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Cet article analyse la convergence du produit régional brut per capita entre régions de Russie au cours de la période 1995-2010, lorsque les données régionales sont disponibles. En utilisant une régression de panel, nous ne trouvons aucune preuve de bêta-convergence. Nous trouvons au contraire une divergence qui s’atténue toutefois au fil du temps. Nous confirmons ces résultats avec deux tests de robustesse : un qui utilise le revenu régional réel au lieu du produit régional brut, un autre basé sur des estimations non paramétriques de convergence, à savoir des estimations des matrices de probabilité de transition de Markov et une représentation de kernel stochastiques du revenu régional relatif. Des décompositions du revenu régional et du produit régional brut ne montrent pas non plus de sigma-convergence entre régions russes. Ces décompositions soulignent la concentration géographique des activités extractives dans l'Oural et de services aux entreprises et de l'administration publique dans la région de Moscou comme les principaux responsables de ce manque de convergence. Elles établissent également que malgré les réformes pour égaliser les provisions de biens publics à travers la Russie, le secteur des services sociaux de l'administration publique, l'éducation et la santé n'ont toujours pas l'impact attendu sur l'égalisation des revenus régionaux.
Les craintes que des réductions unilatérales d’émissions de gaz à effet de serre soient en partie compensées par des fuites de carbone tout en ayant un effet négatif sur la compétitivité des industries domestiques ont entraîné des appels croissants en faveur de taxes carbone aux frontières (TCFs). Cet article utilise un modèle d’équilibre général appliqué pour évaluer les effets économiques des TCFs et aboutit à trois conclusions. Premièrement, les TCFs peuvent réduire les fuites de carbone lorsque la coalition de pays prenant des mesures de réduction des émissions est réduite, car dans ce cas les fuites carbone (quoique typiquement faibles) se produisent essentiellement via des pertes de compétitivité internationale, plutôt que via des baisses du prix mondial des énergies fossiles qui entraînent une hausse de l’intensité en carbone dans le reste du monde. Deuxièmement, les impacts des TCFs sur le bien-être sont faibles, et typiquement légèrement négatifs au niveau mondial. Troisièmement, et peut-être de façon plus frappante, les TCFs n’atténuent pas nécessairement les pertes de production subies par les industries domestiques intensives en énergie (IIEs) qu’elles sont pourtant censées protéger. Cela tient en partie à ce que prises dans leur ensemble, les IIEs dans les pays industrialisés utilisent de façon importante des intrants intensifs en carbone produits par les IIEs d’autres zones géographiques. Une autre explication plus profonde est que les IIEs sont in fine davantage touchées par l’existence d’un prix du carbone lui-même, et par la contraction de la taille du marché qui s’en suit, que par de quelconques pertes de compétitivité internationale. Ces résultats s’avèrent robustes à des hypothèses alternatives concernant certains paramètres clé du modèle, les pays couverts et les modalités de mise en place des TCFs.
Oui, mais il y a aussi de sérieux contre-arguments. Si une part suffisante des entreprises et des ménages présente un comportement tourné vers l’avenir, le ciblage du niveau des prix peut fonctionner comme un puissant outil de stabilisation autonome grâce aux ajustements automatiques des anticipations des inflations. Ce mécanisme limite le besoin d’opérer de larges mouvements des taux directeurs, ce qui réduit le risque de heurter la borne zéro sur les taux d’intérêt et de tomber dans une trappe à liquidités. Qui plus est, grâce à la manière dont elle protège le pouvoir d’achat de la monnaie, une politique crédible de ciblage du niveau des prix peut encourager l’accumulation de capital en réduisant la prime contre le risque d’inflation qui est incorporée aux taux d’intérêts réels effectifs. Néanmoins, le ciblage du niveau des prix peut entraîner une volatilité de l’activité préjudiciable au bien-être social si la part des ménages et des entreprises qui sont tournés vers l’avenir est très faible. La capacité de stabilisation automatique d’un régime de ciblage du niveau des prix peut aussi être moindrie si la banque centrale manque de crédibilité. Par ailleurs, une stratégie de ciblage agressif du taux d’inflation peut reproduire une partie (mais non pas l’ensemble) des avantages du ciblage du niveau des prix. Tout bien pesé, les arguments en faveur du ciblage du niveau des prix ne justifient pas de manière nette un changement de stratégie monétaire, d’autant plus que les coûts de transition risquent d’être élevés.
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