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L’entrée dans la zone euro exige plus de flexibilité budgétaire pour absorber les chocs cycliques auxquels ne peut remédier la politique monétaire commune. Mais, dans le même temps, il ne faut pas compromettre l’assainissement budgétaire, surtout avec l’augmentation des dépenses liée au vieillissement. On pourrait améliorer le cadre budgétaire actuel en introduisant des plafonds pluriannuels de dépenses et en mettant fin aux éléments procycliques des règles de politique budgétaire. Un compte d’ajustement enregistrant les écarts par rapport aux règles de politique budgétaire et les éliminant à terme pourrait être utile pour corriger les erreurs de prévision. Pour assurer la viabilité à long terme des finances publiques, il est indispensable de ne pas remettre en cause la nette amélioration à long terme de l’équilibre du régime de retraite à prestations définies, rendue possible par les réformes antérieures. Le gouvernement devrait envisager une participation obligatoire des nouveaux entrants sur le marché du travail au régime à cotisations définies ou, au moins, faire en sorte que ce régime soit l’option par défaut. Il ne faudrait pas que les travailleurs actuels puissent changer de régime. De plus, de nouveaux ajustements paramétriques - notamment le relèvement de l’âge de la retraite en fonction de l’allongement de l’espérance de vie et la correction d’un certain nombre d’éléments non viables de la formule de calcul des retraites - amélioreraient l’équilibre du régime à prestations définies.
La crise financière mondiale et ses coûts économiques et sociaux élevés ont ravivé l'intérêt académique et politique pour les « indicateurs d'alerte rapide » des crises. Ce document vise à étudier la performance des indicateurs de vulnérabilité comme indicateurs d'alerte des récessions sévères passées en Turquie. Il se fonde sur un nouvel ensemble d'indicateurs de vulnérabilité récemment établi (Röhn et al., 2015), et emploie la méthode de signalisation utilisée dans Hermansen et Röhn (2015), complétée par des inspections visuelles pour détecter des indicateurs de vulnérabilité ayant particulièrement bien fonctionné dans le contexte turc. Les résultats indiquent que l'indice du marché boursier mondial performe extrêmement bien dans le cas turc. Cet indice, qui pourrait être interprété comme un proxy de l'appétit pour le risque des investisseurs mondiaux, a dépassé son seuil critique avant presque toutes les récessions sévères passées en Turquie. Il a envoyé très peu de fausses alarmes. Parmi les indicateurs intérieurs, de grands écarts positifs des crédits aux ménages, et du marché boursier par rapport aux tendances fonctionnent aussi relativement bien. Les résultats sont dans l’ensemble robustes à la considération d’un ensemble plus homogène de pays à faible revenu de l'OCDE dans la définition des seuils critiques.
Ce document évalue si le PIB par habitant est un indicateur indirect adéquat de mesure du bien-être ou si d'autres indicateurs sont plus appropriés à cet effet. Dans le cadre des comptes nationaux, il existe d'autres mesures des ressources économiques mais elles sont étroitement corrélées avec le PIB par habitant et ne sont pas si facilement disponibles. Si, à titre illustratif on « élargit » les mesures des ressources économiques de façon à prendre en compte le temps de loisir, le partage des revenus à l'intérieur des ménages et les aspects distributifs, on constate que le classement des pays sur la base de ces indicateurs et celui sur la base du PIB par habitant sont généralement similaires, même s'ils ont évolué différemment dans le temps. Dans les pays de l'OCDE, les niveaux de la plupart des mesures de résultats sociaux spécifiques sont liés de manière significative au PIB par habitant alors que les changements dans le temps ne le sont pas. Cependant les études basées sur les indicateurs de bonheur et de satisfaction de la vie dans les pays de l'OCDE sont très faiblement liées aux niveaux du PIB par habitant. De manière générale, les mesures de PIB par habitant et de la croissance économique demeurent cruciales pour toute évaluation du bien-être, mais il faut les compléter par des mesures reflétant d'autres dimensions du bien-être pour obtenir une image complète du bien-être.
Ce document de travail présente la construction d'indicateurs mesurant l'impact des politiques qui encouragent le maintien et le développement de la concurrence des marchés en renforçant les autorités pro-concurrentielles et sectorielles. Ces indicateurs qui couvrent les politiques de concurrence au niveau global et sectoriel sont un prolongement des travaux précédents de l'OCDE concernant les restrictions de la concurrence dans l'économie au sens large ainsi que par secteur. Les indicateurs décrits ici sont construits à partir de données en provenance de sources de l'OCDE et concernent l'année 2003. L'indicateur le plus agrégé varie peu d’un pays à un autre, reflétant en partie la convergence des politiques pro-concurrentielles au sein de l’OCDE au cours de la dernière décennie. Une analyse plus détaillée montre cependant que les efforts de mise en oeuvre des régulations sur les marchés des biens et services (ressources allouées, sanctions prises) et les politiques concernant les industries de réseaux sont beaucoup plus variables. Au total, les pays membres ont certes mis en place des politiques pro-concurrentielles théoriquement bonnes, mais il reste encore à compléter leur mise en oeuvre. De plus, il subsiste de nombreux domaines, notamment dans les industries de réseau où l'amélioration de la concurrence peut grandement progresser.

Les indicateurs composites, qui résultent de la fusion de plusieurs indicateurs, sont de plus en plus utilisés pour classer les pays dans des performances et des domaines d’action divers. A l’aide de ces indicateurs, des pays ont été comparés dans les domaines de la compétitivité, la capacité d’innovation, le niveau de mondialisation et la viabilité écologique. Les indicateurs composites sont appréciés en raison de leur capacité à intégrer de grandes quantités d'informations sous une forme aisément compréhensible, ce qui fait d’eux des outils de communication et des instruments d’action précieux. L’élaboration des indicateurs composites soulève néanmoins de nombreuses difficultés méthodologiques ; ils peuvent de ce fait être sources d’erreurs et sont aisés à manipuler. Le présent document décrit les différentes étapes d’élaboration des indicateurs composites et les lacunes qui leur sont inhérentes. L’annexe fournit des tableaux statistiques détaillés. Le document propose également ...

Cette étude construit les indicateurs de la charge fiscale sur l’IDE afin d’examiner leurs tendances et les caractéristiques par pays. Pendant les années 90, la charge fiscale globale sur les entrées d’IDE (mesurée par les taux marginaux effectifs d'imposition) a diminué de 8 points de pourcentage, reflétant des réformes de l'imposition du revenu des sociétés dans certains des pays de l’OCDE. Néanmoins, une grande diversité demeure entre pays d'accueil. Les taux marginaux effectifs d'imposition sur les entrées d’IDE différaient selon les pays d'accueil d’environ 28 points de pourcentage pour l’IDE marginal et d’environ 21 points de pourcentage pour l’IDE infra-marginal en 2001. Une comparaison internationale des indicateurs de charge fiscale montre que, quels que soient les indicateurs choisis, le Canada, l’Islande et le Japon figurent systématiquement parmi les pays d'accueil à forte fiscalité au cours des années 90. On a également pu constater que les charges fiscales auxquelles ...

Le poisson arrive aujourd’hui en tête dans les échanges mondiaux de produits alimentaires. Cette situation peut être appréciée de différentes manières. D’une part, le commerce du poisson sous tendrait le processus de croissance économique dans les pays en développement, grâce aux recettes appréciables ainsi générées. D’autre part, il aurait pour effet d’entamer la sécurité alimentaire et de réduire les quantités de poisson mises à la disposition des populations locales. Il s’agit ici d’étudier de plus près ces deux points de vue opposés dans le cas particulier de l’Afrique subsaharienne. Nous examinons à cette fin huit indicateurs nationaux de développement rendant compte à la fois de la réalité économique et du bien-être des pays de la région durant la décennie écoulée, en les articulant avec quatre indicateurs qui font ressortir, pour chaque pays, l’importance du commerce des produits halieutiques, de la pêche industrielle et de la pêche artisanale dans l’économie de l’Afrique subsaharienne. D’après notre analyse statistique, lorsque les données des pays subsahariens sont envisagées au niveau macroéconomique, la crainte d’un effet négatif sur la sécurité de l’approvisionnement en poisson ne se vérifie pas. L’analyse ne vient pas davantage étayer l’argument selon lequel le commerce international du poisson contribuerait effectivement au développement économique et/ou au bien-être national. La dernière section du document passe en revue les diverses raisons susceptibles d’expliquer cette absence apparente de corrélation et souligne les inconvénients respectifs des deux thèses qui s’affrontent sur le rôle joué par le commerce du poisson dans le développement et la sécurité alimentaire à l’échelle nationale.
Aucun indicateur n’est meilleur que les autres pour analyser la dette publique. Ce document passe en revue les différentes questions qui se posent pour définir et mesurer la dette, et analyse d’autres données qui pourraient être utiles, dans le périmètre de définition de la dette des administrations publiques et au-delà, pour mieux identifier et analyser les risques budgétaires et les questions de viabilité à long terme. Les mesures de la dette, dans son acception la plus large – engagements financiers bruts – jusqu’à la comptabilisation la plus exhaustive des positions créditrices et débitrices – situation financière nette –, sont tous des indicateurs utiles. Comme le sont également les données plus ciblées sur certaines questions précises comme les engagements futurs au titre des retraites, les garanties de l’État ou la composition de la dette. Il convient d’améliorer la transmission de données, y compris de métadonnées plus complètes, et d’élargir la collecte de données pour élaborer tout un arsenal de définitions comparables de la dette afin de mieux anticiper les tensions futures sur le budget.
Les inégalités de revenus se creusent dans la plupart des pays de l’OCDE et nombre d’économies émergentes depuis les années 1980. Dans ce document, on évalue un modèle des inégalités de revenu intégrant les déterminants de l’offre et de la demande relatives de main d’oeuvre plus qualifiée et moins qualifiée. En analysant la base des données de l’OCDE, on observe que le changement technologique– mesuré comme un effet temporel commun à tous les pays – et le niveau de productivité multifactorielle ont été les principaux moteurs du creusement des écarts de rémunération. L’analyse montre également que le niveau de formation a atténué l’effet du changement technologique sur les écarts de revenus, mais que dans de nombreux pays, il n’a pas suffi à le compenser. Comme l’indiquent de précédentes analyses de l’OCDE, les évolutions des politiques structurelles et des institutions du marché du travail (déréglementation des marchés des produits et du travail notamment) ont exercé une pression à la hausse sur l’inégalité. Le modèle évalué est employé pour décomposer les évolutions historiques des écarts de revenus et pour élaborer des scénarios prospectifs à l’horizon 2060. Si le changement technologique valorisant les compétences observé au cours des 25 dernières années persiste, les écarts de revenus se creuseront de près de 30 % en moyenne d’ici à 2060 dans l’OCDE. Le modèle est par ailleurs utilisé pour simuler les conséquences de scénarios différents dans les 50 prochaines années.

L’investissement dans les technologies de l’information n’a pas été confiné aux États-Unis, toutefois la croissance en Europe et au Japon est assez différent. On trouvera dans ce papier une comparaison de l'incidence de l'accumulation de capital de TIC sur la performance économique en Allemagne, en Australie, au Canada, aux États-Unis, en Finlande, en France, en Italie, au Japon et au Rouyame-Uni. Cette étude fait usage d’une nouvelle base de données sur l'investissement en logiciel et en équipement de TIC, fondée sur le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN 93). Au cours des 20 dernières années, les TIC ont contribué à la croissance économique entre 0.2 et 0.5 point de pourcentage par an, selon le pays. Au cours des 5 dernières années (1995-2000), cette contribution a atteint des valeurs annuelles comprises entre 0.3 et 0.9 point. On montre que, malgré les différences qui existent entre les pays, les États-Unis n’ont pas été les seuls a beneficier de l'incidence positive ...

La politique monétaire et budgétaire est confrontée à de graves problèmes : le système bancaire s’est effondré ; l’économie traverse une profonde récession ; le taux de change s’est beaucoup déprécié ; les mouvements de capitaux se sont interrompus ; l’inflation est forte ; la dette publique a augmenté ; des sources de recettes ont disparu ; les besoins sociaux se sont accrus ; les ressources du fonds d’assurance chômage sont presque épuisées. Dans ce sombre contexte, cette étude expose ce que les autorités devraient faire pour rétablir l’équilibre de l’économie islandaise et poser les bases d’une reprise durable. Il leur est surtout recommandé de chercher à adhérer à la zone de l’euro et d’appliquer les mesures d’assainissement budgétaire nécessaires pour se conformer au programme du FMI.
La crise économique et financière mondiale a frappé l’Islande avec une violence extrême. Les trois principales banques du pays, qui représentaient pratiquement l’ensemble du système bancaire, ont fait faillite en octobre 2008. Elles n’ont pas réussi à résister à la détérioration des marchés de capitaux mondiaux dans le sillage de la faillite de Lehman Brothers. Les banques avaient suivi des stratégies de développement risquées – empruntant notamment sur des marchés financiers étrangers pour soutenir une expansion internationale dynamique des sociétés d’investissement islandaises – ce qui les a rendues vulnérables à la détérioration des marchés de capitaux mondiaux. Elles avaient également atteint une taille trop importante pour que le gouvernement puisse venir à leur rescousse. Lorsque l’accès aux capitaux étrangers a été finalement fermé, les banques ont fait faillite. Les entreprises non financières et les ménages – qui s’étaient massivement endettés ces dernières années profitant de la forte valorisation de leurs garanties – étaient aussi vulnérables à la détérioration de la situation financière mondiale. Dans certains cas, la dette était libellée en devises sans que les emprunteurs n’aient d’actifs ou de revenus dans ces devises susceptibles de compenser le risque de change. À la suite de la crise du système bancaire, les pouvoirs publics ont conclu un accord de confirmation avec le FMI pour assurer des conditions d’accès favorables aux marchés de capitaux étrangers et soutenir la crédibilité du programme de redressement économique. Malgré cela, il est probable que la récession sera plus profonde en Islande que dans la plupart des autres pays de l’OCDE en raison de la gravité de la crise bancaire et de la faiblesse des bilans des entreprises et des patrimoines des ménages dans le secteur privé. Des réformes sont nécessaires pour renforcer la réglementation et la surveillance prudentielle.
Dans un contexte où le rôle des dispositifs de retraite privés et par capitalisation s'accroit et où les dispositifs de retraite privés sont sensibles au climat économique, il existe un besoin croissant d'information comparable et fiable sur les plans de retraite privés afin de mieux contrôler l'adéquation du revenu de retraite et le rôle des dispositifs privés dans le revenu de retraite. Les indicateurs clés qui permettent de mesurer dans quelle mesure les dispositifs privés de retraite contribuent à l'adéquation des pensions sont le niveau de couverture atteint par les pensions privées au sein de la population active des pays, les cotisations effectuées dans les fonds de pension et les compte de retraite personnels, et les prestations payées aux retraités. Ce document fournit l‘évaluation des bases de données disponibles permettant l‘estimation de la couverture, des cotisations et des prestations des pensions privées et discute des moyens d‘utiliser les bases de données disponibles afin de mieux informer les discussions politiques sur le rôle des pensions privées dans l'adéquation des prestations de retraite. Il couvre les 27 États Membres de l'Union Européenne et certains pays hors de l'Union.
Foot and Mouth Disease (FMD) is one of the most contagious animal diseases. Because of the easy transfer between animals, FMD is of importance to the domestic market, but also to international agricultural trade. Infected countries are often confronted with rigorous measures implemented by their trading partners. The guidelines set out by the World Organization for Animal Health (OIE) define the waiting period after which a country that experienced an FMD epidemic can be declared as free of the disease for international trade purposes. In order to minimize the duration of this period, infected developed countries have often implemented mass slaughter strategies. The aim of the paper is to examine the impact of alternative control strategies on the domestic market of the infected country and on international markets. The paper provides a description of the different options for policy intervention in case of a FMD epidemic. It gives an overview of the history of FMD in OECD and selected non-OECD countries including the policy measures taken to fight the disease. A quantitative assement combining the Aglink-Cosimo and the GTAP model is presented.
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Le présent document s’intéresse à l’évolution de la structure industrielle du secteur manufacturier au Canada de même qu’à son lien avec le changement technologique en examinant l’adoption de technologies de pointe et son rapport avec le processus de croissance stochastique dans la population des usines. Il s’articule autour du point de vue selon lequel la croissance est un processus stochastique dans lequel intervient l’apprentissage. L’expérimentation des nouvelles technologies récompense certaines enterprises à croissance et à rentabilité supérieures. Pour savoir lesquelles, on y examine le rapport entre la croissance et le choix de différentes stratégies technologiques.

Le document étudie l’évolution de ce processus en sondant la relation entre l’adoption de nouvelles technologies et la performance des usines dans le secteur manufacturier; cela se fait par la combinaison de données transversales sur les technologies de pointe à des données de panel longitudinales sur la ...

Dans les systèmes de pension à comptes individuels, les membres supportent les risques et les conséquences de leurs décisions d'investissement. Si les participants se comportent comme le prédit la théorie économique, le fait qu‘ils assument cette responsabilité doit améliorer leur bien-être car ils réaliseront des investissements et détiendront un portefeuille d‘actifs financiers présentant un couple risque-rendement qui sera cohérent avec leur horizon d'investissement, avec leur degré d'aversion au risque et avec les autres types d‘actifs qu'ils détiennent, notamment en termes de capital humain et, le cas échéant, d'immobilier. Les économistes du comportement et les recherches empiriques ont toutefois montré que, dans la réalité, les membres des systèmes de pension à comptes individuels ne savent pas particulièrement bien gérer leur épargne retraite, parce qu‘ils n‘ont pas les connaissances nécessaires pour résoudre le problème de l'optimisation, ou parce qu'ils n‘ont pas la volonté suffisante pour mettre en oeuvre les décisions nécessaires ou, parfois encore, parce qu'ils pèchent par excès de confiance. Dans ce document, on observe dans quelle mesure les membres des plans font des choix d'investissement actifs et on examine les mesures qui ont été prises par les pouvoirs publics pour faciliter ces choix. On procède, par ailleurs, à une analyse comparative de la situation dans dix pays qui ont introduit des possibilités de choix des investissements, durant la phase d'accumulation, dans leur système de pension à comptes individuels.
Cet article étudie les implications pour les politiques monétaire et budgétaire des écarts de production en période de crise. L’élargissement des écarts de production observé dans les principales économies de l’OCDE dans le sillage de la crise récente a été principalement le résultat d’écarts de productivité totale des facteurs, excepté aux États-Unis où il a principalement résulté d’une augmentation significative de l’écart de chômage. Comme indiqué par des règles de Taylor estimées, les écart de production influencent les taux d’intérêt contrôlés par les banques centrales, et constituent en principe des indicateurs importants pour guider les décisions de politique monétaire. Toutefois, ces écarts sont estimés avec une grande marge d’incertitude, en particulier lorsque composés principalement d’écarts de PTF. Étant donné la forte incertitude entourant les estimations d’écarts de production à ce jour, la politique monétaire devrait accorder plus de poids à des indicateurs alternatifs des pressions inflationnistes comme la fixation des salaires, les tendances des coûts unitaires du travail et un large éventail d’indicateurs d’anticipations d’inflation. La chute récente des marges observée dans certains pays pourrait, par exemple, se traduire par une modération salariale et par des pressions à la hausse des prix lorsque les entreprises tentent de rétablir leurs marges. Aux États-Unis, l’important écart de chômage pourrait également garder l’inflation salariale sous pression en dépit de l’aplatissement de la courbe de Phillips, dans la mesure où l’ajustement des salaires a jusqu’à présent été limité. Ces pressions à la baisse ne devraient toutefois pas entraîner de spirale déflationniste tant que les anticipations d’inflation restent ancrées. Concernant la politique budgétaire, les écarts de production demeurent des éléments utiles pour évaluer la position budgétaire ajustée du cycle, les mesures des soldes structurels étant relativement robustes à l’incertitude des écarts de production.
Le pétrole fournit la quasi-totalité du carburant pour les transports. Or le prix du pétrole brut (FOB-Free on board) ne constitue pour l’instant qu’une petite partie des coûts du transport, moins du cinquième. Les quatre cinquièmes des coûts du transport proviennent des frais d’exploitation, des salaires et de la fiscalité. Néanmoins, si la raréfaction du pétrole venait à faire exploser les coûts du carburant, elle produirait des effets négatifs forts. Une multiplication par 8 du prix du pétrole (par rapport à 2007) doublerait le coût des transports de marchandises. Toutefois la hausse de coûts serait suffisamment uniforme pour que les exploitants puissent les répercuter sur les clients sans que la concurrence ne soit profondément modifiée. Les petits exploitants ne pouvant pas s’organiser pour optimiser les chargements et les itinéraires seraient les plus menacés. La mobilité des personnes serait par contre très touchée sur deux aspects : la voiture particulière et l’aviation. Le cas de l’aviation est bien connu (surtaxes kérosène), par contre le problème du transport individuel –qui consomme environ la même quantité de carburant que l’aviation par passager et par kilomètre- risque d’aboutir à une société où seuls les citoyens les plus aisés restent réellement mobiles.
Les inégalités de revenu se sont atténuées depuis le début des années 2000 mais elles restent beaucoup plus fortes que dans la plupart des autres pays. La situation sur le marché du travail explique dans une large mesure ces inégalités, avec un taux de chômage qui reste élevé, un vaste secteur informel et d'amples écarts de salaires révélant un très net avantage pour ceux qui ont fait des études supérieures. La réduction des inégalités de revenu est un objectif important du gouvernement. Pour l'atteindre, il est nécessaire d'améliorer les performances du marché du travail. Réformer le système éducatif pour garantir un meilleur niveau de connaissances pour tous et améliorer la formation professionnelle contribueraient à améliorer l'offre de main d'oeuvre et la productivité. La création d'emplois dans le secteur formel reste néanmoins fortement entravée par des réglementations du travail restrictives, en particulier des coûts non-salariaux particulièrement importants et un salaire minimum qui est élevé par rapport aux revenus moyens. La réforme fiscale de 2012 réduit les coûts non-salariaux mais des mesures plus ambitieuses sont nécessaires pour créer des conditions and incitations plus favorables à la création d'emplois dans le secteur formel.
Les inégalités de revenu se sont atténuées depuis le début des années 2000 mais elles restent beaucoup plus fortes que dans la plupart des autres pays. Si le fonctionnement du marché du travail est le principal facteur à l'origine de ces inégalités, il convient de noter que la richesse – et donc les revenus du capital – est aussi très inégalement répartie alors que les impôts et prestations sociales n'ont qu'un faible impact redistributif. Le montant des prélèvements obligatoires en pourcentage du PIB reste faible. Les taxes sur la consommation, qui tendent à être régressives, ont un poids prépondérant. La progressivité des impôts sur le revenu est amoindrie par les dispositifs d'allègements qui bénéficient aux plus fortunés et favorisent l'évasion fiscale. Le système fiscal devrait être réformé afin de renforcer sa progressivité et d'augmenter les recettes qui pourraient être utilisées pour mettre en place des politiques sociales plus ambitieuses. Les prestations sociales sont peu élevées et dominées par des programmes non-redistributifs, en particulier les pensions contributives. Les taux de scolarisation ont augmenté mais la qualité de l'éducation et l'équité d'accès, en particulier pour l'université, restent des défis importants. De même pour la santé, si des progrès remarquables ont été faits concernant la couverture, rendue presque universelle, le financement et l'organisation du système de santé pourraient être réformés afin d'augmenter la qualité des soins et de réduire les incitations au travail informel.
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