Science, technologie et industrie : Perspectives de l'OCDE 2010
De grandes attentes reposent sur la technologie et l’innovation pour assurer une reprise économique rapide et durable. Mais quelles sont les implications pour la politique de la science et de l’innovation ? Quelles mesures les pays prennent-ils pour renforcer leurs capacités à cet égard ? Quelle place les pays émergents sont-ils appelés à occuper dans le paysage de la science, de la technologie et de l’innovation ?
Science, technologie et industrie : Perspectives de l’OCDE 2010 fait le point sur les principales tendances concernant la science, la technologie et l’innovation dans les pays de l’OCDE et dans un certain nombre de grandes économies émergentes comme l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et la Russie. Au moyen des données et indicateurs les plus récents, cette publication aborde des thèmes qui sont au cœur des préoccupations des responsables de la politique économique : performances en matière de science et d’innovation ; évolutions des politiques nationales de la science, de la technologie et de l’innovation ; conception et évaluation des politiques d’innovation, y compris les interactions des différentes mesures et leur dosage. On trouvera également dans ces Perspectives, pour chaque pays, un profil individuel de ses performances en matière de science et d’innovation, situées dans le contexte propre au pays et par rapport à ses enjeux stratégiques.
- Click to access:
-
Click to download PDF - 4.69MBPDF
-
Click to Read online and shareREAD
Espagne
Le profil de l’Espagne en matière de science et d’innovation présente un certain nombre de points forts et témoigne d’améliorations en 2007 et 2008, en dépit d’une situation économique difficile. Les dépenses intérieures brutes de R-D (DIRD) ont augmenté régulièrement entre 2000 et 2008, passant de 0.9 % à 1.4 % du PIB, avec une forte croissance annuelle moyenne en termes réels, de 8.4 %. En 2007, le secteur des entreprises a financé 46 % du total des DIRD, un chiffre légèrement en hausse par rapport à celui enregistré dix ans plus tôt. La part financée par l’État a également progressé pour atteindre 44 %, contre 39 % en 2000. Les dépenses intra-muros de R-D du secteur des entreprises (DIRDE) se sont établies à 0.74 % du PIB, un pourcentage inférieur à la moyenne de l’OCDE. Toutefois, l’intensité de capital-risque a augmenté substantiellement jusqu’à atteindre 0.13 % du PIB en 2008, un niveau supérieur à la moyenne.
- Click to access:
-
Click to download PDF - 269.06KBPDF
-
Click to Read online and shareREAD