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Depuis que les sociétés existent, les humains doivent travailler en collaboration. L’interconnexion croissante du monde nécessitera de plus en plus de personnes sachant comment collaborer. Les élèves d’aujourd’hui ont-ils les compétences requises pour travailler avec les autres ? Savent-ils écouter les autres, agir en tant que membres d’un groupe pour atteindre un objectif ?
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Les réussites et les échecs scolaires façonneront de plus en plus le sort des pays. Les mêmes méthodes éducatives ne pourront toutefois produire que les mêmes forces et faiblesses. Les élèves d’aujourd’hui grandissent dans un monde hyperconnecté par l’informatique ; demain, ils évolueront dans un marché du travail déjà profondément transformé par l’automatisation. Pour ceux qui possèdent les savoirs et savoir-faire appropriés, ces changements sont libérateurs et passionnants. Mais pour ceux qui sont insuffisamment préparés, ils peuvent impliquer un avenir professionnel vulnérable et précaire, et une vie en marge de la société.
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Le monde professionnel est aujourd’hui à la recherche de collaborateurs capables de résoudre des problèmes de concert avec leurs collègues, mais la collaboration peut être source de difficultés pour les membres d’une équipe. Le travail peut ne pas être réparti de manière équitable ou efficace, et les membres de l’équipe peuvent se voir attribuer des tâches qui ne leur conviennent pas ou ne leur plaisent pas. Des conflits peuvent surgir entre les différents membres et entraver l’élaboration de solutions créatives. La collaboration est donc une compétence en soi.
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Qu’importe-t-il de savoir et de savoir faire en tant que citoyen ? » C’est pour répondre à cette question et au besoin de données comparables à l’échelle internationale sur la performance des élèves que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a mis sur pied l’évaluation des élèves âgés de 15 ans qui a lieu tous les trois ans dans le monde, et que l’on connaît sous le nom de Programme international pour le suivi des acquis des élèves, ou PISA.
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Le monde professionnel est aujourd’hui à la recherche de collaborateurs capables de résoudre des problèmes de concert avec leurs collègues. La multiplication des emplois requérant un niveau élevé de compétences sociales s’est accompagnée d’une augmentation des salaires correspondants, indiquant une plus forte demande des employeurs pour ce type de compétences, et non un simple excédent des travailleurs qui en sont dotés. À titre d’exemple, les emplois nécessitant de solides compétences sur le plan social mais pas mathématique ont vu leur rémunération augmenter de plus de 20 %, signe de l’intérêt croissant porté par les employeurs aux compétences sociales.
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Ce chapitre introduit et expose les raisons de l’évaluation PISA 2015 de la résolution collaborative de problèmes, tout en en présentant les caractéristiques innovantes, en particulier par rapport à l’évaluation PISA 2012 de la résolution individuelle de problèmes. Il analyse le cadre de l’évaluation et propose différents exemples d’items.
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Ce chapitre explique comment l’évaluation PISA mesure les compétences des élèves en résolution collaborative de problèmes. Il définit les cinq niveaux de l’échelle de compétence de ce domaine et décrit ce que sont capables de faire les élèves qui les atteignent. Il examine en outre la relation entre la performance des élèves en résolution collaborative de problèmes et celle dans les trois principaux domaines d’évaluation PISA – sciences, compréhension de l’écrit et mathématiques –, ainsi que les liens entre la résolution collaborative et la résolution individuelle de problèmes. Il analyse enfin dans quelle mesure l’expérience des élèves en matière de TIC est liée à leur performance dans cette évaluation informatisée.
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Ce chapitre s’intéresse aux différences de performance qui, au sein des pays et économies, peuvent être liées aux caractéristiques démographiques et sociales des élèves et des établissements. Les facteurs considérés incluent le sexe des élèves, le statut socio-économique et la situation au regard de l’immigration. L’incidence de la diversité des élèves sur la performance en résolution collaborative de problèmes est également examinée.
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Ce chapitre décrit les réponses au questionnaire « Élèves », qui les interrogeait sur huit facettes de leurs attitudes à l’égard de la collaboration. Il examine ensuite les différences d’attitudes entre plusieurs groupes d’élèves, et la relation entre les attitudes à l’égard de la collaboration et d’autres attitudes vis-à-vis de l’apprentissage et de l’école présentées dans les Résultats du PISA 2015 (Volume III) : Le bien-être des élèves (OCDE, 2017). Il se conclut par l’analyse de la relation entre les attitudes à l’égard de la collaboration et la performance à l’évaluation PISA 2015 de la résolution collaborative de problèmes.
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Ce chapitre examine différentes activités des élèves susceptibles d’être liées à leurs attitudes à l’égard de la collaboration et à leur aptitude à résoudre des problèmes de manière collaborative. Parmi les facteurs analysés, citons la participation des élèves à des activités physiques, des cours d’éducation physique et des activités extrascolaires, leurs absences ou leur manque de ponctualité à l’école, ainsi que leur fréquentation d’une structure préprimaire.
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Ce chapitre examine l’impact de relations positives parmi et entre les élèves, les enseignants, les chefs d’établissement, les parents et la collectivité au sens large sur les compétences des élèves en résolution collaborative de problèmes et leurs attitudes à l’égard de la collaboration. Il tente ainsi de répondre à la question suivante : une bonne entente et une solide coopération de l’ensemble des acteurs scolaires en vue d’atteindre des objectifs communs aident-elles les élèves à développer leurs propres compétences en résolution collaborative de problèmes.
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La plupart des gens seront appelés à travailler de concert avec d’autres tout au long de leur vie, tant professionnelle que privée. Consciente de cette nécessité, l’enquête PISA a mis au point une évaluation destinée à mesurer l’aptitude des élèves à résoudre des problèmes de manière collaborative. Sur la base de cette évaluation, ce chapitre présente une série de recommandations stratégiques susceptibles de permettre une amélioration des compétences de collaboration et des attitudes à l’égard de celle-ci.