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Dans cette étude nous incluons des variables de qualité de l’éducation dans les régressions déterminant le rendement sur le marché du travail des niveaux d’éducation atteints. En guise de mesure de la qualité, nous utilisons le taux de réussite au diplôme final d’études secondaires ainsi que le ratio élève/enseignant de l’école la plus proche du lieu de résidence de l’individu sondé durant sa jeunesse. Nous trouvons que les effets des niveaux éducatifs sur les salaires et les probabilités d’avoir un emploi sont robustes à l’inclusion de ces variables de qualité de l’éducation. De plus, il y a une relation directe significative entre nos variables de qualité et les salaires après contrôle pour le niveau éducatif atteint. Augmenter le taux de réussite de l’école de 10 points de pourcentage augmente les salaires d’en moyenne 8%, tandis que diminuer le ratio élève-enseignant d’un élève augmente les salaires de 1%. Aucune relation robuste n’est exhibée entre les mesures de qualité de l’éducation et l’emploi.

Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Afrique du Sud, www.oecd.org/fr/eco/etudeseconomiquesparpays/listofeconomicsurveysofsouthafrica.htm.

L’article donne un aperçu du déroulement des réformes économiques et des performances de l’économie russe depuis le début des années 90, ainsi qu’une analyse des enjeux des futures réformes structurelles. L’article considère la contribution des réformes institutionnelles et structurelles à la performance économique durant la période, avant d’examiner dans quels domaines des réformes structurelles additionnelles pourraient avoir la plus grande contribution à l’amélioration de la performance économique. Il en résulte trois conclusions majeures. Premièrement, il reste encore beaucoup à faire pour renforcer les institutions de base d’une économie de marché. Bien que les autorités russes aient commencé quelques réformes de « seconde génération » qui sont impressionnantes – et souvent techniquement complexes-, il reste un bon nombre de réformes de « première génération » à achever. Deuxièmement, les défis centraux de la deuxième décennie de réformes concernent en première ligne la réforme des institutions de l’État. Troisièmement, la poursuite des réformes sur un large front permettrait à la Russie de profiter des complémentarités existantes entre les différents axes des réformes.
Cette étude fournit de nouveaux résultats empiriques établissant un lien entre la consommation des ménages et leur patrimoine financier et immobilier aux États-Unis, au Japon et pour la zone euro. Les résultats suggèrent que l'importance des effets-richesse dans la consommation varie sensiblement entre les pays, en particulier en ce qui concerne la richesse immobilière. Ils montrent également qu'il peut être important de prendre en compte ces effets-richesse dans les exercices de prévision de la consommation à court terme, ce que la période de crise récente permet d'illustrer. De plus, des projections conditionnelles soulignent l’importance de l’évolution des prix d’actifs et de la richesse dans la détermination de l’épargne aux Etats-Unis sur le moyen terme.
La réforme récente du Pacte de stabilité et de croissance fournit davantage de marges aux gouvernements des pays de l'UE pour dépasser la limite de 3 % du déficit public si cela facilite la mise en oeuvre de réformes initialement coûteuses. L'application de ce principe n'est cependant pas évidente car les budgets devraient indiquer le profil des coûts et bénéfices budgétaires attendus de ces réformes, non seulement dans l'immédiat mais aussi dans une perspective pluriannuelle. Les budgets devraient aussi être explicites sur le coût budgétaire de l'inaction pour permettre une évaluation équilibrée des dilemmes auxquels doivent faire face les pays en fonction des diverses options disponibles. Cet article fournit d'abord une évaluation des besoins d'information pour mettre en oeuvre les nouveaux éléments de flexibilité inclus dans le Pacte de stabilité et de croissance. Il présente ensuite des exercices de simulation afin d'illustrer les effets budgétaires positifs de réformes structurelles coordonnées dans la zone euro ainsi que la nécessité d'une réponse de politique monétaire adéquate afin d'assurer que la demande s'ajuste rapidement à l'amélioration des conditions d'offre. Les gains budgétaires seraient alors variables selon le type de réformes réalisées et leur impact sur l'emploi et la productivité. D'un autre côté, des réformes menées dans un pays isolé pourraient n'avoir qu'un effet limité, notamment à court terme dans le cas d'un grand pays. En effet, dans l'union monétaire, la force des mécanismes d'ajustement endogènes semble plus faible dans les grands pays. Enfin, l'expérience de la Nouvelle Zélande et de l'Australie montre que les bénéfices à long terme des réformes sont importants à la fois sur le plan budgétaire et pour les performances économiques d'ensemble, même s'il n?est pas aisé de distinguer l'influence des différentes forces en jeu. Fondamentalement, la réforme structurelle et la mise en place d'un cadre budgétaire pertinent tendent à aller de pair - et semblent en effet être les deux faces d'une même pièce.
Ce document propose une mesure des conditions financières au sens large pour les États-Unis, le Japon, la Zone Euro et le Royaume-Uni, en étendant les indices des conditions monétaires traditionnellement employés pour mesurer l’impact de la politique monétaire sur l’économie. En plus des variations du taux de change et des taux d’intérêt à court et long terme, l’évolution de la disponibilité du crédit, des primes de risques sur les obligations des sociétés et de la richesse des ménages sont prises en considération pour apprécier l’évolution des conditions financières. Depuis le début de la crise financière, le resserrement des conditions financières a attient un degré sans précédent dans les quatre pays/régions et ceci devrait peser fortement sur l’activité.
  • Au lendemain de la crise financière de 2008, un nombre significatif de pays ont réduit leurs dépenses publiques d’éducation. Malgré l’augmentation du PIB dans la plupart des pays de l’OCDE entre 2009 et 2010, les dépenses publiques au titre des établissements d’enseignement ont chuté dans un tiers d’entre eux.
  • Entre 2009 et 2011, les salaires des enseignants ont été soit gelés, soit réduits dans 12 des 25 pays de l’OCDE qui disposent de données, ce qui pourrait avoir pour effet de décourager les étudiants très performants qui souhaitaient embrasser cette carrière.
  • La demande d’enseignement et de formation est en constante augmentation alors même que les mesures d’austérité font pression sur les ressources allouées à l’éducation. Dans les années à venir, les établissements d’enseignement devront obtenir davantage de résultats, mais avec des moyens plus restreints.
Anglais
La réforme du Pacte de stabilité et de croissance (PSC) de l’Union européenne opérée en 2005 a ouvert la possibilité d’autoriser les États membres à dépasser temporairement le seuil de 3% afin de financer les coûts budgétaires de court terme que les réformes de structure peuvent engendrer, comme par exemple la compensation des effets distributifs non souhaités. Dans ce contexte, il est utile de disposer d’estimations empiriques des effets budgétaires des réformes de structure, non seulement s’agissant des coûts de court terme mais aussi des gains à long terme qui résultent des modifications des programmes de dépense publique et d’une meilleure performance économique. Au moyen d’estimations économétriques réalisées sur un panel de 21 pays membres de l’OCDE, cette étude conclut que les réformes structurelles se traduisent au plan budgétaire par un gain net d’une ampleur significative.
Nous estimons des relations concernant la productivité intérieure pour un échantillon de 16 pays de l'OCDE, en utilisant une spécification qui est probablement la plus générale ayant été employée jusqu'ici. Nous identifions dix déterminants essentiels de la productivité, tous obtenus à partir de modèles théoriques différents. Notre spécification peut permettre de remédier au problème potentiel soulevé par l'omission de certaines variables. Les problèmes d'hétérogénéité entre pays et d'endogénéité sont également traités. La relation de détermination existant entre les sources de connaissances et la productivité semble robuste, mais d'autres déterminants retenus par différents modèles théoriques jouent également un rôle significatif. Les relations concernant la productivité sont hétérogènes entre les pays de l'OCDE, ce qui tend à indiquer que des facteurs nationaux spécifiques peuvent jouer un rôle important dans la politique relative à la productivité intérieure.
Cet article présente une analyse empirique des déterminants de l'inflation aux États-Unis, au Japon, dans la zone euro et au Royaume-Uni, mettant l'accent sur le rôle de l'utilisation des ressources, les anticipations d'inflation, la persistance de l'inflation et l'inflation importée. Il propose également une analyse de la dynamique de l'inflation au cours des épisodes durables de nette sous-utilisation des capacités et de faible inflation. Les principales conclusions de cette analyse sont les suivantes: i) Pendant la crise, la stabilité des anticipations d'inflation a empêché que le sous-emploi des ressources ne conduise à une spirale déflationniste, ii) Il semble également que les pressions désinflationnistes aient été modérées par l'aplatissement de la courbe de Phillips dans un contexte de faiblesse économique persistante et de basse inflation; iii) L’influence des derniers chiffres d’inflation sur les attentes d'inflation à long terme s'est affaiblie au fil du temps et semble avoir presque disparu récemment; iv) Des prévisions fondées sur les courbes de Phillips estimées et les projections des Perspectives Économiques de l’OCDE n°88 de novembre 2010 excluant la période récente de hausse des prix des produits de base suggèrent une inflation restant faible, mais positive d’ici à fin 2012, sauf au Japon où la déflation devrait se poursuivre au moins jusqu’au-delà de cette période; v) La configuration des risques à court terme et à moyen terme plaide pour un retrait progressif de l’expansion monétaire en demeurant vigilant quant au risque d’apparition de pressions inflationnistes à moyen terme.
Cet article analyse les récents mouvements importants des écarts de taux des obligations d’État des pays de la zone euro avec l’Allemagne. L’augmentation généralisée de l’aversion au risque qui a accompagné la crise financière est un facteur important en soi. L’article montre en outre que ce phénomène a amplifié l’impact des performances budgétaires, en particulier quand elles sont mesurées par le ratio du service de la dette aux recettes fiscales et par les déficits budgétaires anticipés. De plus, ces effets se révèlent non linéaires, ce qui se traduit par le fait que les détériorations supplémentaires des performances budgétaires amènent à des augmentations toujours plus importantes des écarts de taux. Ces résultats suggèrent que les réactions des marchés financiers pourraient devenir une contrainte de plus en plus importante à la politique budgétaire de certains pays, une caractéristique qui était beaucoup moins visible durant les années antérieures à la crise où l’aversion générale au risque était anormalement basse.
Cette étude analyse les déterminants du taux de chômage structurel par une approche en deux étapes. Premièrement, des taux de chômage non inflationnistes (NAIRU) variables au cours du temps sont estimés sur la base de courbes de Phillips en utilisant les techniques de type filtre de Kalman. Dans une seconde étape, les NAIRUs estimés sont régressés sur une sélection de variables institutionnelles et de politique économique. Conformément aux prédictions théoriques de modèles de type WS PS «wage-setting/pricesetting », le niveau du coin fiscal et le coût d’usage du capital et apparaissent comme des déterminants-clés du chômage structurel. Conformément aux études précédentes, le niveau de réglementation sur le marché de biens, l’implantation syndicale et le taux de remplacement des allocations chômage jouent également un rôle important dans l’explication des variations du NAIRU bien qu'il y ait des différences considérables d’un pays á l’autre dans les résultats. Néanmoins, cet ensemble de variables structurelles s’avèrent avoir une capacité prédictive de la dynamique du NAIRU relativement élevée sur la période 1978-2003, même si la phase récente de reflux est mieux expliquée que la hausse préalable.
Ce document évalue l'importance des différents déterminants des flux commerciaux à un niveau industriel dans 54 pays membres et non membres de l’OCDE. La méthode empirique étend l'approche de travaux empiriques antérieurs à la quantification explicite de l’impact que les dotations factorielles des partenaires commerciaux et les politiques ont sur le commerce bilatéral et à l’analyse des effets des tarifs sur le volume et la composition des échanges. Nous constatons d’une part, que la distance, la langue et la frontière communes ainsi que les accords commerciaux régionaux sont autant de facteurs déterminants des échanges commerciaux et, d’autre part, que les dotations factorielles ainsi que les politiques et institutions des pays exportateurs et de leurs partenaires commerciaux ont une influence cruciale sur la composition des exportations et leur destination. En revanche, nous constatons que les politiques commerciales qui reposent sur les droits de douanes des biens importés nuisent, non seulement, aux partenaires commerciaux en réduisant leurs exportations mais peuvent aussi nuire à leurs propres exportations en particulier dans les industries qui dépendent davantage des biens intermédiaires.
La rénovation énergétique et les énergies renouvelables constituent un important moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Or, les ménages n’engagent pas un grand nombre d’investissements dans les énergies propres qui seraient rentables. Le présent document passe en revue différents arguments présentés dans les travaux publiés pour expliquer le sous-investissement constaté dans l’efficacité énergétique. Même si les investissements dans les technologies d'énergie renouvelable ne sont, généralement pas (encore) rentables, bon nombre de ses pilotes sont similaires à celles qui déterminent les investissements d'efficacité énergétique, et les deux types d'investissement sont donc évalués conjointement. Il présente aussi de nouveaux éléments sur les obstacles à l’investissement dans ce domaine, provenant de l’enquête de l'OCDE sur la politique de l’environnement et le comportement individuel. Enfin, il expose des solutions que les pouvoirs publics pourraient mettre en oeuvre pour aider à surmonter certains de ces obstacles.
Les déterminants du bien-être subjectif indiquent que les Mexicains déclarent, en moyenne, des niveaux de satisfaction de la vie qui sont au-dessus de ce qui serait prévu par des mesures objectives du bien-être. Ce paradoxe soulève la question suivante: les facteurs du bien-être subjectif au Mexique sont-ils différents dans les autres pays? Cet article tente de répondre à cette question en utilisant des données de la World Gallup Poll et du Instituto Nacional de Estadísticas y Geografía (INEGI). En particulier, il examine si l'impact des mesures objectives du bien-être sur la satisfaction de la vie est différent au Mexique par rapport à d'autres pays. Les résultats montrent que les facteurs de satisfaction de vie sont très semblables à ceux des autres pays. Au Mexique, comme dans d'autres pays, le revenu, l'éducation, la santé, la situation professionelle et d'autres caractéristiques individuelles sont significativement associées à la satisfaction de vie. Ces résultats suggèrent que le niveau moyen plus élevé de satisfaction de vie au Mexique est sans doute lié à des caractéristiques de pays non observées, comme des obstacles culturels ou linguistiques. Ce document de travail économique se rapporte à l'Étude économique 2015 de l'OCDE sur le Mexique (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-mexique.htm).
Fondé sur des données issues de l’enquête Gallup World Poll, ce rapport analyse les déterminants du bien-être subjectif. Il est en outre étayé par les travaux antérieurs menés sur les facteurs du bien-être subjectif dans trois domaines. Tout d’abord, l’étude passe systématiquement en revue les caractéristiques des mesures relatives aux ressentis, ainsi que les critères qui déterminent la satisfaction à l’égard de la vie, qui sont plus répandus dans les publications existantes. Dans l’ensemble, les facteurs relatifs à l’état de santé, à la sécurité des personnes et à la liberté qu’ont les individus de choisir la vie qu’ils veulent mener semblent peser plus lourd dans la balance entre ressentis négatifs et ressentis positifs que la satisfaction à l’égard de l’existence, tandis que les facteurs économiques, comme le revenu et le chômage, ont une influence plus limitée. La deuxième partie du rapport examine dans quelle mesure l’importance accordée aux différents déterminants du bien-être subjectif varie en fonction des catégories de population. Si les écarts observés entre hommes et femmes sont relativement limités, il ressort que les priorités ne cessent d’évoluer tout au long de la vie. Enfin, le rapport s’appuie sur les données de l’OCDE relatives aux politiques nationales du marché du travail et de la santé pour évaluer l’impact de l’action publique sur le bien-être subjectif. Il semble que le taux de remplacement de l’assistance-chômage, la législation sur la protection de l’emploi et le niveau de participation des assurés sociaux au coût des soins jouent un rôle majeur. S’ils restent indicatifs, ces résultats donnent néanmoins à penser que l’étude de l’impact des réformes sur le bien-être subjectif dans les grandes séries de données internationales constitue un axe de recherche prometteur.
La plupart des pays de l’OCDE doivent consolider leurs finances publiques. C’est particulièrement le cas en raison des pressions de dépenses à moyen et long terme sur les finances publiques, liées entre autres au vieillissement des populations. Sur la base de données couvrant un grand nombre d’épisodes de consolidation budgétaire dans les pays de l’OCDE depuis la fin des années 70, le papier met en évidence, á la fois de manière descriptive et économétrique, les conditions macroéconomiques et les politiques qui ont été efficaces pour initier et supporter la consolidation budgétaire. Il montre en particulier que lorsque le déficit budgétaire et les taux de grand intérêt sont élevés la consolidation est non seulement plus probable mais aussi plus importante et plus longue. Concernant la qualité de l'ajustement budgétaire, des efforts concentrés sur la réduction des dépenses courantes sont associés à des consolidations plus importantes. La présence de règles budgétaires incluant des cibles de dépenses a été généralement associée à des ajustements plus important et plus longs, soulignant ainsi que les dispositifs institutionnels jouent un rôle potentiellement important pour le succès des consolidations budgétaires. L’expérience des différents pays montre aussi que certaines caractéristiques telles que la transparence, la flexibilité face à des chocs et les mécanismes d’application efficaces semblent importantes pour l?efficacité des règles budgétaires.
Les chiffres sur les inégalités de revenus, basés sur les enquêtes auprès des ménages, couvrent la plupart de la population et font état d'une augmentation constante de l'inégalité dans la majorité des pays avancés. L'utilité de ces sources afin de fournir une image satisfaisante et comparables à l'échelle internationale de l'inégalité est reconnue, mais une limite bien connue est leur sous-déclaration des hauts revenus. Cela importe dans la mesure où des sources de données distinctes consacrées spécifiquement aux hauts revenus décrivent une évolution de l'inégalité sensiblement plus rapide au cours des dernières années par rapport aux statistiques classiques. Cet article propose une méthodologie pour ajuster les données d'enquêtes auprès des ménages pour la sous-déclaration des hauts revenus. Plus précisément, l'analyse fournit un ensemble de série sur la répartition des revenus ajustés pour les hauts revenus et qui rassemblent ainsi les 99% et les 1% des ménages les plus riches. Les résultats montrent une augmentation significative du niveau de l'inégalité par rapport aux statistiques standard basées sur des chiffres officiels: le coefficient de Gini corrigé des hauts revenus a été en 2011 en moyenne de 6 points de pourcentage supérieur, passant de 0,31 à 0,37 pour la moyenne des pays de l'OCDE ; De même, l'écart entre le revenu moyen des plus riches et les plus pauvres passe de 10 à 15 suite à l'ajustement. L'évolution des inégalités est également modifiée de façon significative, quoique de manière hétérogène selon les pays.
L’importance accrue des licences de brevets pour l’innovation est attestée par nombre d’anecdotes. Cependant, les statistiques sur ce domaine sont rares. L’OCDE, en partenariat avec l’Office européen des brevets et l’Université de Tokyo, a conduit une enquête sur les licences de brevets. L’objectif était de mesurer l’intensité de l’activité de licence avec les entreprises affiliées et non-affiliées (indépendantes), son évolution, ses caractéristiques, ses motivations et les obstacles rencontrés par les entreprises qui souhaitent licencier. La population couverte comprend les titulaires de brevet: 600 entreprises européennes et 1 600 entreprises japonaises ont répondu à l’enquête, conduite dans la seconde moitié de 2007. Les réponses montrent que les licences de brevets sont très courantes parmi les entreprises titulaires de brevets: environ une entreprise sur cinq en Europe, et plus d’une sur quatre au Japon, licencient des brevets à des partenaires indépendants. La relation entre taille de l’entreprise et probabilité de licencier est en forme de U: les petites entreprises et les grandes ont une plus grande propension à licencier leurs brevets. En Europe, les petites et moyennes entreprises rencontrent plus d’obstacles que les grandes lorsqu’elles souhaitent licencier. Le principal obstacle à la licence est d’ordre informationnel: identifier des partenaires. Finalement, on trouve aussi qu’un tiers des entreprises européennes nées après 2000 estiment que les brevets sont plutôt ou très importants pour convaincre les investisseurs et capital risqueurs de leur fournir des fonds.
Les très hauts revenus sont aujourd’hui au coeur du débat public et des travaux universitaires. Ce document est le premier qui procède à une analyse complète du profil des 1 % des salariés les mieux payés dans 18 pays européens. Les données proviennent de la plus grande source harmonisée qui existe, une enquête auprès des employeurs qui porte sur le revenu du travail de 10 millions de salariés, hors travailleurs indépendants. Les caractéristiques mises en évidence sont globalement similaires d’un pays à l’autre. Les employés qui font partie des 1 % les mieux rémunérés se trouvent principalement parmi les personnes âgées de 40 à 60 ans, de sexe masculin, ayant fait des études supérieures, travaillant dans la finance ou l’industrie, et occupant un poste de haut dirigeant. L’analyse révèle également plusieurs différences entre pays. Par exemple, les employés à très hauts revenus sont plus jeunes en Europe de l’Est, et les femmes sont davantage représentées dans cette catégorie dans les pays où le taux d’emploi des femmes est plus élevé. Les nouvelles estimations que cette étude fournit recoupent celles basées sur des registres administratifs dans les quelques pays où de telles études existent, ce qui révèle que l’échantillon est globalement représentatif des caractéristiques des bénéficiaires de hauts revenus.
La croissance dans les économies des marchés émergents (EMEs) va se ralentir durablement par rapport à la période 2010-2012 à mesure de la disparition des effets cycliques, du déclin de la croissance potentielle et du durcissement des conditions financières externes. D’importants déficits de la balance des transactions courantes rendent certains EMEs vulnérables à des inversions soudaines des flux de capitaux tandis que des expansions rapides des crédits, comme ceux observées ces dernières années au Brésil, en Chine, Pologne et Turquie, ont pu augmenter les risques financiers. Ce papier montre les récents développements et les vulnérabilités des EMEs ; il utilise en outre des simulations d’un modèle macroéconométrique pour donner une estimation quantitative des effets sur les pays à haut revenu. Les résultats suggèrent que pour chaque ralentissement de 2 points de pourcentage des EMEs, les pays à haut revenu auraient une croissance environ ⅔ point de pourcentage plus basse en moyenne, avec à peu près ½ point de pourcentage qui viendrait du commerce. Au vu de l’expérience des EMEs avec les crises passées, cet effet pourrait être augmenté par des effets via les taux de change et des turbulences sur les marchés financiers. Les pays de l’OCDE les plus touchés seraient la Belgique, le Japon et les Pays-Bas, ce qui reflète principalement les liens commerciaux importants qu’ils ont avec les EMEs.
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