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Les marchés immobiliers ont joué un rôle important dans les évolutions macroéconomiques de ces dernières années. Durant une grande partie des années 2000, des marchés immobiliers dynamiques ont contribué à une activité économique soutenue dans la plupart des pays de l’OCDE. Mais de nombreux marchés se sont emballés et l’écroulement du marché hypothécaire « subprime » aux États-Unis a été à l’épicentre d’une profonde crise financière et économique. Dans ce contexte, ce document : i) analyse les évolutions des marchés immobiliers dans 18 pays de l’OCDE depuis les années 1970, replaçant les développements récents dans une perspective historique ; ii) examine les déterminants de l’offre et de la demande de logements ; iii) étudie les interactions entre les marchés immobiliers et l’économie dans son ensemble ; iv) évalue les responsabilités de la fiscalité du logement, de la politique monétaire, de la régulation et de la supervision financières dans l’alimentation ou l’amplification des « booms » immobiliers ; v) considère le lien entre déséquilibres mondiaux et envolées immobilières.
Une analyse en parts de marché constantes est utilisé pour décomposer l'évolution de la part de l'Espagne du marché mondial de exportations de marchandises en deux facteur, la compétitivité et les effets structurels ( l'impact de spécialisation , soit en produit ou termes géographiques ), sur 1996-2013 . Comme d'autres pays à revenu élevé, l'Espagne a connu des pressions concurrentielles en provenance de Chine et d'autres économies émergentes qui ont abouti à une perte de part de marché mondiale. Néanmoins, la perte a été plus faible que dans les autres économies avancées européennes, grâce à une meilleure compétitivité. En revanche, la structure des marchés géographiques auxquels Espagne exporte, avec un grand poids sur les zones à croissance relativement lente et un petit poids sur les pays émergents à croissance rapide, a exercé un impact négatif sur les exportations espagnoles. Dans la même veine, la structure du produit, axée sur des gammes de produits de lente croissance, n'a pas été propice à une meilleure performance à l'exportation. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Espagne, 2014 (http://www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-espagne.htm).
Ce document passe en revue les principaux indicateurs mensuels pouvant aider á prévoir le commerce mondial et compare différents types de modèles de prévision utilisant ces indicateurs. En particulier, il développe des modèles á facteurs dynamiques (DFM) qui ont l'avantage de permettre l’utilisation de plus de séries que les modèles d’étalonnage et donc d’inclure des indicateurs mensuels au niveau national et mondial tels que les indicateurs financiers, de transport et d’expédition, d’approvisionnement et de carnets de commandes ou encore et de technologie de l’information. La comparaison de la performance de prévision des DFM avec des modèles d’étalonnage plus traditionnels ou des modèles autoregressifs montre que l'approche en facteurs dynamiques semble plus performante, surtout quand un vaste ensemble d'indicateurs est utilisé ; les gains marginaux en ajoutant des indicateurs semblent toutefois diminuer après un certain stade.
Cette étude propose un cadre d’analyse pour évaluer les politiques pouvant contribuer à une meilleure intégration des externalités environnementales dans la poursuite d’objectifs d’efficience et de croissance économique. Le cadre suggéré comporte deux volets. Le premier établit un certain nombre de critères et principes permettant l’identification et le choix de politique qui soient bénéfiques à la fois pour le revenu et l’environnement, ainsi que celles pouvant stimuler la croissance des revenus au moindre coût en termes de qualité de l’environnement (et inversement). De manière générale, la politique la plus efficace en ellemême pour prendre en compte diverses externalités environnementales consiste à mettre un prix à l’émission de pollution ou la sur-exploitation d’une ressource naturelle. Toutefois, dans la mesure où les dommages environnementaux résultent dans bien des cas de l’interaction de plusieurs défaillances de marché, la réponse la mieux adaptée aux circonstances comportera généralement plusieurs instruments de politiques. Le deuxième volet explore les questions d’ajustement structurel que pose la transition vers une économie plus verte. Pour tirer parti des possibilités offertes par une éventuelle restructuration, les politiques facilitant l’entrée de nouvelles firmes et la sortie de firmes dans les secteurs en déclin joueront un rôle important.
L’économie russe continue de croître à un rythme élevé, bénéficiant d’une amélioration prolongée des termes de l’échange qui alimente la forte hausse de la consommation intérieure. Cette étude analyse le défi que l’adaptation à des prix du pétrole durablement élevés suscite en termes de gestion macroéconomique. Il examine d’abord les conséquences de l’augmentation des termes de l’échange sur l’économie nationale, en particulier son impact sur l’appréciation du taux de change, la compétitivité et l’inflation. Il analyse ensuite le rôle que les politiques monétaire et budgétaire peuvent jouer pour garantir un ajustement en douceur à cette augmentation des termes de l’échange. Le chapitre conclut que la politique budgétaire devrait être l’instrument à privilégier pour réaliser cet ajustement. Enfin, l’étude considère le rôle que peuvent potentiellement jouer des règles budgétaires pour mettre l’économie et le budget à l’abri des fluctuations des prix des matières premières, et se concentre sur la gestion des recettes pétrolières et gazières exceptionnelles transférées dans le Fonds de stabilisation.
Ces dernières années, la volonté d’endiguer l’accentuation des inégalités, qui tendaient à se creuser depuis les années 1980, a pris une place grandissante dans les grandes orientations chinoises. L’action publique s’est traduite par des mesures de développement régional et des réformes de divers aspects du filet de sécurité sociale au sens large. La stratégie de mise en valeur de l’Ouest a visé à réduire l’écart de revenu entre cette partie du pays peu peuplée et insuffisamment développée et l’Est plus prospère où la croissance est plus rapide. Toutefois, les dépenses ont, pour l’essentiel, privilégié les grands projets à forte intensité de capital par rapport à l’éducation et à d’autres préoccupations sociales. Un recentrage sur l’éducation contribuerait à réduire les disparités en termes de revenu, celui-ci étant largement déterminé par le capital humain. Les politiques menées par le gouvernement pour améliorer la situation des campagnes dans tout le pays ont veillé à alléger sensiblement le poids des impôts et prélèvements régressifs. L’aide sociale a également évolué : une garantie de minimum vital a été instaurée dans les zones urbaines puis, il y a peu, dans les zones rurales, sans pour autant faire véritablement reculer la pauvreté, ne serait-ce qu’en raison de ses modalités administratives. Par ailleurs, le financement de cette garantie de minimum vital devrait reposer davantage sur la solidarité nationale, et une coordination plus étroite s’impose avec l’attribution d’autres prestations sociales. D’après un ensemble de nouveaux indicateurs nationaux, conçus à partir de données d’enquêtes sur les ménages, les inégalités globales n’augmentent plus depuis quelques années ; peut être même ont-elles diminué. Il ressort d’autres mesures des inégalités de revenu entre provinces que si les migrations entrent en ligne de compte, le fossé est nettement moins grand, et tend à se combler quelque peu. Les inégalités géographiques n’en restent pas moins très fortes par rapport aux normes internationales. Le phénomène s’explique par des différences plus intra qu’interprovinciales, et renvoie à une segmentation du marché du travail persistante, bien qu’elle aille en s’estompant.
Ce papier présente une nouvelle série de projections des dépenses publiques de santé et de soins de longue durée jusqu’en 2060, sept ans après la publication d’une première série de projections par l’OCDE. Le papier étudie la santé et les soins de longue durée séparément ainsi que les déterminants démographiques et non-démographiques et il affine la méthodologie adoptée précédemment, en particulier, en augmentant le nombre de pays couverts. En ce qui concerne la santé, les déterminants non-démographiques sont identifiés, l’analyse effectuée dans ce papier tentant de mieux comprendre la croissance résiduelle des dépenses en déterminant quelle part peut être attribuée à l’évolution des prix de la santé et de la technologie. En ce qui concerne les soins de longue durée, une estimation des déterminants du nombre de dépendants (personnes nécessitant de l’aide dans les activités de la vie quotidienne) est utilisée. Un scénario de maîtrise des coûts et un scénario de tension sur les coûts sont élaborés ainsi qu’une analyse de sensibilité. En moyenne sur l’ensemble des pays de l’OCDE, entre 2010 et 2060, le total des dépenses de santé et de soins de longue durée devrait augmenter de 3.3 points de pourcentage de PIB dans le scénario de maîtrise des coûts et de 7.7 points de pourcentage de PIB dans le scénario de tension sur les coûts. Pour les BRIICS sur la même période, il devrait augmenter de 2.8 points de pourcentage du PIB dans le scenario de maîtrise des coûts et de 7.3 points de pourcentage dans le scenario de tension sur les coûts.

Dans quelle mesure les déficits publics peuvent-ils augmenter sans compromettre la viabilité budgétaire? La situation macroéconomique actuelle, caractérisée par une faible croissance prolongée et de faibles taux d’intérêt, combinée à un niveau d’endettement public relativement élevé, justifie une réévaluation de cette question. Sa réponse dépend de nombreux facteurs, tels que l’état de l’économie, les antécédents budgétaires ou les projections du vieillissement de la population et leurs effets sur les dépenses gouvernementales.
Ce document utilise trois approches différentes pour mieux évaluer les marges de manoeuvre budgétaires, qui peuvent être définie de manière large comme la mesure dans laquelle la dette publique peut augmenter. Ces approches convergent vers la conclusion qu’il existe des marges de manoeuvre budgétaires dans la plupart des grandes économies avancées. Il est également prouvé que l’espace budgétaire peut avoir augmenté dans la plupart des pays de l’OCDE depuis 2014, principalement sous l’effet de la baisse des taux d’intérêt. Les réformes des programmes de santé et de retraite aideraient à créer des marges de manoeuvre budgétaires supplémentaires.

Ce document de travail présente un modèle simple permettant de tester des stratégies de consolidation budgétaire face à différents scénarios de chocs futurs. Le scénario de référence suppose une consolidation progressive de la dette et présente différentes évolutions futures (exemple : potentiel de croissance inférieur) et /ou une spécification du modèle sous la forme de bandes de confiance des règles budgétaires autour du scénario de référence. Ce document évalue les compromis entre les coûts et les avantages en termes de perte cumulative de production et d’excédents primaires ainsi que la difficulté d’application des stratégies budgétaires d’un point de vue politique et le risque d’échec de la consolidation budgétaire. Le modèle est appliqué à l’Autriche, la République tchèque et l’Allemagne. Ce document de travail a trait aux Etudes Economiques de l’OCDE de l’Autriche, de la République tchèque et de l’Allemagne, 2013.(www.oecd.org/eco/etudes)
Cet article explore l’effet qualitatif de chocs de productivité sur la balance courante, via leur impact sur le comportement d’épargne des ménages, avec un modèle d’équilibre général stochastique simple. Cette analyse montre que le sens de l’effet est théoriquement ambigu. Cet effet dépend de la propension des consommateurs à modifier le niveau de leur consommation au cours du temps comparée à leur propension à modifier leur panier de biens, de la croyance par les agents que le choc est permanent ou temporaire, ou encore du secteur dans lequel le choc se produit.
Ce document de travail présente un modèle de simulation des principaux agrégats budgétaires des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux du Canada. L’approche générale consiste à utiliser un indicateur cyclique (écart de production), estimer la sensibilité des revenues et dépenses d’un gouvernement à cet indicateur cyclique en utilisant des données historiques, et utiliser des projections de l’indicateur cyclique pour simuler les résultats budgétaires sous différents scénarios économiques. Des écarts de production annuels sont estimés pour chaque province/territoire depuis 1984. Ceux-ci sont utilisés pour estimer conjointement pour tous les gouvernements la sensibilité historique des principaux postes de revenue et de dépense aux cycles économiques provinciaux/territoriaux en utilisant la méthode des Régressions Apparemment Non-Reliées. Des projections de la production potentielle des provinces et territoires jusqu’en 2020 sont ensuite réalisées et une multitude de trajectoires pour l’évolution des écarts de production sont générées jusqu’en 2020. Ces trajectoires servent à simuler les budgets gouvernementaux à moyen terme sous un grand nombre de conditions économiques plausibles, permettant ainsi l’obtention de densités de probabilités pour les résultats budgétaires. Le document de travail contient aussi une analyse de la cyclicalité budgétaire des différents gouvernements Canadiens entre 1984 et 2007. Plusieurs juridictions semblent avoir opéré une politique fiscale pro-cyclique durant cette période.
La part du secteur tertiaire dans la valeur ajoutée de la Chine n’a cessé de croître pour dépasser celle du secteur secondaire, en 2013. Compte tenu de l’augmentation des revenus, la part des services devrait continuer de progresser car plus le revenu est élevé, plus les dépenses consacrées aux services augmentent. Outre la demande finale, la consommation intermédiaire devrait constituer un autre facteur de consommation à la hausse de services. Les mesures de libéralisation laissant un plus grand rôle au marché dans l’allocation des ressources, le secteur des services devrait gagner en compétitivité et c’est pourquoi leur externalisation pourrait désormais coûter moins cher que leur production en interne. Pour préserver la compétitivité, la libéralisation entraînera également une plus grande spécialisation et des services spécialisés s’offriront ainsi à l’externalisation. Le développement de certains services logistiques à forte valeur ajoutée, comme la gestion d’entrepôts ou de commandes, devrait s’en trouver très certainement stimulé. De même, il est probable que les services de professions spécialisées comme la comptabilité et l’ingénierie bénéficieront eux aussi d’un plus large recours aux mécanismes du marché et d’une concurrence renforcée. Le secteur des services entend jouer un rôle de premier plan dans la future transition du « fabriqué en Chine » au « créé en Chine ». Dans cette optique, ce secteur voit s’instaurer peu à peu des règles de jeu plus égales, les industries manufacturières se voyant retirer certains de leurs privilèges et le principe d’égalité de traitement des producteurs entre les secteurs étant adopté. Ce document dresse un état de lieux du secteur des services et analyse sa taille, les structures de propriété de ses entreprises et la productivité de différents types d’entreprises en fonction de leur propriété, leur activité, leur ancienneté, leur taille et leur région. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de la Chine, OCDE, 2015 www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-chine.htm.
Cet article passe en revue les différents instruments de politique économique (nationaux et internationaux) envisageables dans la lutte contre le changement climatique, ainsi que leurs interactions. Taxes carbone, marchés de permis négociables, standards et politiques de soutien au progrès technique (R&D et déploiement de technologies propres) en particulier sont évalués au regard de trois critères d’efficacité coût, à savoir: i) l'efficience statique, qui recouvre non seulement l’efficacité coût intrinsèque de l’instrument, mais aussi les incitations politiques à son adoption à grande échelle ; ii) l'efficience dynamique, impliquant un niveau efficient d’innovation et de diffusion des technologies propres permettant de réduire les coûts futurs de réduction des émissions ; iii) la capacité à s’adapter aux incertitudes climatiques et économiques. De multiples échecs de marché et obstacles relevant de l’économie politique doivent être surmontés pour vérifier ces critères. De ce point de vue, il apparaît que les taxes carbone et les marchés de permis négociables sont plus performants que les alternatives. Néanmoins, leur efficacité coût peut être améliorée par un usage ciblé des autres instruments. Il y a donc matière à la mise en place d’un éventail de politiques.
Le secteur des infrastructures de transport du Costa Rica a longtemps souffert des insuffisantes et inefficaces dépenses d'investissement et de maintenance, qui ont déterminé un réseau de transport congestionné et de mauvaise qualité. Les dépenses publiques ont été en dessous de la moyenne de l'OCDE et la participation du secteur privé est limitée. Le réseau routier est vaste, mais de mauvaise qualité, les chemins de fer sont en mauvais état et sont en train d'être lentement réactivé, après avoir été arrêté dans les années 1990, la qualité et capacité des ports maritimes sont insuffisant. Le transport interne repose excessivement sur les véhicules routiers privés puisque le système de transport public, en particulier les chemins de fer, est peu développé. Par conséquent, le secteur des transports est la principale source des émissions à effet de serre. Les défis majeurs qui entravent la performance du secteur sont: la excessive fragmentation institutionnelle, ce qui réduit la transparence et la responsabilité des organismes publics, une mauvaise planification stratégique, qui se traduit par un développement désordonné des infrastructures et des liaisons intermodales insuffisantes, l'aversion à la participation du secteur privé et l'absence d'une liste des projets d'infrastructure, qui découragent l'investissement privé, la faible qualité de la préparation des projets et leur exécutions lent en raison de la manque d'analyses coûts avantages, des critères flous pour la sélection des projets et engagement des parties prenantes insuffisantes. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de Costa Rica 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-costa-rica.htm).
Ce document fournit une description détaillée du travail de ré-estimation et re-spécification des équations de volume et de prix du commerce international qui sont utilisées dans le Département des affaires économiques de l'OCDE pour analyser et prévoir l'évolution du commerce international. L'ensemble des pays couverts par les estimations a été considérablement élargi : les estimations des facteurs affectant la performance à l'exportation, la pénétration des importations et les prix du commerce sont présentées pour 41 pays, y compris les pays qui ont récemment adhéré à l'OCDE (Chili, Estonie, Israël et Slovénie) et les grands pays émergents (Argentine, Brésil, Chine, Inde, Indonésie, Russie et Afrique du Sud). Afin de mieux refléter l'hétérogénéité des pays inclus dans les estimations, les procédures de regroupement des pays ont été modifiées pour prendre en compte les spécificités des pays autant que possible. Les ruptures structurelles au cours de la période d'estimation - qui maintenant couvre généralement le milieu des années 1980 jusqu’à 2012 et désormais comprend l'effondrement du commerce mondial de 2009 - sont traitées par la modélisation flexible de tendances déterministes qui permet de multiples points d’inflexion plutôt qu’un point unique d’inversion de tendance.
La croissance de la productivité a sérieusement fléchi en Australie à l’aube du nouveau siècle. Une partie de ce recul est probablement temporaire, mais il est primordial d’augmenter la productivité globale des facteurs pour garantir une forte progression des niveaux de vie, en particulier si les termes de l’échange, actuellement favorables, devaient s’affaiblir dans le temps. Les initiatives récentes des autorités sont encourageantes. La garantie de systèmes d’enseignement professionnel et d’enseignement supérieur de qualité et capables d’adaptation est indispensable à la croissance à long terme. L’augmentation du taux de réussite des élèves en filière professionnelle et le renforcement du niveau de collaboration entre les principaux acteurs de l’innovation sont des objectifs prioritaires. Les effets de rationalisation de l’infrastructure sur la productivité pourraient être amplifiés par une planification stratégique plus efficace, de nouvelles sources de financement et une meilleure utilisation des capacités existantes. Enfin, une tarification optimale des services d’infrastructure et l’évolution rapide vers une harmonisation réglementaire entre les États doperaient la concurrence et la productivité.

Ce document de travail cherche à déterminer les conditions dans lesquelles l'augmentation de l'investissement public peut soutenir la croissance durablement sans détériorer les finances publiques. Pour ce faire, il s'appuie sur une série de simulations utilisant trois modèles macro-structurels différents. Selon les simulations, les gouvernements des pays de l'OCDE pourraient financer une augmentation de l'investissement de ½ point de PIB pendant trois à quatre ans en moyenne dans les pays de l'OCDE sans augmenter le ratio dette sur PIB à moyen terme, à condition que les projets soient de bonne qualité. Après un an, les gains moyens de production pour les grandes économies avancées d'un tel stimulus s'élèvent à 0,4-0,6%. Cependant, ces gains sont particulièrement incertains pour le Japon. Une réallocation des dépenses vers celles qui sont les plus productives les années suivantes, se traduirait par des gains moyens à long terme de production entre 0,5 et 2% dans les grandes économies avancées. Ces gains dépendent des hypothèses retenues sur le taux de rendement. Les effets d'hystérésis renforcent l'argument en faveur d'une augmentation de l'investissement public. Les gains de production seront également plus élevés si le stimulus est combiné à des réformes structurelles et si les pays agissent collectivement.

Ce document fournit un cadre pour comparer des systèmes de retraite en répartition à prestations définies et à cotisations définies. Deux régimes de retraite par répartition stylisés sont modélisés et simulés pour comparer leur robustesse aux chocs. Les mêmes évolutions démographiques (distribution des travailleurs selon l'âge et les revenus et des taux de survie par âge) sont appliquées aux deux régimes. Les impacts des différents chocs (productivité, migration et longévité) sur les deux systèmes sont comparés. Et, les différentes réformes (augmentation du taux de cotisation, diminution des prestations de retraite, changement du mode d’actualisation des salaires passés et augmentation de l'âge de la retraite) pour faire face au choc du vieillissement sont analysées et comparées.
With slow growth and high inequality Mexico needs investments in infrastructure, education and social policies. Mexico has increased spending in all of these areas. This was easily financed thanks to fiscal reforms in 2007 and 2009 as well as high oil prices in recent years. Oil revenues, which account for around one third of budgetary receipts, are highly volatile, especially due to price movements, and the prospects for production are uncertain, even though less so than in previous years. Mexico has the lowest tax revenues as a share of GDP in the OECD and much of Latin America, even when oil-related revenues are included. The government should improve the efficiency of its public spending. Mexico spends significant sums on energy subsidies, which are in large part captured by higher-income groups. Moreover, these subsidies are not in line with Mexico’s ambitious goals to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. These subsidies should be gradually withdrawn in line with the government’s goals. Extending cash benefits to the poor instead would be much more efficient to fight poverty and help citizens and the economy as a whole to buffer income shocks. Agricultural spending should be re-structured to finance more investment in public goods and less support for producers, which has proven ineffective in increasing agricultural productivity. Broadening the tax base by withdrawing some of the most distortive tax expenditures would make an important contribution to strengthen revenues. This would also help make the tax system simpler, thus reducing compliance costs as well as opportunities for tax avoidance and evasion. Efforts to enhance tax enforcement should continue.
Une constitution budgétaire est composée d’un ensemble de règles et de dispositions d’orientation de la politique budgétaire, qui sont inscrites dans la loi fondamentale d’un pays. Ce document compare la constitution budgétaire de 15 pays à structure fédérale en procédant à une évaluation empirique de cinq de leurs éléments constitutifs : 1) le pouvoir conféré aux administrations infranationales pour conduire leur propre politique budgétaire ; 2) le degré de responsabilité des administrations infranationales vis-à-vis des résultats de leur politique budgétaire ; 3) la marge de manoeuvre des administrations infranationales dans l’élaboration de la politique budgétaire de l’État fédéral ; 4) la solidité de règles budgétaires inter-administrations, et 5) la stabilité des dispositions de politique budgétaire. Les résultats peuvent se résumer ainsi : les pays peuvent être classés à l’aune d’un indicateur unique, en l’espèce le degré de décentralisation constitutionnelle. Ils peuvent également être classés en fonction d’un indicateur de cohérence institutionnelle, qui mesure le degré de cohésion entre les différents éléments constitutifs. Le degré d’autonomie et de responsabilité sur les questions budgétaires a reculé de 1917 à 2013 – sauf dans les années 80 et 90 du siècle dernier – alors que les mécanismes de codécision et les cadres budgétaires se renforçaient et que la cohérence institutionnelle gagnait du terrain. Des corrélations simples laissent à penser que le degré de décentralisation joue à peine sur la situation budgétaire et notamment sur les déficits, l’endettement ou la vulnérabilité aux crises, alors que la cohérence institutionnelle (ou l’incohérence, en l’espèce) joue un rôle.
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