Migrations, transferts de fonds et développement
Cette publication présente l'état actuel des transferts de fonds des travailleurs immigrés vers leur pays d'origine, à savoir leur ordre de grandeur et leur influence économique. En 2004, les transferts de fonds ont dépassé le volume de l’aide publique au développement dans plusieurs pays d’émigration : ils ont atteint 126 milliards USD selon les estimations du FMI.
Cet ouvrage examine les canaux utilisés pour la collecte de ces fonds, le rôle des systèmes bancaires et des autres institutions financières, l'introduction des nouvelles technologies et leur impact sur la collecte, l'acheminement des fonds transférés et la réduction des coûts. L'accent est mis aussi sur les différentes démarches participatives des migrants, des organisations non gouvernementales, des pays d'accueil et des pays d'origine. Celles-ci ont pour objet d'ouvrir des voies nouvelles aux politiques d'aide au développement, aux politiques publiques de co-développement et au rôle direct que les migrants peuvent jouer au niveau local.
Plusieurs pays ou régions font l'objet d'une attention particulière : les pays d'Europe du Sud, le Mexique, la Turquie, les pays du Maghreb et d'Afrique sub-saharienne, les Philippines et certains pays d'Amérique latine.
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Principaux canaux et coûts des transferts de fonds : Le cas de la Turquie
Les premiers mouvements de main-d’oeuvre turque ont fait suite à la convention bilatérale conclue entre la République fédérale d’Allemagne et la Turquie, le 30 octobre 1961. Pour l’Allemagne, le principal objectif de cette convention était de combler, dans les industries en essor durant la période d’après-guerre, l’insuffisance de main-d’oeuvre grâce à l’immigration.
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