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Les Perspectives économiques de la mer Noire et de l’Asie centrale (PEMNAC) présentent un panorama des évolutions économiques intervenues récemment dans les 17 pays de l’Organisation de la coopération économique de la mer Noire (CEMN) et d’Asie centrale (AC). Les douze pays de la CEMN sont l’Albanie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Bulgarie, la Géorgie, la Grèce, la Moldavie, la Roumanie, la Russie, la Serbie, la Turquie et l’Ukraine, et les cinq pays d’Asie centrale sont le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et le Turkménistan. Les pays CEMN-AC forment un continuum géographique, et leur situation au coeur du bloc continental eurasien en fait une région pivot sur le plan économique et géopolitique. Il n’existe encore cependant aucune source unique compilant régulièrement les données et les analyses sur cette région. Ces Perspectives régionales entendent pallier cette lacune.
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Compte tenu de l’hétérogénéité des pays CEMN-AC, la présente étude macro-économique les classe en trois groupes. L’Organisation de coopération économique pour la mer Noire rassemble des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire de la tranche inférieure (Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Moldavie et Ukraine), ainsi que des pays à revenu intermédiaire ...
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Malgré une croissance économique soutenue, parfois parmi les plus élevées au monde ces dernières années, la CEMN-AC souffre d’un malaise profond. La partie II de ces Perspectives économiques évalue les niveaux de satisfaction des habitants de la région et analyse les liens entre l’intégration des économies réformées dans l’économie mondiale, ainsi que leur capacité à créer des emplois et à améliorer le bien-être de leur population. Cette publication se concentre...
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Dans les années 1990, dans les pays en transition de la CEMN-AC, la politique économique a été dictée par une mission fondamentale : instaurer une économie de marché. Tous les pays n’ont pas procédé au même rythme et avec la même envergure à la libération des prix, à la stabilisation de la monnaie et à la restructuration des entreprises, et la polémique a fait rage entre partisans de la thérapie de choc et ceux de la méthode douce. Cependant, dans la pratique, les différences ont été plus complexes. Ces pays n’ont pas pris entièrement conscience de l’importance cruciale des institutions et tous ont été lents à les réformer.
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