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La crise économique mondiale a laissé de nombreux pays aux prises avec une croissance hésitante, des finances publiques exsangues et un chômage élevé. Dans pareil contexte économique, il n’est pas aisé pour les pouvoirs publics de maintenir la protection de l’environnement et la conservation des ressources naturelles en haut de l’échelle des priorités. Nous savons pourtant qu’il est tout simplement inenvisageable de reléguer au second rang de tels défis. La capacité de la Terre à apporter durablement des moyens d’existence à une population en rapide expansion s’amenuise, et les pressions que nous exerçons sur la planète augmentent de jour en jour. À trop malmener la nature, nous courons à la catastrophe !
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Le rapport de Coopération pour le développement 2012 de l’OCDE paraît à un moment critique pour la planète. C’est en 2012 que les dirigeants mondiaux et des milliers de participants issus des milieux gouvernementaux, du secteur privé, des ONG et d’autres groupes se sont réunis à Rio de Janeiro pour définir les moyens de faire reculer la pauvreté, de promouvoir l’équité sociale et d’assurer la protection de l’environnement. Vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992, la Conférence des Nations unies pour le développement durable Rio +20, a mis à nouveau l’accent sur la nécessité impérieuse de s’attaquer à des problèmes économiques et environnementaux pressants – en s’orientant vers une croissance plus verte et en s’attachant à répondre aux aspirations à un développement durable et à la réduction de la pauvreté que partagent tous les pays.
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John Muir, écrivain naturaliste américain du xxe siècle, a un jour déclaré : Tout est lié . Si cet axiome s’applique à la nature, il n’est encore malheureusement qu’un vœu pieux dans le monde des décisions politiques où règne une diversité d’opinions, d’objectifs et d’ambitions parfois antagonistes – en particulier à propos des enjeux environnementaux. Pour réaliser l’objectif commun d’instaurer un développement durable , nous devons impérativement améliorer la convergence de nos politiques. La Coopération pour le développement 2012 propose un passage au crible des idées et des orientations mises en avant par les responsables, les penseurs et les précurseurs qui, dans divers domaines et sphères de l’action publique, s’efforcent de faire de ce principe une réalité.
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