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Le présent document utilise les données de l’enquête American Life Panel afin de comprendre les déterminants du bien-être aux États-Unis pendant la récession, l’objectif étant de déterminer comment les diverses dimensions du bien-être subjectif définies dans le cadre de mesure de l’initiative « Vivre mieux » de l’OCDE influent sur le sentiment subjectif de bien-être. Les résultats montrent que le revenu constitue un facteur important de bien-être subjectif. Les chômeurs et les personnes handicapées sont nettement moins satisfaits de leur vie que les actifs occupés, alors que les retraités et les femmes au foyer affichent des niveaux de satisfaction plus élevés. Les données existantes sont élargies et montrent que les propriétaires, les électeurs inscrits et les personnes pouvant bénéficier d’une assurance-maladie présentent des niveaux plus élevés de bien-être subjectif. Le temps consacré à la marche ou à l’exercice physique est associé à une hausse du niveau de bonheur, tandis que le fait de travailler plus de 50 heures par semaine ou de consacrer du temps à sa santé est associé à une baisse du niveau de bien-être subjectif et à des niveaux plus élevés d’anxiété. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE des États-Unis (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etats-unis.htm)
Ce document examine un certain nombre de mesures de l’inflation sous-jacente et tente d’identifier celles qui donnent les informations les plus utiles afin d’appréhender les mouvements à venir de l’inflation totale en vue de la politique monétaire pour les États-Unis, la zone euro, le Japon, le Royaume-Uni et le Canada. L’étude montre que ces indicateurs ajustés sont plus efficaces que le taux d’inflation total lorsqu’il s’agit de déterminer la tendance sous-jacente de l'inflation. De plus, étant considérablement moins volatiles, ces indicateurs peuvent aussi être utilisés à des intervalles plus courts afin d’apporter les informations les plus récentes. La plupart de ces indicateurs contiennent aussi des informations pertinentes pour prévoir les taux d’inflation futurs, et qui sont complémentaires à celles contenues dans le taux d’inflation total. Cependant, la performance relative des différents indicateurs varie énormément d’une économie à l’autre, et dans certains cas d’une période à l’autre. On observe que l’inflation totale tend à converger vers l’inflation sous-jacente à un horizon de 12 à 24 mois. Toutefois, le modèle estimé incorporant cette relation entre inflation totale et inflation sous-jacente se révèle plutôt médiocre dans des essais hors échantillon, bien que les résultats hors échantillon soient bien meilleurs dans des autres spécifications.
En Autriche, le bien-être matériel et la qualité de vie sont élevés. Un mouvement constant de convergence vers un PIB par habitant élevé a permis une nette amélioration du revenu disponible des ménages. Parallèlement, une redistribution importante a permis que les inégalités de revenu et le taux de pauvreté soient faibles. À cela s’ajoutent une augmentation du temps disponible pour les loisirs, en particulier du temps passé à la retraite, un faible taux de chômage, une bonne qualité de l’environnement, un allongement de l’espérance de vie et un bien-être subjectif élevé. L’Autriche doit ces résultats à un modèle unique en son genre, qui associe des conditions favorables au dynamisme du secteur privé, une priorité accordée à la prise en charge familiale, une offre développée de services publics et un système de partenariat social efficace. Un certain nombre de faiblesses existent cependant. Ainsi, les travailleurs âgés et non qualifiés et, surtout, les personnes issues de l’immigration, sont plus éloignés du marché du travail. On observe des inégalités dans les résultats en matière d’éducation et de santé. Les services aux familles restent dans une large mesure l’apanage des femmes, qui, malgré la résorption de l’écart de niveau d’instruction avec les hommes, rencontrent des difficultés à concilier vie professionnelle et familiale et sont confrontées à un gros écart de rémunération. Pour plusieurs dimensions du bien-être, les différences entre les personnes issues de l’immigration et le reste de la population sont supérieures à celles observées dans le pays moyen de l’OCDE. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de l’Autriche, 2013 (http://www.oecd.org/eco/surveys/austria-2013.htm).
Entre 2000 et 2007, l’Estonie a été l’une des économies de marché émergentes qui ont connu la plus forte croissance. Une rapide progression de l’investissement privé, surtout dans l’immobilier résidentiel, a été alimentée par les entrées de capitaux et par le crédit. En conséquence, les prix immobiliers se sont envolés et le secteur de la construction s’est surdéveloppé. Le système de caisse d’émission a toutefois limité les possibilités d’action qui s’offraient à la Banque d’Estonie pour freiner la croissance rapide du crédit. Parce que le crédit était essentiellement financé par les prêts transnationaux que consentaient les banques mères étrangères, les risques d’arrêt brutal et de contagion financière se sont aggravés. Certains de ces risques se sont déjà concrétisés par un durcissement des conditions de prêt et par des sorties de capitaux. L’Estonie est maintenant en proie à une sévère récession. Son PIB réel s’est contracté de 3.6 % en 2008 et de 9.7 % au quatrième trimestre par rapport à la même période de 2007. Pour en revenir à une croissance forte et durable, l’Estonie devra rééquilibrer ses ressources en favorisant l’exportation par rapport au secteur non exportateur (en particulier la construction et l’immobilier). Mais il sera difficile de rétablir la compétitivité extérieure sachant que le taux de change est fixe et que plusieurs pays partenaires ont récemment dévalué. La flexibilité de l’économie sera cruciale. A moyen terme, il faudrait aussi renforcer l’incitation à un meilleur fonctionnement du marché du financement du logement.
La réussite de certaines entreprises peut servir à illustrer les enseignements tirés d’une étude macroéconomique sur les effets que les politiques menées par les pouvoirs publics et les entreprises peuvent avoir sur le développement du secteur des services. Cette synthèse de quelque 14 études de cas portant sur de grandes entreprises internationales de services fait ressortir trois facteurs communs de réussite : (1) bon nombre des entreprises de services examinées doivent leur existence et leur succès à l’ouverture des marchés ; (2) celle-ci a permis à de nouveaux entrants de miser sur un autre atout pour réussir, à savoir l’innovation. Cette innovation – de procédés ou de produits – aide ces entreprises à se différencier des autres, souvent plus classiques dans leur fonctionnement. La place importante faite à l’innovation est souvent associée au rôle du capital-risque. Beaucoup d’entreprises de services florissantes ont été parmi les premières à adopter les technologies de l’information et de la communication (TIC) et à mettre au point d’autres applications décisives de la technologie ; (3) une organisation du travail motivante. Les études de cas sur les entreprises mettent également en évidence l’importance de facteurs internes, notamment l’organisation du travail, l’esprit d’entreprise, la motivation du personnel et la culture d’entreprise. Ces facteurs varient considérablement selon les entreprises, mais ils peuvent aussi faire intervenir la décentralisation des responsabilités, la réduction des niveaux hiérarchiques, un système de rémunération au rendement ou axé sur la fidélisation du personnel (par exemple, par un régime d’intéressement ou de stockoptions). Les politiques publiques concernant l’innovation, les TIC ou l’organisation du travail sont souvent importantes pour la réussite des entreprises, mais c’est presque toujours dans le cadre de marchés ouverts et contestables.

La crise du secteur bancaire mexicain de 1994/95 a nécessité la mise en œuvre par le gouvernement d’une opération de sauvetage de grande ampleur - d’un coût estimé à quelque 20 pour cent du PIB. Depuis, des réformes ont été mises en œuvre et les performances du système financier mexicain se sont remarquablement améliorées, comme le montrent les indicateurs de solidité et de rentabilité du secteur bancaire. Ce redressement a aussi été favorisé par une injection considérable de capitaux étrangers liée à l’entrée de banques internationales sur le marché mexicain au moyen de fusions ou d’acquisitions. Néanmoins, plusieurs défis demeurent. Le secteur bancaire reste relativement inefficient et le volume des prêts non productifs est toujours élevé par rapport aux normes internationales, encore que ces prêts soient intégralement provisionnés. Les intermédiaires financiers sous contrôle de l’État , qu’il s’agisse de banques de développement ou de fonds fiduciaires, continuent de jouer un ...

La Chine est bien placée pour ne pas rester un pays à revenu intermédiaire et continuer à converger vers les économies les plus avancées, même si la croissance est vraisemblablement amenée à ralentir, passant d’un rythme à deux chiffres pendant la première décennie de ce millénaire à environ 7% à l’horizon 2020. Toutefois, le maintien d’une croissance vigoureuse et améliorant le bien-être de la majorité des citoyens nécessite une accélération des réformes dans un certain nombre de domaines. Sont passés en revue dans ce document : la libéralisation du secteur financier ; renforcer la concurrence sur les marchés des biens et services ; l’éducation, la recherche et l’innovation. Des progrès sont également requis dans d’autres domaines, notamment pour promouvoir des formes d’urbanisation socialement plus inclusives et une croissance plus respectueuse de l’environnement.
Les niveaux d’endettement sont montés en flèche depuis le milieu des années 90 et atteignent des sommets historiques dans la zone de l’OCDE. Un endettement important peut créer des vulnérabilités, qui amplifient et répercutent les chocs macroéconomiques et les variations des prix des actifs. Par ailleurs, dans ces conditions, les ménages et les entreprises n’ont plus la possibilité de lisser leur consommation et leurs investissements et les gouvernements d’amortir les chocs négatifs. L’expérience semble indiquer que, lorsque les niveaux d’endettement du secteur privé, en particulier ceux des ménages, sont supérieurs à la tendance, la probabilité de récession s’accroît. Les indicateurs du levier financier donnent moins de signaux d’alerte et ne se détériorent généralement qu’une fois que l’activité économique commence à se ralentir et que le prix des actifs baissent. La dette publique augmente généralement après le début d’une récession, ce qui laisse penser que la dette migre entre les bilans. Certaines mesures telles que la mise en place d’une réglementation micro-prudentielle efficace et de cadres permettant de faire face au surendettement et de maintenir la dette publique à des niveaux prudents peuvent aider les économies à résister à des chocs défavorables. D’autres actions possibles, comme la correction de certains biais dans les codes des impôts qui favorisent le financement par l’emprunt et des mesures macro-prudentielles ciblées, aideront à réduire les niveaux d’endettement et à contenir le gonflement de la dette dans l’avenir.
L’accumulation de dettes amène à se préoccuper des répercussions de ce phénomène sur la stabilité économique. Ce document met en lumière les conséquences d’un niveau élevé d’endettement du point de vue de l’instabilité macroéconomique en identifiant les principaux déterminants de l’évolution de la dette dans un certain nombre de pays. Les pays choisis ont connu de longues périodes de désendettement, identifiées par la datation du point de retournement. L’analyse montre que les PIB est plus variable au cours de la phase de désendettement. On distingue toutefois deux groupes de pays. Dans un premier groupe (Allemagne, Israël, Mexique et États-Unis), l’activité économique a souvent rebondi durant la phase de désendettement. Dans un second groupe, au contraire, la plus forte instabilité caractérisant la phase de désendettement s’est accompagnée d’une atonie de l’activité économique. Les pays du second groupe (Japon et Suède, par exemple) ont en commun le fait que leur niveau plus élevé d’endettement a été imputable à une explosion des prix des actifs. Lorsque les prix des actifs flambent, le secteur financier réduit l’offre de crédit, ce qui pèse sur l’activité économique. Les résultats semblent indiquer aussi que, dans bien des cas, les épisodes de désendettement ont fait suite naturellement à une poussée des prix des actifs utilisés comme nantissement ou à une libéralisation financière, qui a facilité un recours excessif à l’emprunt.
S’appuyant sur un vaste ensemble de pays de l’OCDE, ce document étudie le lien entre la dette et la stabilité macroéconomique en comparant l’évolution des agrégats des bilans et de la production économique dans des contextes d’endettement élevé et de faible endettement. Si la relation entre la dette et la croissance économique a fait l’objet de nombreuses études, il n’a guère été prêté attention à l’impact de la dette sur la volatilité et les moments supérieurs des distributions de la croissance de la production. Ce document comble cette lacune. Il constate que les phases d’expansion financée par le recours à l’endettement durent généralement plus longtemps mais se terminent par un ralentissement plus marqué de l’activité. La plus grande amplitude des cycles conjoncturels en situation de fort endettement reflète une plus haute instabilité macroéconomique mais aussi des risques extrêmes plus élevés et des asymétries défavorables dans les distributions de la croissance de la production. Les pertes de bien-être liées à ces phénomènes justifient les interventions des pouvoirs publics visant à éviter une accumulation excessive de dette ex ante.
Cette étude examine dans quelle mesure les réformes passées du marché du travail visant à réduire le taux de chômage peuvent avoir eu pour effet d’accroître sa volatilité. L’analyse empirique combinant l’estimation de modèles non-linéaires basés sur des données de panel couvrant 24 pays de l’OCDE sur la période 1985-2007 et l’application de techniques de Monte Carlo, n’a pas mis à jour d’éléments permettant d’étayer l’hypothèse d’un tel conflit (trade-off) dans l’impact des politiques publiques du marché du travail. A l’inverse, l’étude montre qu’une réduction de la durée des bénéfices d’assurance chômage, une réforme de la réglementation conduisant à une plus forte concurrence sur le marché des produits et services, ainsi qu’un assouplissement de la législation sur la protection de l’emploi entraînent une plus faible persistance du chômage, impliquant une plus faible volatilité à long terme. Même dans les cas où des réformes ont pu accroître la sensibilité du chômage aux fluctuations cycliques, l’effet de cette plus grande variance cyclique sur la volatilité à long terme est plus que compensée par la baisse de la persistance.
Les logiciels malveillants, ou "malware", sont devenus une menace sérieuse pour tout ceux dont les activités quotidiennes reposent sur l‘utilisation d‘Internet, qu‘il s‘agisse de grandes organisations ou de particuliers. Bien qu‘elle trouve sa source dans un comportement criminel, l‘étendue et les conséquences de cette menace sont également influencées par les décisions et les comportements d‘acteurs légitimes du marché tels que les fournisseurs d‘accès Internet, vendeurs de logiciels, entreprises de commerce électronique, fabricants de matériel informatique et registres, sans oublier les utilisateurs finals. Ce document reflète le contenu d‘une recherche qualitative et empirique concernant les incitations des acteurs du marché lorsqu‘ils sont confrontés au malware. Les résultats indiquent qu‘il existe des incitations fondées sur le marché qui contribuent à augmenter la sécurité mais également des cas dans lesquels des actions décentralisées peuvent conduire à des résultats sous-optimaux, i.e. où des externalités significatives émergent.
Les politiques économiques façonnent les revenus mais aussi leur stabilité ainsi que celle des emplois. De fait, le niveau comme la stabilité des revenus tous deux influencent sur le bien-être. Cependant, les agrégats économiques traditionnels ne mesurent pas l’incertitude économique à laquelle les ménages sont effectivement confrontés. Cette étude montre que l’instabilité économique vécue par les ménages n’entretient que des liens très distendus avec la volatilité macroéconomique. Elle utilise plusieurs bases de micro-données collectées au niveau des ménages pour documenter la manière dont les réformes encourageant la croissance influencent la stabilité économique des ménages. Le mouvement vers des processus et des entreprises de plus en plus productifs se situe au coeur de la dynamique de croissance économique : cette observation suggère qu’une tension peut s’établir entre croissance et stabilité micro-économique. Certains ajustements des politiques publiques augmentent la croissance, mais au prix d’une plus grande instabilité micro-économique : il s’agit des réformes qui rendent la fiscalité ou les transferts sociaux (y compris les indemnités de chômage) moins progressifs ainsi que des mesures qui remplacent de fortes restrictions sur la concurrence ou sur les licenciements de travailleurs permanents par des restrictions de niveau intermédiaire. Néanmoins, l’analyse fait aussi apparaître que, lorsque les réformes dans ces domaines sont plus appuyées et conduisent à un niveau élevé de concurrence, elles réduisent le plus souvent l’instabilité micro-économique.
Les politiques économiques façonnent les revenus mais aussi leur stabilité ainsi que celle des emplois. De fait, le niveau comme la stabilité des revenus influencent sur le bien-être. Les micro-données indiquent que, dans l’ensemble des pays de l’OCDE, une bien plus grande instabilité économique prévaut au niveau des ménages qu’à celui des agrégats macro-économiques. Cette étude examine les effets des politiques économiques de croissance sur la stabilité micro-économique. Le mouvement vers des processus et des entreprises de plus en plus productifs constitue un moteur de la croissance économique : cette observation suggère qu’une tension peut opposer croissance et stabilité micro-économique. En effet, l’étude conclut qu’un certain nombre de réformes de croissance aggravent l’instabilité micro-économique : il s’agit des réformes qui réduisent la progressivité des impôts et des transferts sociaux (allocations chômage incluses) ainsi que de celles qui assouplissent à la marge des réglementations qui encadrent strictement la concurrence sur les marchés de produits ou le licenciement des travailleurs sous contrat de longue durée. Néanmoins, l’analyse fait aussi apparaître que réformer davantage pour mettre en place des régimes très favorables à la concurrence se traduit en général par une diminution de l’instabilité micro-économique.
Malgré les progrès accomplis durant la décennie précédente, les marchés financiers colombiens demeurent peu développés. En particulier, le système bancaire affiche des coûts d’intermédiation élevés qui limitent l’accès financier des ménages et des entreprises. Ce papier explore quelques-uns des déterminants de ces coûts d’intermédiation. Une décomposition comptable de la différence entre les taux d’emprunt et les taux de prêt indique que l’efficience et la contestabilité sont limitées. Une étude approfondie reposant sur les méthodes de frontière stochastique et d’enveloppement des données confirme que l’efficience des banques commerciales colombiennes est faible comparée à d’autres pays émergents et à des pays de l’OCDE ayant le même niveau de développement. Par ailleurs, une estimation économétrique du degré de contestabilité du marché bancaire colombien révèle que celui-ci est bas. Finalement, les déterminants de l’efficience et de la contestabilité sont analysés pour un échantillon de 24 pays sur la période 2004 – 2013. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique 2014 de l’OCDE sur la Colombie (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-colombie.htm).
L’emploi est facteur d’équité et d’inclusion économique car ceux qui en sont exclus sont les plus exposés au risque de pauvreté ; il est également générateur de recettes dont dépend le financement du filet de protection sociale. De nouvelles mesures en faveur de l’éducation et de la formation tout au long de la vie permettraient d’abaisser les obstacles à l’emploi, plus difficiles à surmonter pour les moins qualifiés. Il faut mettre en place des mesures pour accélérer les délais d’obtention des diplômes dans l’enseignement supérieur, améliorer les incitations à travailler et l’activation des chômeurs et retarder la sortie du marché du travail pour rapprocher les taux d’emploi avec ceux des autres pays nordiques. Enfin, l’assouplissement de la législation sur l’emploi et la mise en place de procédures plus souples de fixation des salaires devraient permettre des gains en termes à la fois d’emplois et de productivité. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de la Finlande 2016 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-finlande.htm).

L’objectif de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels exigera des actions d’atténuation ambitieuses de la part d’un large éventail d’acteurs. Ceci inclus notamment les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), c’est-à-dire les administrations nationales, ainsi que les acteurs non-Parties à la CCNUCC. Ce rapport, qui est axé sur trois catégories d’acteurs non-Parties – les administrations infranationales, le secteur privé et les institutions financières –, examine par quels moyens l’accord de 2015 pourrait contribuer à encourager les acteurs non-Parties à renforcer les actions d’atténuation ainsi que leur financement. Il recense cinq obstacles susceptibles d’empêcher les acteurs non-Parties de renforcer leurs actions et évalue la façon dont le processus en cours dans le cadre de la CCNUCC s’attaque à ces obstacles pour la période pré-2020. L’étude explore aussi les moyens envisageables pour établir ou consolider les liens entre la CCNUCC et les acteurs non-Parties dans le cadre de l’accord de 2015 pour la période post-2020, dans le but de lever les obstacles et d'accroitre l’action climatique des acteurs non-Parties.

Le taux d'activité du Chili est faible par comparaison avec la plupart des pays de la zone OCDE, surtout parmi les femmes et les jeunes. Dans le cas des femmes, l'offre de main-d'oeuvre a augmenté régulièrement avec le temps dans les classes d'âge de forte activité et au-delà, tandis qu'elle restait relativement stable chez les hommes. En ce qui concerne les jeunes, les taux d'activité sont orientés à la baisse, principalement du fait des progrès de la scolarisation, surtout chez les hommes, alors qu'ils restent assez faibles et stables chez les femmes. Le principal enjeu dans ce domaine est de renforcer l'offre de travail des femmes, à la fois dans les classes d'âge de forte activité et chez les jeunes, afin de mieux utiliser le facteur travail en le mettant au service de la croissance à long terme. Cela suppose essentiellement que l'on supprime du code du travail les contraintes qui pèsent sur l'affectation du temps de travail et que l'on développe l'offre de services de garde d'un coût abordable pour les mères de jeunes enfants. Le niveau d'instruction étant l'un des principaux déterminants de l'activité, des mesures qui tendraient à renforcer l'accumulation de capital humain dans l'ensemble de la population auraient également leur utilité. Ce document se rapporte à l’Étude économique du Chili 2007 (www.oecd.org/eco/etudes/chili).

Ce document passe en revue les différentes méthodes utilisées pour estimer la production potentielle dans les pays de l’OCDE et l’utilisation des écarts de production qui a dêcoulent pour le calcul des soldes budgétaires structurels. La méthode utilisant la segmentation de la tendance temporelle pour estimer la production potentielle et qui servait précédemment á calculer les soldes budgétaires structurels est comparée à deux autres méthodes : le lissage du PIB réel à l’aide d’un filtre Hodrick-Prescott et l’estimation de la production potentielle sur la base d’une fonction de production. Il en ressort que l’estimation de la production potentielle par l’approche fonction de production a s’avère être la meilleure méthode pour estimer les écarts de production et pour calculer les soldes budgétaires structurels, les résultats obtenus par lissage du PIB étant utilisés comme moyens de vérification. Pour estimer les soldes budgétaires structurels, on utilise de nouvelles élasticités des ...

Cet article examine les tendances récentes des performances budgétaires au Brésil, estime les fonctions de réaction budgétaire pour le secteur public consolidé et les différents niveaux d’administration, et teste la soutenabilité de la dynamique de la dette publique. L'analyse empirique, basée sur des données mensuelles pour la période 1995-2004, suggère que tous les niveaux d’administration réagissent fortement aux changements de l'endettement en ajustant leurs cibles d’excédent budgétaire primaire. En outre, l’administration centrale semble suivre une politique de « dépenses suivi d’impôt »: les changements de revenu sont affectés fortement par les dépenses, avec environ deux tiers des changements de la dépense primaire étant compensée par un plus haut revenu sur le long terme. Les institutions budgétaires sont également importantes en matière de soutenabilité budgétaire. La réaction des administrations locales à l'endettement, ainsi que celle du revenu de l’administration centrale aux changements de la dépense primaire, semble s’être renforcé après 1998, quand des plafonds sur l'endettement ont été introduits.
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