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  • Cette Étude est publiée sous la responsabilité du Comité d’examen des situations économiques et des problèmes de développement (Comité EDR), qui est chargé de l’examen de la situation des pays membres.La situation économique et les politiques de l’Allemagne ont été évaluées par le Comité le 25 février 2014. Le projet de rapport a ensuite été révisé à la lumière de la discussion et finalement approuvé par le Comité plénier le 9 avril 2014.Le projet de rapport du Secrétariat a été établi pour le Comité par Andrés Fuentes Hutfilter, Andreas Kappeler et André Eid, secondé du ministère fédéral de l’Économie et de l’Énergie en Allemagne sous la direction d’Andreas Wörgötter. La recherche statistique a été assurée par Seung-Hee Koh.L’Étude précédente de l´Allemagne a été publiée en février 2012.

  • Confrontée aux crises récentes, l’économie allemande a fait preuve d’une résilience remarquable. Le chômage est son niveau le plus bas depuis la réunification, alors même que les destructions d’emplois se multiplient en Europe. Cette performance est le résultat des ambitieuses réformes menées au cours de la dernière décennie et reflète le statut de l’Allemagne, considérée comme un « refuge » pendant la crise de la zone euro. Toutes les conditions sont donc réunies pour que la croissance s’engage en Allemagne, grâce à un secteur manufacturier vigoureux et à un marché du travail robuste. La demande intérieure a contribué de manière substantielle à la croissance, mais l’excédent de balance courante demeure important. Même si les inégalités de revenu sont moins marquées que dans la plupart des économies de l’OCDE, la part des emplois faiblement rémunérés a augmenté de manière sensible. La croissance potentielle devrait ralentir en raison des évolutions démographiques au cours des 20 prochaines années.

  • La performance économique de l’Allemagne reste meilleure que celle de la plupart des pays de la zone euro, étayée par un secteur manufacturier vaste, compétitif et innovant, un marché du travail robuste et le statut du pays, qui a fait figure de « refuge » pendant la crise. Le PIB réel par habitant y est plus élevé qu’avant la crise. Il n’en demeure pas moins qu’après la baisse de la production observée à la fin de 2012, le redressement est lent, les tensions financières dans la zone euro ne s’atténuant que progressivement (graphique 1).

  • Cette annexe passe en revue les mesures prises suite aux recommandations formulées dans les Études précédentes. Elles comprennent le marché du travail, la concurrence sur les marchés des produits, le financement des dépenses de santé, l’enseignement, les finances publiques, le secteur bancaire, le potentiel de croissance dans une économie mondialisée, l’atténuation du changement climatique et la croissance verte. Les recommandations qui apparaissent pour la première fois dans la présente Étude sont présentées dans le chapitre correspondant.