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  • Amener les citoyens à acquérir les connaissances et compétences dont ils ont besoin pour exploiter tout leur potentiel, contribuer à un monde de plus en plus interconnecté et, à terme, transformer de meilleures compétences en une vie meilleure est au coeur des préoccupations des responsables politiques du monde entier. Les résultats de l’Évaluation de l’OCDE des compétences des adultes montrent que les plus compétents d’entre eux ont non seulement deux fois plus de chances de travailler et près de trois fois plus de chances d’avoir une rémunération supérieure au salaire médian que leurs pairs peu compétents, mais aussi plus de chances de s’investir dans le bénévolat, de se dire en bonne ou en excellente santé, de se considérer davantage comme des acteurs que comme des objets des processus politiques, et de faire confiance à autrui. Dans l’action publique, l’équité, l’intégrité et l’inclusivité dépendent donc toutes des compétences des citoyens.

  • Une bonne compréhension des sciences et des technologies qui en découlent est indispensable, non seulement pour ceux dont la carrière en dépend directement, mais aussi pour tous les citoyens soucieux de prendre position de manière éclairée dans les nombreuses questions qui agitent notre monde aujourd’hui. Qu’il s’agisse du maintien d’un régime alimentaire sain, des coûts et bénéfices des organismes génétiquement modifiés, de la lutte contre l’impact catastrophique du réchauffement climatique ou encore de la gestion des déchets dans les grandes villes, la science est omniprésente dans notre vie.

  • « Qu’importe-t-il de savoir et de savoir faire en tant que citoyen ? » C’est pour répondre à cette question et au besoin de données comparables à l’échelle internationale sur la performance des élèves que l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a mis sur pied l’évaluation des élèves âgés de 15 ans qui a lieu tous les trois ans dans le monde, et que l’on connaît sous le nom de Programme international pour le suivi des acquis des élèves, ou PISA. L’enquête PISA évalue dans quelle mesure les élèves qui approchent du terme de leur scolarité obligatoire possèdent certaines des connaissances et compétences essentielles pour participer pleinement à la vie de nos sociétés modernes. L’enquête se concentre sur des matières clés des programmes scolaires, à savoir les sciences, la compréhension de l’écrit et les mathématiques. Les compétences des élèves sont également évaluées dans un domaine novateur (la résolution collaborative de problèmes, en 2015). L’enquête PISA ne cherche pas simplement à évaluer la faculté des élèves à reproduire ce qu’ils ont appris, mais vise aussi à déterminer dans quelle mesure ils sont capables de se livrer à des extrapolations à partir de ce qu’ils ont appris et d’utiliser leurs connaissances dans des situations qui ne leur sont pas familières, qu’elles soient ou non en rapport avec l’école. Cette approche reflète le fait que les économies modernes valorisent davantage la capacité des individus à utiliser leurs connaissances, plutôt que ces connaissances en tant que telles.

  • Ce chapitre définit la notion de culture scientifique et explique la façon de l’évaluer dans l’enquête PISA 2015. Il montre en outre si les pays parviennent à amener tous leurs élèves au seuil de compétence en sciences. Atteindre ce seuil de compétence à la fin de la scolarité obligatoire, c’est être au moins capable d’avancer des thèses plausibles pour expliquer des phénomènes scientifiques dans des contextes familiers et de tirer des conclusions probantes de données dérivées de recherches simples. Ce chapitre montre aussi dans quelle mesure les jeunes adultes ont acquis un esprit scientifique ou, en d’autres termes, des dispositions positives à l’égard des méthodes scientifiques d’investigation et des débats sur des sujets scientifiques

  • Ce chapitre porte sur l’engagement des élèves en sciences et leurs attitudes à l’égard des disciplines scientifiques, analysés sur la base de leurs réponses au questionnaire contextuel PISA. Il examine les différences chez les élèves en termes d’aspirations professionnelles, d’activités scientifiques, de motivation intrinsèque et extrinsèque à l’idée d’apprendre en sciences, et d’efficacité perçue en sciences. Il montre en quoi les attitudes des élèves à l’égard de la science sont associées à leur aspiration à faire des études ou une carrière en rapport avec les sciences ou les technologies, en particulier chez les élèves très performants en sciences, et en quoi leur perception de leurs aptitudes en sciences est associée à leur performance en sciences.

  • Dan's quelle mesure les élèves de 15 ans sont-ils capables de comprendre et d’utiliser des textes écrits, d’y réfléchir et de s’y engager ? Ce chapitre compare les performances des pays et économies en compréhension de l’écrit en 2015, et analyse leur évolution entre les évaluations PISA. Il met en évidence les différences de performance entre les filles et les garçons.

  • Ce chapitre compare les performances des pays et économies en mathématiques en 2015, et analyse leur évolution depuis 2003. L’évolution depuis l’enquête PISA 2012, dont les mathématiques étaient le domaine majeur d’évaluation, est mise en évidence. Ce chapitre analyse aussi les différences de performance en mathématiques entre les sexes.

  • Ce chapitre définit les deux dimensions de l’équité dans l’éducation : l’inclusion et l’égalité. Il commence par aborder l’accès des jeunes de 15 ans à l’éducation dans les pays et économies participant à l’enquête PISA, puis montre en quoi leur statut socio-économique et leur établissement influent sur leur performance et leurs attitudes à l’égard de la science.

  • Ce chapitre examine les écarts de performance et les différences d’attitudes des élèves à l’égard de la science dans l’enquête PISA 2015 en fonction de leur statut au regard de l’immigration. Il aborde les récentes tendances migratoires dans les pays et économies participant à l’enquête PISA, et dégage les facteurs associés à l’obtention de faibles résultats chez les élèves issus de l’immigration, notamment la concentration du désavantage dans les établissements fréquentés par ces élèves.

  • De solides bases en culture scientifique ne sont pas seulement nécessaires pour les élèves qui souhaitent devenir scientifiques ou ingénieurs. En effet, tous les jeunes doivent comprendre la nature de la science et l’origine des connaissances scientifiques afin de devenir de meilleurs citoyens et des consommateurs avisés. Ce chapitre analyse les conséquences sur les politiques et pratiques éducatives des disparités relatives à la performance des élèves, à leurs attitudes vis-à-vis de la science et à leur aspiration à embrasser une carrière scientifique.