hommes âgés de 25 à 54 ans sont aujourd’hui inactifs, soit une proportion bien plus forte qu’il y a 30 ans. La croissance soutenue que l’on observe depuis la fin des années 90 a fait reculer le chômage mais pas l’inactivité, et l’on compte actuellement 2½ millions de bénéficiaires de prestations d’incapacité. Ce chapitre s’interroge sur la façon dont on pourrait aider ces personnes à revenir à l’emploi, en examinant successivement l’aide active qui leur est destinée dans le cadre du programme « Passerelles pour l’emploi » et les incitations que serait à même d’offrir une prestation d’incapacité restructurée.

  • Selon divers indicateurs, les résultats du Royaume-Uni en matière d’innovation paraissent médiocres en comparaison de ceux des autres pays. Une amélioration dans ce domaine est souvent considérée comme un moyen important de combler l’écart de productivité avec les pays les plus performants. Le présent chapitre évalue les mesures à prendre dans le cadre du plan décennal du gouvernement afin de dynamiser l’innovation. Des conditions générales favorables, une solide base scientifique et de récentes réformes de la politique de l’innovation portent à l’optimisme. Cependant, la réussite ne se juge pas uniquement à l’aune des indicateurs traditionnels, qui souvent rendent mal compte de l’innovation dans certains secteurs tels que les services à forte intensité de savoir, dans lesquels le Royaume-Uni fait preuve d’un dynamisme considérable.

  • Le niveau de qualification insuffisant d’une grande partie des travailleurs est l’un des principaux facteurs qui limitent la capacité à absorber les innovations et à adapter les méthodes de travail pour tirer profit des nouvelles technologies. Si les diplômés de l’université sont relativement nombreux en comparaison des autres pays, les qualifications intermédiaires et professionnelles sont insuffisantes, même parmi les jeunes cohortes. Dans le prolongement du chapitre sur l’innovation, le présent chapitre analyse les causes profondes de cette pénurie de qualifications intermédiaires et examine les options qui permettraient d’améliorer la formation des jeunes de 14 à 19 ans tout en développant la formation des adultes.

  • La présente annexe reprend les recommandations qui figuraient dans la précédente Étude économique, dont la version définitive a été publiée en janvier 2004, et fait le point des mesures qui ont été prises depuis, en mettant à jour les évaluations et en formulant le cas échéant de nouvelles recommandations.