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D'après des études américaines au niveau de l'entreprise, les multinationales américaines sont plus productives que les autres multinationales. Cette situation pourrait s'expliquer par le rôle prééminent de la productivité aux États-Unis ou par la facilité avec laquelle les entreprises américaines exercent leurs activités sur le territoire de leur pays. La démonstration serait plus convaincante si les entreprises américaines étaient en tête à l'extérieur des États-Unis. Nous étudions la productivité des établissements industriels détenus par des entreprises américaines situées au Royaume-Uni. Notre étude se démarque de beaucoup d'études consacrées aux établissements industriels à capitaux étrangers de trois manières. Premièrement, grâce à une nouvelle base de données, nous pouvons identifier non seulement les multinationales étrangères, mais également les multinationales nationales. Nous concluons que les multinationales du Royaume-Uni sont moins productives que les établissements ...
Cet article examine la situation du secteur bancaire russe en 2004 et évalue les principales initiatives de réforme prises au cours des deux dernières années – la législation sur l’assurance des dépôts, une vaste refonte du cadre de la surveillance prudentielle, des mesures pour renforcer la transparence du secteur, et l’adoption de dispositions visant à faciliter le développement de certaines activités bancaires. De façon générale, il ressort de cette analyse que l’on peut saluer l’approche suivie par les autorités russes en matière de réforme bancaire. La conception de la stratégie de réforme témoigne d’une sensibilité à la nécessité de trouver une «bonne harmonie» entre ces principales composantes, et les grands axes de la réforme s’attaquent à certains des grands problèmes du secteur. La plus grande lacune de la stratégie russe pour la réforme du secteur bancaire concerne l’avenir des banques publiques. En dépit d’un engagement officiel de longue date à réduire le rôle de ...
Des initiatives telles que le Protocole de Kyoto qui visent à réduire les émissions susceptibles de contribuer au changement climatique portent essentiellement sur six gaz à effet de serre (GES). Le dioxyde de carbone est de loin le plus important d'entre eux en volume, puisqu'il représente environ 80 % des émissions totales de ces six gaz. La quasi-totalité des émissions de ce gaz sont imputables à l'utilisation de combustibles fossiles et les pays de l'OCDE sont responsables de plus de la moitié des émissions totales de dioxyde de carbone dans le monde, tandis que quatre autres pays (Brésil, Chine, Inde et Russie) représentent ensemble un quart du total. Nombre de politiques visant à réduire ces émissions fixent des objectifs de réduction fondées sur un niveau antérieur (dans le cas de Kyoto, par exemple, celui de 1990 pour de nombreux pays) qui sert de repère pour juger du respect du protocole et de sa réussite. Or l'évolution des émissions au niveau national peut s'expliquer ...