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  • Il ressort des enquêtes auprès des ménages qu’être en bonne santé est un déterminant important du bien-être de la population. Généralement, les personnes en bonne santé bénéficient aussi d’un meilleur accès au système éducatif et sont plus productives durant une période plus longue de leur vie, ce qui favorise la croissance économique. Être en bonne santé dépend en partie des choix de mode de vie et de facteurs socioéconomiques. Mais il est aussi très important de traiter les maladies de manière efficace et les ressources médicales sont un déterminant crucial de la longévité. Et celle-ci a augmenté rapidement – de quatre ans en moyenne dans l’OCDE – depuis 1990.

  • Améliorer les systèmes de santé tout en endiguant les coûts est un objectif essentiel dans la plupart des pays de l’OCDE. La crise économique et financière récente pèse lourdement sur les situations budgétaires – avec une dette publique brute qui, d’après les projections, devrait dépasser 100 % du PIB dans la zone de l’OCDE en 2011 – et a accru la nécessité d’améliorer l’efficience des dépenses publiques. Les dépenses publiques de santé, qui représentent en moyenne 6 % du PIB, sont un des chapitres de dépenses les plus importants. En outre, le coût des soins de santé augmente rapidement, sous l’effet du vieillissement de la population, de l’augmentation des prix relatifs de ce secteur et des progrès coûteux de la technologie médicale. On estime que les dépenses publiques de santé pourraient augmenter de 3.5 à 6 points de pourcentage du PIB d’ici 2050 dans la zone de l’OCDE. Dans ce contexte, il sera essentiel d’exploiter des gains d’efficience pour répondre à la croissance rapide de la demande de soins sans entraîner les finances publiques sur une voie insoutenable.

  • Ce chapitre présente les principales tendances de l’état de santé dans les pays de l’OCDE et examine les avantages et inconvénients de l’utilisation de différents indicateurs de résultats du système de santé. Il décrit ensuite l’évolution récente et les différences entre les pays en ce qui concerne les ressources investies dans le secteur de la santé, mesurées soit par les dépenses, soit par des indicateurs de volume ou d’activité.

  • Ce chapitre examine comment mesurer l’efficacité des systèmes de santé. Il passe en revue les définitions de l’efficacité et évalue les avantages et les inconvénients des différentes approches adoptées pour la mesurer. Il présente ensuite des estimations de l’efficacité, en tenant dûment compte de l’impact des facteurs socioéconomiques et du mode de vie sur l’état de santé. Il compare enfin les résultats obtenus pour les pays de l’OCDE à d’autres indicateurs de performance.

  • Ce chapitre présente des indicateurs des institutions et des politiques de la santé, sur la base de nouvelles données collectées par l’OCDE. L’accent est mis sur les politiques et les caractéristiques institutionnelles qui influent le plus sur l’offre et la demande de soins, sur l’équité d’accès et sur la capacité des gouvernements à maîtriser les dépenses publiques. Ce chapitre présente les scores des pays de l’OCDE pour chacun des 20 indicateurs des politiques et des institutions de la santé.

  • Après un bref aperçu des typologies existantes, ce chapitre présente une caractérisation empirique des systèmes de santé fondée sur les nouveaux indicateurs des politiques et institutions de santé de l’OCDE. Six groupes de pays, à l’intérieur desquels les institutions sont assez similaires, ont été identifiés. Aucun de ces systèmes de santé ne réussit uniformément mieux qu’un autre à améliorer l’état de santé de la population avec un bon rapport efficacité-coût. Il ressort toutefois de ce chapitre que les comparaisons internationales permettent de mettre en lumière les points forts et les points faibles de chaque pays et les réformes qui pourraient générer des gains d’efficience.