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Chronique ONU - Volume 49, Issue 3, 2011
Volume 49, Issue 3, 2011
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La solution impérative: créer des passerelles entre le monde musulman et le monde occidental
Author: Ali GomaaBeaucoup semblent penser que le monde contemporain dans lequel nous vivons est dominé par l’émergence de ce qu’on appelle communément le « choc des civilisations ». Les partisans de ce discours ont trouvé la confirmation de leurs points de vue en montrant l’hostilité et l’animosité grandissantes entre les régions culturelles, surtout entre le monde islamique et le monde occidental, mais aussi au-delà – ce qui a défini les 25 dernières années du XXe siècle et la première décennie du XXIe siècle.
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Unis dans la diversité: l’approche intégrée aux relations interculturelles
Author: Hans KöchlerDans l’histoire des relations institutionnalisées entre États, la sauvegarde de la paix et de la stabilité a toujours été une préoccupation majeure, un idéal également énoncé dans le préambule de la Charte des Nations Unies. Le fossé entre l’idée de la paix et la réalité des tensions et des conflits s’est révélé être un défi majeur pour l’Organisation mondiale depuis sa création après la Seconde guerre mondiale, et ce défi n’est pas seulement dû à des intérêts politiques et économiques divergents. Les situations de conflit surviennent souvent dans un cadre complexe de relations historiques, sociales, culturelles et politiques entre les communautés; en conséquence, elles doivent être traitées de manière intégrée en examinant tous les aspects. Afin de « pratiquer la tolérance, vivre en paix l’un avec l’autre dans un esprit de bon voisinage », comme le proclament les peuples des Nations Unies dans le préambule de la Charte, nous devons d’abord nous comprendre les uns les autres ou promouvoir une meilleure compréhension du mode de vie et de l’identité socioculturelle de chacun. Cela n’est possible que si nous avons une certaine connaissance des diverses cultures et traditions ainsi que des différents systèmes de valeurs. Cette vérité est également inscrite dans la Constitution de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) selon laquelle « l’incompréhension mutuelle des peuples a toujours été, au cours de l’histoire, à l’origine de la suspicion et de la méfiance entre nations, par où leurs désaccords ont trop souvent dégénéré en guerre ».
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Dialogue entre les civilisations: contextes et perspectives
Author: Seyed Mohammad KhatamiBien que le dialogue soit une idée humaine depuis les anciens temps, « le dialogue entre les civilisations » est devenu une idée répandue et partagée et est apparu comme un atout symbolique en raison de sa présentation appropriée et opportune. Même les attaques terroristes du 11 septembre 2001, qui ont eu lieu l’année qui avait été désignée l’Année pour le dialogue entre les civilisations, donnant lieu à une montée en puissance du discours de la violence et de la guerre au détriment du discours de la paix et du compromis, n’ont pas empêché le monde de poursuivre le dialogue des cultures dans divers domaines pratiques. Lorsque le paradigme existant est celui de la guerre, de la domination et de la violence, la voix de la paix, du dialogue et du compromis doit se faire entendre dans le monde. L’adhésion générale à la proposition de désigner l’année 2001 l’Année du dialogue entre les civilisations par l’Assemblée générale revêtait une très grande importance. Le fait que la proposition ait été acceptée par consensus indiquait que dans leur fort intérieur, les puissances, qu’elles soient les oppresseurs ou les opprimées, jugeaient la situation politique internationale inquiétante. Plus important encore, la réponse positive de l’opinion publique à cette proposition, en particulier des intellectuels, des philosophes, des universitaires et des hommes politiques, ainsi que des cercles sociaux, a été impressionnante.
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Les droits de l’homme comme une façon de vivre
Author: Shulamith KoenigEn 2008, à l’occasion du soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le groupe des droits de l’homme appelé les Aînés, fondé et dirigé par Nelson Mandela, a lancé un message retentissant proclamant que « chaque être humain a des droits ». Cette déclaration rappelle celle de Voltaire qui, lorsqu’on lui a demandé ce qu’il fallait faire au sujet des droits de l’homme, a répondu « les faire connaître au peuple ». Ayant facilité depuis 25 ans l’apprentissage et l’intégration des droits de l’homme comme une façon de vivre dans plus de 60 pays, j’ai envoyé une note aux Aînés disant « Mais les êtres humains les connaissent-ils ? Non. La plupart les ignorent ! » Il est donc impératif d’ajouter au message lancé par les Aînés que les êtres humains doivent apprendre à les connaître et à les considérer comme une façon de vivre. Cela ne suffit pas d’avoir des droits de l’homme, il faut que chaque être humain puisse en jouir et soit guidé dans sa vie par les cadres relatifs aux droits de l’homme, offrant aux femmes la possibilité de participer sur un pied d’égalité à la prise de décision pour réaliser une transformation économique et sociale durable. Il n’y a pas d’autres choix.
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Concilier des cultures différentes: les particularités propres à chaque sexe
Author: Ingrid MosesLe sujet traité ici comporte trois concepts qui sont ouverts à toutes sortes d’interprétation, sont accompagnés de jugements de valeur et de stéréotypes et suscitent des espoirs – la conciliation, la diversité des cultures et les particularités propres à chaque sexe. Je pourrais l’aborder à partir de nombreux points de vue. Nous pourrions parler de la diversité culturelle dans les comportements et les pratiques par rapport à l’éducation et à la formation des filles et des femmes, à leurs droits en matière de santé, à leur autonomisation économique et à leur participation en tant que citoyennes, à la tolérance et aux actes de violence dont elles sont victimes ainsi qu’au rôle des femmes dans le travail par-delà les clivages culturels.
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Le reggae, une force de dialogue
Author: Linda AïnoucheDans les années 1960, la popularité du reggae s’est affirmée avec le mouvement de résistance contre l’impérialisme. Le reggae est né à Kingston, en Jamaïque, a conquis le monde et a acquis un caractère emblématique rastafari, mais sa nature fondamentale reste méconnue.
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Un dialogue par le biais du service: contribuer au changement tout en créant des liens d’amitié
Author: Chuck RootSi nous voulons trouver des solutions aux problèmes majeurs auxquels le monde est confronté, comme mettre fin à la guerre et s’assurer que chacun mange à sa faim, il faudra la participation de millions de personnes dans le monde qui devront comprendre l’interconnectivité des peuples, se soucier d’autrui et maintenir les normes éthiques les plus élevées tout en recherchant des solutions. En d’autres termes, nous avons besoin de citoyens du monde pour communiquer entre nous. Mais comment trouver ces personnes et les former ?
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Une mentalité fermée dans un monde ouvert Concilier la propriété intellectuelle et l’intérêt public à l’âge numérique
Author: Nalaka GunawardeneIl y a une dizaine d’années, Neil Curry, le producteur britannique de documentaires installé en Afrique du Sud, a réalisé un film magnifique intitulé The Elephant, the Emperor and the Butterfly Tree (2003) sur l’écosystème complexe des régions boisées de mopanes en Afrique. Ce film passionnant a reçu de nombreux prix dans les festivals de films sur l’environnement et l’histoire naturelle.
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Intégrer la passion dans l’éducation au développement durable
Author: June GormanOn peut dire que la passion humaine est la source de la vie et du progrès. Mais, lorsqu’elle pervertit la raison, produit des comportements compétitifs et agressifs malsains ou donne lieu à la cupidité, elle est source de souffrances, de conflits, de cruautés, de douleur et de destruction que les êtres humains s’infligent les uns aux autres. En fait, l’aspect créatif et l’aspect destructeur de la passion font partie intégrante de la nature humaine, mais en tant qu’éducatrice je me demande de plus en plus comment les différencier. Comment pouvons-nous apprendre ou réapprendre à surmonter les peurs de la différence et du changement qui sont profondément ancrées en nous ? Comment développer les centres de l’empathie, de la compréhension de l’autre et de la communication bienveillante qui ont été récemment localisés dans le cerveau – le siège des intelligences émotionnelles et sociales qui concilient de manière très efficace les différences et les différentes cultures – en apprenant les uns des autres afin de déterminer les meilleurs moyens d’assurer la viabilité de la planète ? Nous pourrions ainsi créer le type d’éducation dans le domaine du développement durable qui renforcerait notre volonté de nous protéger ainsi que notre planète afin de sauver l’humanité entière.
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Comment ASPIRE peut promouvoir le dialogue entre les civilisations
Author: Kyle JeremiahTrois milliards de jeunes ont fait front lors de la séance plénière d’ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Sommet Rio +20) qui s’est tenue à Rio de Janeiro en juin dernier. Ils ont demandé un changement et appelé les dirigeants mondiaux à prendre des mesures pour assurer un avenir durable à nos enfants et à nos petits-enfants. Ces trois milliards de jeunes de moins de 25 ans, dont certains avaient l’accent néo-zélandais, se sont exprimés d’une voie docile, mais ferme. De fait, Britanny Trilfford, 17 ans, a fait savoir aux dirigeants que nous ne pouvions pas accepter de nouvelles promesses qui ne seront pas tenues. Elle aurait pu les attaquer sur la question de l’environnement. Mais tandis qu’elle prenait la parole à la Conférence, les jeunes en Europe avaient des difficultés à trouver un emploi dans une région aux abois, mise à mal par la crise de la dette, les jeunes du Moyen-Orient tentaient de retrouver leurs repères après les soulèvements des pays arabes et les tensions causées par un programme d’armes nucléaires présumé en Iran continuaient d’agiter les esprits, alors que les sanctions imposées par les puissances occidentales continuaient d’affecter les nombreux jeunes de ce pays.
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Ce que l’ONU peut faire pour promouvoir le dialogue entre les civilisations
Author: Hans d’OrvilleL’année 2011 a marqué une décennie depuis que l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré l’année 2001 l’Année du dialogue entre les civilisations. Cette année 2011a également été le dixième anniversaire de l’une des attaques terroristes les plus traumatisantes des temps modernes. Ces deux événements, qui ont eu lieu la même année, montrent, plus que tout la nécessité d’un engagement ferme de tous les États Membres des Nations Unies de réduire et d’éliminer toute notion d’un « choc des civilisations » mal défini qui est plutôt un « choc des ignorances », par le biais d’un vrai dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples. Le dialogue n’est pas seulement une « riposte nécessaire au terrorisme – c’est, à certains égards, un antidote » et l’un des moyens le plus efficaces « pour faire appel à ce que l’humanité a de meilleur ». Cela veut dire instaurer un dialogue et accepter qu’aucun groupe ne détienne à lui seul la vérité. « Le conflit commençant là où le dialogue cesse », il est essentiel de trouver les moyens de contrer la fragmentation politique et de rechercher un terrain d’entente. L’idéal d’un dialogue authentique entre les peuples appartenant à des cultures et à des civilisations différentes a toujours été maintenu et est resté une force directrice. Il faut seulement l’adapter à un paysage politique qui évolue à l’ère de la mondialisation.
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