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Le commerce des services d’enseignement supérieur, sous ses formes diverses et multiples, dépasse et remet en cause les cadres réglementaires nationaux de l’enseignement supérieur, y compris les systèmes nationaux d’assurance de la qualité et d’accréditation. De nouvelles formes internationales d’assurance de la qualité et d’accréditation constituent donc des éléments essentiels de régulation d’un marché international de l’enseignement supérieur de plus en plus orienté vers le commerce des services d’éducation. Dans cet article sont analysés quatre modèles de développement de l’assurance internationale de la qualité : 1) le renforcement des capacités des systèmes nationaux d’assurance de la qualité et d’accréditation ; 2) la promotion de l’assurance de la qualité transfrontières et la reconnaissance mutuelle de l’assurance de la qualité et de l’accréditation ; 3) le développement d’une méta-accréditation de l’assurance de la qualité et d’organismes d’accréditation à l’échelon international et mondial ; 4) la mise en place de programmes internationaux d’assurance de la qualité et d’accréditation. Les stratégies et développements actuels dans le domaine de l’assurance internationale de la qualité sont rapportés à ces quatre modèles et analysés en relation avec la question du commerce des services d’éducation.
Le commerce international de services d’éducation au niveau post-secondaire a connu une forte croissance durant la dernière décennie. Il prend la forme traditionnelle de la mobilité internationale des étudiants et des enseignants, mais aussi, de plus en plus souvent, celles de l’investissement à l’étranger d’établissements d’enseignement ou de la fourniture électronique de services d’éducation. Mis en évidence par l’inclusion des services d’éducation dans les négociations de l’Accord général sur le commerce des services au sein de l’Organisation mondiale du commerce, ces développements du commerce international de services d’éducation de niveau post-secondaire suscite beaucoup d’inquiétudes au sein des communautés enseignante et étudiante. Cet article analyse les défis et les opportunités que le commerce international de services d’éducation représente pour les systèmes d’enseignement supérieur des pays industrialisés et des pays en développement et montre la place centrale de la question de la certification internationale de la qualité de l’enseignement. En rupture avec les analyses considérant le marché international de l’éducation comme homogène, l’article défend l’idée que le secteur traditionnel d’enseignement supérieur sera moins touché par ces développements que le secteur de l’apprentissage tout au long de la vie, et qu’il se développera davantage dans les pays en développement que dans les pays industrialisés.
L’offre d’enseignement supérieur au niveau mondial fait l’objet de deux approches représentées par l’UNESCO, d’une part, et l’OMC, d’autre part. Ces deux organisations regroupent les mêmes gouvernements mais leurs activités, en ce qui concerne le développement d’un système mondial d’enseignement supérieur, reposent sur des présupposés différents. A l’UNESCO, les acteurs adhèrent à un système de références communes en vue de la mise en place d’une série d’accords et d’initiatives de coopération qui sont réversibles dans la mesure où les participants gardent essentiellement le contrôle de leur degré d’engagement à l’égard de la communauté mondiale. A l’OMC, par contre, les acteurs fusionnent leurs références en un seul système où le développement automatique de l’internationalisation devient irréversible au fur et à mesure de l’établissement de concessions multilatérales entre les pays.
Les gouvernements ont accepté d’entrer sur la voie de la déréglementation des services pendant le Cycle du millénaire par la signature en 1995 de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). Il s’agissait là d’un domaine complètement nouveau pour l’ensemble des personnes concernées, ministres du Commerce, du Tourisme, de la Santé ou de l’Éducation y compris. En effet, les règles adoptées à propos des biens s’appliquent-elles aux services, faisant de ces services les équivalents de marchandises ? Peut-on définir de la même manière la valeur d’un produit matériel et celle d’un bien virtuel tel qu’un service, dans l’éducation par exemple ? Le marché de services n’est-il pas beaucoup plus déterminé par l’offre que celui des marchandises et ne nécessite-t-il donc pas des modalités différentes de coopération internationale ?
In France, as in all industrial countries, the government is seeking to promote more extensive ties between universities and enterprises in order to stimulate creativity and growth. But can this be achieved through legislation alone? The various cases studied herein show that the successful commercialisation of public research is the result of the application of an "organic paradigm" consisting of the four closely interacting factors of legislation, the economic environment and entrepreneurship, technical progress and university strategy. We have applied this method to the specific case of a young French university (Université du Littoral Côte d’Opale) and have shown that what is lacking is the close interaction between academic research and a wealthy local economy, which hinders transfers of the scientific resources of public research to the business world.
The provision of higher education in the world is governed by two approaches represented by the UNESCO, on one side, by the WTO, on the other. The members of both organisations are the same governments but the two work on divergent assumptions as far as the development of a world system of higher education is concerned. At UNESCO, actors join a system of common references in order to set up a series of co-operative agreements and ventures – which can be reversible, as participants remain very much in control of their level of commitment to a wider global community. At WTO, on the contrary, actors merge their references by accepting an automatic development of internationalisation that becomes irreversible as the countries accept multilateral concessions from each other.
Governments agreed to enter the field of service deregulation in the Millenium Round by signing the General Agreement on Trade in Services, the GATS, in 1995. This represented a totally new area for all people concerned, be they in the Ministries of Trade, Tourism, Health of Education. Indeed, can the rules developed for goods apply to services – as if services were equal to goods? Can value be defined along the same lines for a material product and a virtual good like a service, in education for instance? Is not a service market much more supply-driven than a market of goods – thus requiring different modalities of international co-operation?
That is the whole point of the debate concerning the commitment to GATS made by several countries exporting education and it explains the claim for caution made last year by higher education associations of the United States, Canada and Europe. This should not hinder the use of UNESCO conventions to reach similar results, or to use convention to move on to agreements at a later stage, when trust and confidence are shared by all partners.
This paper draws on two empirical studies to consider the impacts of policy change on academic identities in the United Kingdom. It thus offers a limited examination of claims that social, political and economic transformations at the end of the 20th century have undermined the structures and relationships, within which academic identities have been sustained, particularly those of the discipline and the higher education institution. Its main conclusions are that academic identities remained surprisingly stable in the period under study, although the longer-term outlook remains uncertain.
This paper addresses some of the public policy controversies surrounding the treatment of education services under the World Trade Organisation’s General Agreement on Trade in Services (GATS). The rapid rise in cross-border trade and investment in education services observed in recent years has given new prominence to the role the GATS might play as a force for progressive liberalisation in the sector. The paper provides a synthetic description of the core features of the GATS, highlighting in particular how the four modes of supplying services subject to the Agreement’s disciplines relate to trade in education services. The paper recalls the policy flexibility WTO members retain under the GATS as regards the nature, extent and pace of possible progressive liberalisation. It describes a number of key misunderstandings and fallacies that have tended to cloud a rational discussion of the possible effects of the GATS on trade in education services. The paper also depicts the key elements found in the negotiating proposals on education services put forward to date by the governments of Australia, New Zealand, Japan and the United States, recalling their circumscribed nature and the acute awareness WTO members are showing about the policy sensitivities arising in the sector. The paper concludes with a discussion of the limited role the GATS can be expected to play as a force for change in the education field. The paper argues that many of the impediments that stand in the way of greater cross-border exchanges of education services may be more appropriately pursued outside a trade policy setting.
En France, comme dans tous les autres pays industriels, les pouvoirs publics essaient d’accroître les relations entre universités et entreprises pour stimuler la créativité et la croissance. Mais la loi, à elle seule, est-elle suffisante ? Les différents cas étudiés montrent que la réussite de la valorisation dépend de l’application du « carré organique » composé d’interactions fortes entre réglementation ; milieu et esprit d’entreprise ; progrès technique ; et stratégie universitaire. Nous avons appliqué cette méthode au cas particulier d’une jeune université française (l’Université du Littoral Côte d’Opale) et nous avons montré que le chaînon manquant de l’interaction forte entre recherche universitaire et richesse de l’économie locale entrave les transferts de ressources scientifiques de la recherche publique vers le monde de l’entreprise.
National systems of higher education became more diversified in the process of expansion. They vary substantially, however, according to the extent of diversity. Also, the major dimensions of diversification tend to play different roles: types of institutions, types of programmes, levels of programmes and degrees, and variations in reputation and prestige within formally equal institutions and programmes. Theories provide various explanations regarding the dynamics of diversification and the role the different dimensions play. Actually, some countries reduced the role of diversification according to institutional types in the 1990s, while others established new types. The "Bologna Process" underscores a growing role of levels of programmes and degrees in most European countries. It remains to be seen what impact these changes have on the stratification of the higher education systems and with respect to the encouragement or discouragement of individual institutions to develop specific profiles and thus to contribute to horizontal diversity.
Cet article examine, à partir de deux études empiriques, les conséquences des réformes sur l’identité des universitaires au Royaume-Uni. Il analyse brièvement la thèse selon laquelle les mutations sociales, politiques et économiques survenues à la fin du XXesiècle auraient ébranlé les structures et les relations qui ont déterminé cette identité, notamment celles qui sous-tendent les disciplines et les établissements d’enseignement supérieur. Pour l’essentiel, sa conclusion est que l’identité des universitaires est restée étonnamment stable au cours de la période étudiée, alors que les perspectives à long terme demeurent incertaines.
International trade in post-secondary educational services has grown substantially over the past decade. Traditionally it takes the form of international student/teacher mobility but also, and increasingly, foreign investment by educational institutions or e-learning services. These developments in international trade in post-secondary educational services, which have come to the fore with the inclusion of educational services in the World Trade Organisation’s negotiations on the General Agreement on Trade in Services, are causing great concern in the teaching and student community. This paper analyses the challenges and opportunities that international trade in educational services represents for higher education systems in industrialised and developing countries, and shows the importance of international quality assurance in education. Breaking with studies that view the international education market as homogeneous, the paper argues that traditional higher education will be less affected by these developments than the lifelonglearning sector, and that trade in such services will expand more in the developing countries than in the industrialised world.
Trade in higher education in its many diverse forms transcends and challenges the national regulatory frameworks in higher education, including national quality assurance and accreditation systems. New kinds of international quality assurance and accreditation are seen as the crucial elements of regulation in a more and more trade oriented international higher education market. In this paper four models of development of international quality assurance are analysed: 1) Strengthening the capacities of national quality assurance and accreditation systems; 2) Promoting cross-border quality assurance and the mutual recognition of quality assurance and accreditation; 3) Developing meta-accreditation of quality assurance and accreditation agencies on an international and global level; and 4) Establishing international quality assurance and accreditation schemes. Current developments and strategies in international quality assurance are situated within these four models and discussed with reference to the trade in education issue.
Le présent document examine certains aspects du débat public que suscite le traitement des services d’éducation dans le cadre de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le développement rapide des échanges et des investissements transfrontières qui a été observé ces dernières années pour les services d’éducation a relancé l’idée que l’AGCS pourrait jouer un rôle prédominant en tant que force de libéralisation progressive du secteur. Le présent document décrit de façon synthétique les principales caractéristiques de l’AGCS, en insistant en particulier sur la façon dont les quatre modes de fourniture des services prévus par cet accord s’appliquent au secteur de l’éducation. Il rappelle que les membres de l’OMC conservent une marge de manœuvre en ce qui concerne la nature, l’ampleur et le rythme d’une éventuelle libéralisation progressive. Il décrit un certain nombre d’erreurs de jugement et d’idées fausses majeures qui ont eu tendance à occulter le débat rationnel sur les effets éventuels de l’AGCS pour le commerce des services d’éducation. Il répertorie ensuite les principaux points des propositions de négociation sur les services d’éducation qui ont été soumises à ce jour par les gouvernements d’Australie, de Nouvelle-Zélande, du Japon et des États-Unis, en rappelant leur portée limitée et la conscience aiguë de la part des membres de l’OMC qu’il existe pour ce secteur des points sensibles d’ordre politique. Enfin, le présent document conclut par une analyse du rôle limité que risque de jouer l’AGCS en tant que moteur du changement dans le secteur de l’éducation, en indiquant que la plupart des obstacles au développement des échanges transfrontières des services éducatifs recevraient un traitement plus approprié en dehors d’un cadre de politique commerciale.
Les systèmes nationaux d’enseignement supérieur se sont diversifiés lors de leur processus d’expansion. Ils présentent toutefois entre eux des degrés de diversité très différents. En outre, les principaux aspects de la diversification remplissent en général des fonctions différentes dans chacun des systèmes, notamment en ce qui concerne le type d’établissements, le type de programmes ou le niveau des programmes d’études et des diplômes, sans oublier les différences de réputation et de prestige entre établissements et programmes formellement équivalents. Plusieurs théories ont été avancées pour rendre compte de la dynamique de la diversification et du rôle revenant dans celle-ci aux différents aspects en question. Dans les années 90, certains pays ont en fait cherché à réduire la diversification des types d’établissements, tandis que d’autres ont créé de nouveaux modèles d’établissements. Le « processus de Bologne » met en évidence le rôle croissant des niveaux de programmes et de diplômes dans la plupart des pays européens. On ignore encore quel sera l’impact de ces changements sur la stratification des systèmes d’enseignement supérieur, ainsi que leurs effets incitatifs ou dissuasifs sur les établissements en ce qui concerne le développement de profils individualisés susceptibles de contribuer à la diversité horizontale.
This paper assesses the public expenditure system in Poland and the scope for its reform. Though a number of important steps to control the future evolution of spending, such as pension reform and healthcare reform, have already made in Poland, much more needs to be done. Indeed budget consolidation and the government’s goal of increasing the economy’s potential rate of growth can best be achieved by a far ranging re-evaluation and reorientation of spending away from personal transfers that contribute to inactivity traps. In this regard, it is important to expand the scope of the State Budget to include much more of general government spending, abolishing the extrabudgetary funds, and improving the co-ordination of the budget planning process among different levels of government. Moreover, the authorities need to increasingly move towards a multi-year budgeting framework. Not only will this allow for better management of investment projects, but it will also help policymakers to ...
This paper analyses the main features of Sweden’s public expenditure and addresses some key policy issues. Public spending is high relative to GDP, reflecting the wide support for the Swedish welfare state. The institutional framework within which spending decisions are made has both strengths and weaknesses: the expenditure ceilings need to be reinforced, more prioritisation of expenditure is needed, and state agencies need to become more accountable for their performance. Outlays and outcomes are examined for childcare and education, health, caring for the elderly, and social insurance, where some aspects function very well and others need considerable improvement. Some tools and techniques for getting better results from public spending are also considered, including contracting out and user charges. More could be done to clearly set out the costs as well as the benefits of social choices ...