Les questions de sûreté font partie des priorités politiques de nombreux Gouvernements en raison du sentiment largement répandu que la sûreté est de plus en plus exposée aux actes de malveillance, notamment aux attaques terroristes. Bien que le terrorisme soit un phénomène ancien et que des mesures soient en place pour préserver ou renforcer la sûreté, on a redoublé d’efforts pour améliorer celle-ci à la suite d’événements majeurs, parmi lesquels les attentats du 11 septembre 2001. Dans ce contexte, on veille de très près au maintien de la sûreté des transports pour deux raisons : d’une part, beaucoup d’infrastructures et de véhicules de transport constituent des cibles de choix pour une attaque terroriste en raison de la concentration de victimes potentielles ; d’autre part, les transports peuvent être utilisés comme vecteurs d’attaques terroristes, par exemple en permettant l’entrée d’armes au niveau des ports ou le détournement d’avions à des fins meurtrières. Dans tous les cas, le fait qu’il est difficile de protéger les nombreuses cibles potentielles tout en préservant la fluidité de fonctionnement des transports accentue l’intérêt que présentent ceux-ci en tant que cibles.