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Cette étude évalue certaines conséquences des politiques d’atténuation du changement climatique sur le bien-être économique. Suivant l’approche de Becker, Philipson et Soares (2005), un indice de progrès économique est proposé, combinant le coût monétaire des politiques d’abattement d’émissions de gaz à effet de serre ainsi que les bénéfices pour la santé de la réduction de la pollution de l’air qui en découle. Le prix implicite de la pollution est calculé indirectement à travers son impact sur l’espérance de vie. La prise en compte des bénéfices sur la santé des politiques d’atténuation réduit le coût monétaire de la lutte contre le changement climatique baisse de manière significative en Chine et en Inde, ainsi que dans le cas de pays à forte production d’énergie fossile (l’Australie, le Canada et les Etats-Unis).
Le présent document expose une méthode d?ajustement des soldes budgétaires structurels en fonction des cycles de prix des actifs et donne des estimations des soldes budgétaires structurels corrigés des fluctuations conjoncturelles des prix des logements et des prix des actions pour les pays de l?OCDE. L?indicateur traditionnel des soldes budgétaires corrigés des influences conjoncturelles, qui sert à mesurer les soldes structurels ou sous-jacents, ne s?ajuste pas en fonction des effets des fluctuations conjoncturelles des prix des actifs. Il en résulte que, par défaut, les effets des prix des actifs sur les recettes sont pris en compte dans la mesure du budget structurel. Cela peut induire en erreur les décideurs publics en cas de variations temporaires des prix des actifs, conduisant à une action budgétaire pro-cyclique, surtout lorsque des mesures d?allégement d?impôt ou d?augmentation de dépenses sont prises en présence d?une abondance inattendue de recettes. Ce document présente tout d?abord des estimations économétriques des élasticités des recettes fiscales mesurant la réaction des principales catégories d?impôt aux variations des prix des logements et des prix des actions. Ces élasticités sont ensuite utilisées pour ajuster les recettes en fonction des effets des cycles de prix des actifs mesurés en termes d?écarts par rapport aux prix « fondamentaux » ou lissés. Dans la mesure où les fluctuations des prix des actifs sont indépendantes du cycle de la production, ou sans lien avec ce dernier, l?ajustement peut être ajouté au solde structurel classique afin d?obtenir un solde structurel corrigé des fluctuations des prix des actifs. L?analyse est rétrospective, mais l?on s?est attaché tout particulièrement à mieux identifier les fluctuations conjoncturelles des recettes au fur et à mesure de leur survenue, ou de leur incorporation dans les projections budgétaires, et à parvenir à reconnaître l?origine de recettes « surprenantes ».
Ce document examine l’impact du vieillissement de la population sur les pensions privées, spécialement sur la phase de versement des pensions, évalue le rôle que les rentes viagères peuvent jouer pour financier la retraite, et examine le rôle de les marchés financiers pour faciliter l’allocation des actifs accumulés dans les plans de retraite à cotisations définies. Un ensemble de recommandations pour discussion est fourni à la fin du document.

D'après des études américaines au niveau de l'entreprise, les multinationales américaines sont plus productives que les autres multinationales. Cette situation pourrait s'expliquer par le rôle prééminent de la productivité aux États-Unis ou par la facilité avec laquelle les entreprises américaines exercent leurs activités sur le territoire de leur pays. La démonstration serait plus convaincante si les entreprises américaines étaient en tête à l'extérieur des États-Unis. Nous étudions la productivité des établissements industriels détenus par des entreprises américaines situées au Royaume-Uni. Notre étude se démarque de beaucoup d'études consacrées aux établissements industriels à capitaux étrangers de trois manières. Premièrement, grâce à une nouvelle base de données, nous pouvons identifier non seulement les multinationales étrangères, mais également les multinationales nationales. Nous concluons que les multinationales du Royaume-Uni sont moins productives que les établissements ...

Ce document présente une première sélection de données sur les citations européennes et internationales. Ces modules ont été construits afin de permettre aux chercheurs de se familiariser avec les citations et d'engager un certain nombre d’analyses. Plusieurs questions analytiques et statistiques sont abordées, notamment : pourquoi combiner les citations issues des recherches internationales avec celles des recherches européennes ; calculer des délais de citation ; utiliser les codes de la Classification internationale des brevets (CIB) pour regrouper les brevets par technologies ; comment considérer les références à la littérature non-brevet (NPL) ; et comment comptabiliser les citations lorsque plusieurs brevets, publiés par différents offices de brevet, pour la même invention sont cités. Les divergences entre citations américaines et européennes sont également étudiées.
Les amples variations des soldes des paiements courants des pays peuvent avoir des effets perturbateurs, puisqu'elles tiennent souvent à de brusques interruptions des entrées de capitaux extérieurs et débouchent fréquemment sur des crises de change et bancaires. En conséquence, de nombreux travaux empiriques ont été réalisés sur la viabilité des soldes des paiements courants et les déterminants de leurs amples fluctuations. Nous apportons un nouvel éclairage sur cette question en procédant à un test de racine unitaire sur les ratios solde des paiements courants/PIB d'un vaste ensemble d'économies parvenues à maturité et émergentes, à partir d'une méthodologie tenant compte des ruptures structurelles dans les niveaux et les tendances des séries statistiques considérées. Nous établissons ensuite une chronologie des retournements de balance courante concordant avec la viabilité des positions extérieures, et nous l'utilisons pour estimer les facteurs qui expliquent la probabilité et l'ampleur de ces retournements à l'aide d'un modèle de sélection probit ordonné au premier stade. Nous parvenons à la conclusion que la plupart des facteurs qui expliquent la probabilité des retournements, telles que les tendances dans les flux de capitaux, dans le solde budgétaire et dans les positions extérieures, influent également sur leur ampleur. On relève toutefois quelques exceptions. Ainsi, l'orientation de la politique monétaire et l'ampleur des déséquilibres externes avant un retournement semblent être de meilleures variables explicatives de la probabilité des retournements que de leur ampleur.
Cette étude évalue la soutenabilité des déséquilibres globaux par des tests de racines unitaires dans le solde de la balance courante (mesurée par rapport au PIB) des États-Unis, de la Chine, du Japon, de l’Allemagne et des pays exportateurs de pétrole en utilisant une méthodologie qui permet des ruptures structurelles dans les niveaux et les tendances des séries statistiques. Nous constatons que les soldes de la balance courante de ces grands pays ou régions sont stationnaires autour de ruptures structurelles qui définissent les épisodes de retournement du solde de la balance courante. Sur la base d’une analyse des situations qui ont conduit aux retournements précédents, il semble que les ruptures structurelles soient associées à des changements de politique budgétaire, de parités de taux de change et de croissance potentielle, une constatation qui souligne la portée des politiques macroéconomiques et structurelles pour assurer la soutenabilité de la balance courante tout en évitant des retournements potentiellement perturbateurs. Ces résultats ont des implications pour les flux de capitaux à long terme après la crise.
Les prix des logements ont fortement augmenté en termes réels depuis le milieu des années 90 dans la majorité des pays de l'OCDE, et leur augmentation actuelle est la plus longue que la zone OCDE ait connue depuis les années 70. Si les taux d.intérêt venaient à augmenter ensiblement, la progression des prix réels des logements pourrait toucher à sa fin. Les évolutions passées donnent à penser que les baisses de prix qui s'ensuivraient pourraient être importantes en termes réels et que le processus d'ajustement pourrait durer un certain temps. Pour mesurer la probabilité que les prix cessent d'augmenter dans la situation actuelle, un modèle probit a été estimé sur la période 1970-2005 pour un ensemble restreint de ce que l'on considère en général comme les principales variables explicatives. En plus des taux d'intérêt, ces variables comprennent des indicateurs de surchauffe, comme l'écart entre les prix réels des logements et leur tendance de long terme, ainsi que le taux de variation des prix réels des logements au cours de la période récente. L'analyse démontre qu.une hausse de 1 ou 2 points des taux d.intérêt ferait passer à 50 % ou plus la probabilité d'un retournement du marché aux États-Unis, en France, au Danemark, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, en Espagne et en Suède.
Un examen des etudes consacrees a l.impact des prix des actifs sur l.economie reelle montre que beaucoup plus de travaux portent sur la consommation et les effets connexes de patrimoine que sur l.investissement. L.existence d.effets de patrimoine sur la consommation n.est guere contestee, mais il reste a savoir si les differents effets sont valables d.un pays et d.un actif a l.autre. Les travaux empiriques sur l.investissement sont moins nombreux, en partie parce que les resultats sont mediocres pour le Q de Tobin, le cout d.usage du capital et l.accelerateur financier. On a estime des fonctions d.investissement sur donnees de panel pouvant couvrir jusqu'a 23 pays de l'OCDE. On constate des effets sensibles de prix des actifs dus a l.accelerateur financier et au Q de Tobin en particulier pour les pays du G7, et egalement des effets d.incertitude etablis a travers la volatilite des prix des actifs, mais ces derniers effets ne sont importants que pour les petits pays de la zone de l'OCDE.
L'économie autrichienne a fortement bénéficié du développement de ses relations économiques avec l'Europe centrale et orientale, qui a sensiblement renforcé la croissance, la productivité, la compétitivité et les bénéfices des entreprises, ainsi que l'emploi total – encore que le bilan soit plus mitigé à cet égard. En fait, parmi les anciens États membres de l'Union européenne (UE), c'est l'Autriche qui a tiré le plus grand profit de la transition des pays d'Europe centrale et orientale (PECO) de l'économie planifiée vers l'économie de marché, puis de l'adhésion des dix nouveaux États membres, situés pour la plupart en Europe centrale et orientale, qui ont rejoint l'UE en 2004. Néanmoins, il semble que ces évolutions aient eu des conséquences préjudiciables sur des segments importants de la population autrichienne, en particulier sur les travailleurs peu qualifiés et semi-qualifiés du secteur manufacturier. Les pouvoirs publics doivent donc prendre des mesures pour aider les catégories de main-d'oeuvre ayant des difficultés à faire face à la concurrence croissante des PECO. En outre, les autorités peuvent déployer davantage d'efforts pour rendre le territoire autrichien plus attractif pour les travailleurs expatriés hautement qualifiés et très compétents, ainsi que pour préserver la position de Vienne en tant que plaque tournante pour les multinationales présentes dans la région. À cet égard, il serait notamment nécessaire de renforcer les voies de communication orientales, ainsi que de réduire au minimum les obstacles bureaucratiques et les formalités administratives pour les entreprises étrangères qui souhaitent faire de Vienne leur base d'opérations.
En Autriche, le modèle de répartition des rôles entre les hommes et les femmes, que ce soit au travail, dans la famille ou plus généralement dans la vie, persiste malgré les efforts déployés pour assurer un meilleur équilibre entre ces différents rôles. Quel que soit leur niveau d’éducation (qui est désormais, pour les nouvelles générations, supérieur à celui des hommes), les femmes ayant des enfants vont, dans leur majorité, quitter partiellement ou totalement le monde du travail jusqu’à ce que leurs enfants aient l’âge d’entrer à l’école, voire au-delà. Ce modèle permet à la population autrichienne de jouir de services familiaux généralement de très bonne qualité, mais conforte les inégalités hommes-femmes et empêche la société d’exploiter les talents existants, la privant ainsi d’un surcroît de revenus des ménages, de recettes fiscales et de production potentielle. Les différences entre les sexes en termes de déroulement de carrière tout au long de la vie et de trajectoire de revenus, de bien-être et de modèle de participation à la vie publique sont sources de mécontentement dans des pans de plus en plus larges de la société, chez les femmes aussi bien que chez les hommes.

Cet article examine la situation du secteur bancaire russe en 2004 et évalue les principales initiatives de réforme prises au cours des deux dernières années – la législation sur l’assurance des dépôts, une vaste refonte du cadre de la surveillance prudentielle, des mesures pour renforcer la transparence du secteur, et l’adoption de dispositions visant à faciliter le développement de certaines activités bancaires. De façon générale, il ressort de cette analyse que l’on peut saluer l’approche suivie par les autorités russes en matière de réforme bancaire. La conception de la stratégie de réforme témoigne d’une sensibilité à la nécessité de trouver une «bonne harmonie» entre ces principales composantes, et les grands axes de la réforme s’attaquent à certains des grands problèmes du secteur. La plus grande lacune de la stratégie russe pour la réforme du secteur bancaire concerne l’avenir des banques publiques. En dépit d’un engagement officiel de longue date à réduire le rôle de ...

L'Inde a connu, ces dernieres annees, l'un des taux de croissance les plus eleves au monde, et a su mieux que bien d'autres pays traverser la crise financiere mondiale. Pour prolonger l'expansion actuelle, des politiques macroeconomiques prudentes sont essentielles, etant donne les risques lies a une inflation elevee et a flux capitaux volatiles. Le pays devra egalement s'engager resolument sur la voie de l'assainissement budgetaire s'il veut continuer a reduire le large deficit apparu au lendemain du ralentissement economique et eviter l'eviction de l'investissement prive. L'acceleration des reformes structurelles est egalement necessaire pour rendre possible une croissance a deux chiffres sur la decennie a venir. En effet, l'environnement dans lequel operent les entreprises privees reste difficile. Si l'infrastructure s'ameliore dans certains secteurs cles, en partie grace a un accroissement des investissements prives, des goulets d'etranglement demeurent et il faudra s'efforcer d'intensifier la concurrence et de maintenir le dynamisme des investissements. Des reformes du marche du travail seront egalement necessaires pour promouvoir la creation d'emplois. Le developpement economique rapide a stimule le niveau de vie et reduit la pauvrete mais le nombre d'Indiens vivant dans l'indigence reste eleve. Il faudra renforcer les systemes de protection sociale et l'acces a la sante et a l'education pour que la poursuite de la croissance profite au plus grand nombre. Ce Document de travail se rapporte à l'Etude économique de l'OCDE de l’Inde 2011 (www.oecd.org/eco/etudes/inde)
Dans la majorité des pays de l'OCDE, la croissance du PIB au cours des trois dernières décennies a été associée à des disparités croissantes de revenus. Afin d’éclairer les sources potentielles d’arbitrage entre croissance et équité, cette étude examine l'impact à long terme des réformes structurelles sur le PIB par habitant et sur la distribution du revenu des ménages. Les réformes favorables à la croissance peuvent être distinguées selon qu’elles augmentent ou réduisent la dispersion du revenu disponible. Les politiques qui contribuent à réduire les inégalités comprennent la réduction des obstacles réglementaires à la concurrence, au commerce et à l'IDE, ainsi que l'intensification des programmes d'assistance et de formation à l’emploi. Inversement, un resserrement des prestations de chômage pour les chômeurs de longue durée augmente le revenu moyen des ménages mais baisse celui des plus pauvres, augmentant ainsi les inégalités. Plusieurs autres réformes n’ont pas d'impact significatif sur la répartition des revenus.
Certaines politiques visant à favoriser la croissance peuvent avoir un impact négatif en augmentant la vulnérabilité des économies aux crises financières. Une plus grande ouverture aux flux financiers ou des marchés financiers plus libéralisés en sont des exemples types. Cet article examine si les avantages des réformes des politiques de croissance dans ces domaines, et d'autres tels que l'ouverture au commerce international, dépassent les coûts éventuels et potentiellement séveres des crises financières pour un échantillon de 100 pays développés et économies émergentes sur la période allant de 1970 à 2010. Les résultats suggèrent que les effets positifs sur la croissance d'une plus grande ouverture du compte de capital l'emportent sur les effets négatifs d'une plus forte propension des crises jumelles. La libéralisation financière est associée à une croissance plus rapide, mais aussi à une plus forte propension à des crises bancaires systémiques et aux crises jumelles. Un taux de change flottant et une plus grande ouverture au commerce stimulent la croissance en réduisant la probabilité des crises de change. Alors que la réglementation du marché des produits favorables à la concurrence et des impôts des sociétés plus faibles sont associés à une plus forte croissance, ils ne semblent pas influer sur la fragilité financière par l'intermédiaire d'une probabilité plus élevée aux crises.

Des initiatives telles que le Protocole de Kyoto qui visent à réduire les émissions susceptibles de contribuer au changement climatique portent essentiellement sur six gaz à effet de serre (GES). Le dioxyde de carbone est de loin le plus important d'entre eux en volume, puisqu'il représente environ 80 % des émissions totales de ces six gaz. La quasi-totalité des émissions de ce gaz sont imputables à l'utilisation de combustibles fossiles et les pays de l'OCDE sont responsables de plus de la moitié des émissions totales de dioxyde de carbone dans le monde, tandis que quatre autres pays (Brésil, Chine, Inde et Russie) représentent ensemble un quart du total. Nombre de politiques visant à réduire ces émissions fixent des objectifs de réduction fondées sur un niveau antérieur (dans le cas de Kyoto, par exemple, celui de 1990 pour de nombreux pays) qui sert de repère pour juger du respect du protocole et de sa réussite. Or l'évolution des émissions au niveau national peut s'expliquer ...

Ce document présente les résultats de la première collecte de données de grande échelle menée dans le cadre du projet conjoint OCDE/Institut Statistique de l’UNESCO/Eurostat sur les Carrières des Titulaires de Doctorat (CTD). Les titulaires de doctorat constituent une ressource capitale pour la recherche et l’innovation. Bien que bénéficiant d’un avantage en termes de taux d’emploi, les diplômés de doctorat sont confrontés à un certain nombre d’obstacles sur le marché du travail, notamment en ce qui concerne leurs conditions d’engagement. Ces difficultés sont en partie liées aux transformations affectant les systèmes de recherche, où les conditions d’emploi sont devenues moins attractives. Les femmes, dont la présence parmi les diplômés de doctorat s’est accrue au cours des années, sont davantage affectées par ces écueils. L’internationalisation du marché du travail est plus marquée pour les diplômés de doctorat que pour les autres diplômés de l’université et la population doctorale est fortement mobile au plan international. Dans les pays européens pour lesquels les données sont disponibles, 15% à 30% des ressortissants du pays titulaires d’un doctorat ont effectué une mobilité à l’étranger au cours des dernières années. Les destinations des diplômés de doctorat migrants ou mobiles sont semblables à celles des autres diplômés de l’enseignement supérieur et des autres catégories de population, avec des flux importants vers les États- Unis, principalement en provenance des pays d’Asie, et des flux intra-européens conséquents, notamment vers l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Bien qu’un certain nombre de diplômés étrangers reçoivent leur doctorat dans le pays hôte, une proportion importante (et la majorité dans les pays d’Europe de l’ouest pour lesquels les données sont disponibles) obtiennent leur diplôme de doctorat en dehors du pays. La mobilité des titulaires de doctorat est motivée par des raisons diverses qui peuvent être académiques, professionnelles aussi bien que familiales et personnelles.
En dépit d’une performance économique remarquable au cours de la dernière décennie, le PIB par habitant de la Pologne est nettement plus faible en comparaison avec les États-Unis et la croissance du PIB par tête va fortement ralentir au cours des prochaines décennies, selon un scénario de changements progressifs de politiques économiques essentiellement en raison du vieillissement de la population. Des réformes structurelles audacieuses sont nécessaires pour accroître la productivité du travail et l'utilisation des ressources du travail. Cet article soutient que pour augmenter l'utilisation des ressources du travail, l'action de politique économique devrait se concentrer sur l'augmentation de l'âge effectif du départ à la retraite, d'encourager la maternité et de diminuer les taux de chômage élevés pour les jeunes et les travailleurs peu qualifiés via des politiques actives du marché du travail plus étendues et plus efficaces. La productivité du travail pourrait être stimulée par un système fiscal plus favorable à la croissance, par la réduction de la réglementation des marchés de produits (y compris la forte implication du gouvernement dans l'économie, les coûts administratifs élevés de fonctionnement et de création d'entreprises, et en augmentant la concurrence dans les segments non compétitifs de l'économie). Investir dans le capital humain et encourager l'innovation sont également essentiels pour la croissance de la productivité à long terme.
Les réformes visant à moderniser et à renforcer le secteur financier ont continué dans les années récentes. L’assainissement des bilans a beaucoup avancé et on a assisté à une nette amélioration des systèmes de gouvernance et de gestion des risques dans les banques commerciales. Ces changements ont abouti à une consolidation des banques chinoises, qui jusqu’ici ont bien résisté au ralentissement mondial. La réforme des marchés de capitaux a privilégié la suppression progressive des restrictions concernant les actions non négociables et la modernisation des institutions opérant sur les marchés de titres. On a aussi pris des mesures pour faciliter l’accès au crédit des secteurs mal desservis, notamment les PME et le milieu rural. Malgré l’ouverture progressive du secteur financier aux investisseurs internationaux et l’autorisation postérieure donnée aux investisseurs nationaux d’opérer à l’étranger, la libéralisation a été lente et la part étrangère reste très réduite dans la plupart des compartiments du marché. L’État demeure le principal propriétaire des institutions financières, ce qui amène à s’interroger sur leur capacité à servir le secteur privé et sur le degré auquel les décisions de prêt des banques sont guidées par des considérations commerciales. Bien que le marché obligataire continue à se développer, l’émission de titres de sociétés est encore relativement limitée et devra s’accroître pour réduire le recours excessif au système bancaire.
Au cours des dix dernières années, la proportion d’emplois non contrôlés par l’État a augmenté considérablement, tandis que les possibilités de travail dans le secteur de l’agriculture s’amenuisaient sur fond d’urbanisation ininterrompue. Plus de 200 millions de personnes ont migré – officiellement ou non – vers des zones urbaines, en dépit des nombreux obstacles qui freinent la mobilité de la main-d’oeuvre, notamment le système d’enregistrement et les contraintes qu’il impose en matière d’accès aux services sociaux. Depuis 2008, le marché du travail est soumis à de nouvelles réglementations, visant à assurer aux employés une meilleure protection sur un marché aujourd’hui dominé par les employeurs du secteur privé : on soulignera le recours plus systématique au contrat de travail écrit, et en particulier au contrat de durée indéterminée. On ignore encore dans quelle mesure seront respectées la nouvelle législation et les modalités d’application. Pour l’heure, la protection réelle des employés est très inférieure à ce que prévoit le droit, et les contrats les plus répandus restent les contrats de durée déterminée qui offrent peu de protection. Le montant du salaire minimum est fixé au niveau local, sans référence au salaire moyen, et n’est d’ailleurs pas effectivement respecté. Dans la récente période de ralentissement économique, les salaires moyens ont été ajustés rapidement et l’emploi a connu une embellie. Toutefois, cet épisode a également mis en lumière la nécessité d’une meilleure intégration des migrants, notamment par un assouplissement des modalités d’enregistrement.
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