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Les indicateurs macroéconomiques, en particulier le PIB, dont la croissance a été supérieure à celle enregistrée dans nombre d’autres régions en 2001, autorisent une évaluation et des perspectives favorables pour les six pays d’Europe centrale et orientale en transition non membres de l’OCDE et la Fédération de Russie, auxquels ce rapport est consacré. Dans le groupe des six PECO, la part de l’agriculture dans le PIB est restée orientée à la baisse, mais sa part dans l’emploi n’a pas diminué dans les mêmes proportions et s’est même accrue dans certains pays. La production agricole brute est en hausse dans la quasi-totalité des pays examinés, y compris en Russie, où elle a augmenté pour la troisième année consécutive.
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Ce chapitre fait le point sur l’évolution de la situation macroéconomique, ainsi que de la production, des échanges et des politiques agricoles dans les pays d’Europe centrale et orientale (PECO). Il s’agit plus particulièrement des six pays non membres suivants : Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Roumanie et Slovénie. Ces six pays, ainsi que quatre pays membres de l’OCDE, à savoir la Hongrie, la Pologne, la République slovaque et la République tchèque, sont candidats à l’élargissement de l’Union européenne. Dans ces pays, les préparatifs de l’adhésion constituent une importante dynamique de réforme, même si la mise en place de régimes inspirés de la PAC avance de manière inégale. En 2001, les conditions macroéconomiques ont généralement été propices aux réformes du secteur agricole, la croissance du PIB ayant été plus élevée dans le groupe des six PECO que dans la plupart des autres pays.
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Ce chapitre fait le point sur l’évolution des politiques et des marchés agricoles dans la Fédération de Russie. Trois années de forte croissance économique ont permis à la production agricole brute de la Russie de progresser de 6.8 % en 2001, essentiellement grâce à l’expansion des productions végétales. Pour la première fois depuis le début de la période de transition, le secteur animal a lui aussi connu une embellie, qui s’explique principalement par l’accroissement de la production de lait et d’œufs. Les lopins individuels continuent d’assurer une part importante des productions animales, dont la majeure partie est destinée à l’autoconsommation. La situation financière des grandes exploitations présente des écarts de plus en plus marqués dans la plupart des régions russes. D’une part, une proportion croissante d’exploitations très rentables (22 % du nombre total d’exploitations) assure 52 % de la production commercialisée, tandis que d’autre part, 28 % des exploitations, dont la part dans la production s’établit à 6 %, sont en situation de dépôt de bilan. Presque toutes les industries alimentaires ont continué d’afficher des taux de croissance élevés, mais les transformateurs se trouvent exposés à une concurrence de plus en plus vive des produits importés. La Russie est davantage tributaire des importations de viande et de certains produits laitiers, alors qu’elle accroît par ailleurs ses exportations de céréales. Aucune évolution majeure des mesures de politique agricole n’est intervenue. Le niveau du soutien à l’agriculture, qui s’est établi à 10 %, demeure sensiblement inférieur à la moyenne de la zone de l’OCDE (31 %).
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Le présent chapitre porte sur l’évaluation du soutien à l’agriculture dans les six PECO et en Russie. En 2001, le soutien aux producteurs (ESP en pourcentage) a augmenté dans tous les pays étudiés. Globalement, les ESP de ces sept pays révèlent une diminution du soutien aux productions végétales et une hausse du soutien à l’élevage. Les prix intérieurs des productions végétales n’ont pas augmenté autant que les prix sur les marchés mondiaux ou ont diminué, d’où une baisse du soutien en faveur de ce secteur. Dans certains des pays étudiés, cela reflète en partie les effets de la réforme des politiques, qui rapprochent les prix intérieurs des cours mondiaux. Dans d’autres, la hausse des prix intérieurs des productions végétales a été contenue par la faible capacité de commercialisation des excédents exportables. En ce qui concerne le secteur de l’élevage, son évolution a essentiellement obéi à la situation des marchés de la viande. Ainsi, la multiplication des problèmes sanitaires en Europe a conduit les PECO et la Russie à interdire provisoirement les importations de viande. Cela a provoqué une hausse de la demande de certains produits locaux, et donc une augmentation des prix intérieurs, d’où un accroissement du soutien global au secteur.
Dans la plupart des six PECO et en Russie, les distorsions induites par les politiques ont en général considérablement diminué pendant la période de transition. Le soutien aux producteurs y a sensiblement régressé sous l’effet de réformes économiques importantes et il est depuis demeuré très inférieur aux moyennes de l’OCDE et de l’UE. Néanmoins, il pèse parfois plus lourd compte tenu de la place qu’occupe l’agriculture dans les économies considérées, de taille relativement modeste. Par ailleurs, les ESP moyennes de chaque pays masquent des écarts importants entre produits et les aides axées sur les prix à la production et sur les prix des intrants, responsables de distorsions, restent prépondérantes dans la structure du soutien dans les économies en transition.
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