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La pandémie de COVID-19 nous a rappelé avec force que, quelle que soit l’ingéniosité que nous déployons pour planifier notre avenir, il se fera toujours un plaisir de nous surprendre. Alors que l’épidémie de COVID‑19 flambait à travers le monde, la fermeture des écoles et le passage à l’enseignement en ligne se sont imposés face à la crise, et on ne compte plus les exemples de ceux qui se sont dévoués corps et âme pour assurer la continuité pédagogique, même dans les régions les plus reculées.
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De nos jours, le fossé se creuse de plus en plus entre les impératifs de croissance économique et les ressources limitées de notre planète, la richesse exponentielle de quelques-uns et la quête de bien-être de tant d’autres. L’évolution des technologies a beau être toujours plus rapide, l’urgence des besoins sociaux persiste et, malgré l’essor de la connectivité, nombreux sont ceux livrés à eux-mêmes et sans moyen de faire entendre leur voix.
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Quel impact le changement climatique aura-t-il sur nos établissements d'enseignement au cours de la prochaine décennie ? Nos systèmes de recherche et d’innovation sont-ils prêts pour une ère placée sous le signe d’une science mondiale, ouverte et à forte composante numérique ? Quelles sont les implications de la diversité et de l’individualisme croissants de nos sociétés pour l’école ?
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Si la croissance économique a permis d’améliorer le niveau de vie d’innombrables personnes, la durabilité sociale et environnementale reste néanmoins un défi. L’éducation peut, à cet égard, favoriser notre adaptabilité dans une économie mondiale en constante mutation et encourager notre réflexion sur le type d’avenir que nous souhaitons faire advenir. Ce chapitre se propose d’examiner ces thématiques sous cinq angles :- Une prospérité croissante : analyse le rôle de la croissance économique dans l’amélioration du niveau de vie et la réduction de l’extrême pauvreté.- Une nouvelle source de croissance : présente un nouveau moteur de croissance économique – l’investissement dans les actifs incorporels.- Pressions démographiques : étudie les pressions exercées par le vieillissement des populations sur la durabilité budgétaire et sociale.- Une révolution de la croissance ? : met en regard le passage aux énergies renouvelables et l’augmentation de la consommation d’énergie et de la dépendance aux combustibles fossiles.- Vers l’infini et au-delà : examine les bénéfices et défis potentiels de l’essor de l’économie spatiale.Au gré d’une série de questionnements et de scénarios, ce chapitre étudie les interactions entre ces grandes tendances et l’éducation et son avenir. Il analyse en outre les implications potentielles de la pandémie de COVID-19, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme.
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Notre quotidien évolue, tant au travail qu’à la maison. L’éducation peut continuer à nous accompagner dans notre épanouissement personnel et professionnel. Mais quel avenir envisageons-nous pour nous-mêmes et nos communautés ? Ce chapitre se propose d’examiner ces thématiques sous cinq angles :- Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? : analyse les tendances en matière de temps de travail et de temps libre.- De nouveaux emplois pour une nouvelle ère ? : examine l’essor des formes de travail atypiques, telles que l’emploi temporaire et le travail indépendant en ligne.- La quantification de nos existences : analyse les modalités de notre relation à nous-mêmes et aux autres par le biais du tracking et des relations numériques.- Les familles du XXIe siècle : présente les changements dans les structures familiales et l’évolution de la répartition des tâches liées à la reproduction et aux soins au sein des ménages.- La qualité de vie : examine notre qualité de vie à travers le prisme de la sécurité personnelle et des conditions de logement.Au gré d’une série de questionnements et de scénarios, ce chapitre étudie les interactions entre ces grandes tendances et l’éducation et son avenir. Il analyse en outre les implications potentielles de la pandémie de COVID-19, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme.
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Précieux appuis pour la prise de décision et la résolution de problèmes, le progrès scientifique et la recherche peuvent néanmoins également être source de nouvelles incertitudes. L’éducation nous transmet des connaissances et contribue à renforcer les valeurs et compétences dont nous avons besoin pour que chacun puisse y donner sens dans son propre contexte. Ce chapitre se propose d’examiner ces thématiques sous cinq angles :- Sociétés du savoir : examine l’expansion de la production, de la diffusion et de l’utilisation des connaissances.- Les données sont-elles trop puissantes pour échouer ? : explore la place de l’intelligence artificielle et des données dans le processus décisionnel.- Vers une science plus ouverte : met en lumière les nouvelles formes de production et de diffusion scientifiques.- La gouvernance de la connaissance : explore l’expansion de la recherche et la manière dont les pouvoirs publics l’orientent et l’encouragent.- La vérité aux puissants : examine le rôle du savoir des experts et des profanes au sein des démocraties actuelles.Au gré d’une série de questionnements et de scénarios, ce chapitre étudie les interactions entre ces grandes tendances et l’éducation et son avenir. Il analyse en outre les implications potentielles de la pandémie de COVID-19, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme.
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À l’heure de la mondialisation et de la transformation numérique, le pouvoir des institutions traditionnelles connaît un certain recul, tandis que de nouvelles identités et formes d’appartenance font leur apparition. Dans ce contexte, l’éducation peut contribuer à répondre aux besoins des apprenants et de leurs communautés dans toute leur diversité, tout en cultivant des compétences globales. Ce chapitre se propose d’examiner ces thématiques sous cinq angles :- Chacun sa route : examine le déclin des institutions traditionnelles et la montée de l’individualisme.- Le monde n’est pas si vaste, après tout :analyse le phénomène de diversification au sein des nations et de coopération multilatérale.- À vos idées ! : explore l’évolution des formes d’engagement civique et politique.- Tous pour un et un pour tous : examine l’évolution des droits et opportunités des personnes LGBTI+ et handicapées.- Nous dans toute notre multiplicité : explore le rôle des plateformes numériques dans la formation des identités et des communautés.Au gré d’une série de questionnements et de scénarios, ce chapitre étudie les interactions entre ces grandes tendances et l’éducation et son avenir. Il analyse en outre les implications potentielles de la pandémie de COVID-19, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme.
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Notre relation au monde naturel a connu de profondes évolutions au fil du temps. L’éducation peut, à cet égard, jouer un rôle clé en aidant chacun d’entre nous à entretenir une relation saine et durable avec nous-mêmes et notre environnement. Ce chapitre se propose d’examiner ces thématiques sous cinq angles :- Il n’y a pas de planète B : nous alerte sur le rythme insoutenable auquel nous consommons les ressources naturelles.- Le monde naturel : explore les efforts que nous déployons pour protéger les écosystèmes naturels face à l’essor de l’urbanisation.- Nourrir le débat : examine les tendances en matière de production et de consommation alimentaires.- Notre corps humain : explore les progrès réalisés dans le domaine de la médecine et des technologies d’augmentation de l’humain.- Personne ne vit dans le cyberespace : examine l’essor de la communication et de la réalité virtuelles, tout en nous rappelant qu’un smiley câlin ne vaudra jamais la chaleur d’une véritable étreinte.Au gré d’une série de questionnements et de scénarios, ce chapitre étudie les interactions entre ces grandes tendances et l’éducation et son avenir. Il analyse en outre les implications potentielles de la pandémie de COVID-19, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme.