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Compte tenu du vaste potentiel économique du commerce électronique et du rôle que la large bande joue dans son développement, les pouvoirs publics s’attachent davantage à faciliter l’accès aux réseaux à large bande. L’accent est mis dans une large mesure sur le développement et la diffusion d’infrastructures haut débit dans la boucle locale. Bien que son déploiement soit toujours en cours et que l’on ignore encore dans quelle mesure elle couvrira l’ensemble de la population ou des zones géographiques, les pouvoirs publics semblent désireux d’accélérer les investissements dans l’infrastructure.
Les initiatives des pouvoirs publics sont très variées, diversement structurées, et leurs justifications sont souvent très différentes. Dans ce contexte, le présent document cherche avant tout à définir si ces initiatives parviennent réellement à accélérer le déploiement de la large bande et dans quelle mesure le gouvernement devrait intervenir. Ce document avance également l’idée que les ...
Cette étude présente, à partir de nouvelles statistiques d’Eurostat qui couvrent neuf pays membres de l’Union européenne, des données sur l’entrée, la sortie, la croissance et la survie des entreprises. Elle comporte notamment une analyse de l’importance que revêt la qualité des données dans les études sur la démographie des entreprises. La confrontation des résultats obtenus à l’aide des données d’Eurostat avec ceux d’un projet précédent de l’OCDE sur des données internationales au niveau de l’entreprise révèle que les différences de seuils de taille ainsi que les difficultés liées à la distinction entre ce qui constitue véritablement des entrées ou sorties d’entreprises d’une part et les fusions et acquisitions d’autre part, les transferts de propriété et la modification de la forme juridique peuvent avoir des effets non négligeables sur les résultats. L’étude analyse les différences internationales en ce qui concerne les taux d’entrée et de sortie des entreprises, en faisant une ...
S'appuyant sur une étude antérieure concernant les profils d'entrée, de sortie, de croissance et de survie des entreprises, elle-même fondée sur de nouvelles données d'Eurostat portant sur neuf pays membres de l'Union européenne (Brandt, 2004), le présent rapport examine de plus près le rôle des politiques et des institutions dans l'entrée sur le marché et la survie des entreprises, ainsi que le lien entre la création de nouvelles entreprises et les performances économiques. L'étude initiale révélait que les taux d'entrée des entreprises, c'est-à-dire le nombre de nouvelles entreprises en proportion de l'ensemble des entreprises en activité sur un marché, avaient été particulièrement élevés dans les branches d'activité liées à l'information et aux communications (TIC) ces dernières années. Cela tend à confirmer l'idée avancée dans certaines études théoriques sur la croissance économique selon laquelle les nouvelles entreprises jouent un rôle important dans le développement et la ...
Dans cette étude, le model Interlink de l’OCDE est utilisé pour étudier quelques moyens permettant de réduire le déficit courant américain. Les chocs considérés inclus une dépréciation du dollar, une consolidation fiscale et une amélioration de la compétitivité hors-prix des producteurs américains. Un des principaux enseignements de cette étude est que les chocs doivent être suffisamment importants pour diminuer de façon significative le déficit courant des États-Unis. Ceci est dû en partie au fait que les effets de second tour, incluant politiques économiques nationales, tendent à compenser l’impact du choc initial. En plus, chacun des chocs étudiés se traduit par des risques sur la croissance des autres régions du monde, particulièrement au Japon ou la marge de manoeuvre des autorités monétaire et budgétaire pour contrebalancer les pressions récéssionistes est limitée. Les simulations du taux de change soulignent qu’une plus grande flexibilité du taux de change en Asie ...
Les entreprises multinationales manipulent l'emplacement de leurs dettes pour réduire le montant de leur impôt sur les sociétés. En effet, en plaçant des dettes dans les pays à taux élevé d'impôt, les entreprises multinationales peuvent déduire les paiements d'intérêts contre un taux d'imposition plus élevé. Ce document fournit la preuve d'une telle manipulation de l'emplacement de la dette. L'analyse est basée sur un large échantillon de données d’entreprises de la base de données ORBIS. En comparant l'endettement des entités multinationales ayant des caractéristiques similaires mais différentes possibilités de manipuler l’emplacement leur dette, l'analyse suggère qu’un taux d'imposition de 1 point de pourcentage plus élevé est associé à une dette externe accrue de 1,3%. Ceci est une estimation de la limite inférieure de l’ampleur de la manipulation de la dette, car elle exclut la manipulation de la dette interne. L'analyse montre également que les règles strictes limitant la déductibilité des intérêts (par exemple des règles relatives à la sous-capitalisation ou de règles sur les ratios intérêts-bénéfices) peuvent réduire la manipulation de la dette. La possibilité de localiser les dettes dans les pays à taux d'imposition élevé réduit le coût effectif de la dette pour les groupes multinationaux. L'analyse empirique suggère que cela peut entraîner des groupes multinationaux à augmenter leur endettement global externe, ce qui aggrave le biais en faveur du financement par la dette existant dans la plupart des systèmes fiscaux.
Au cours des deux dernières décennies, la productivité du travail au niveau agrégé et la rémunération réelle médiane du travail ont divergé dans la plupart des pays de l’OCDE, ce qui signifie que les gains de productivité n’ont pas permis d’accroître la rémunération réelle du salarié médian. Cet article décrit quantitativement ce phénomène de découplage au cours des vingt dernières années et suggère qu’il s’explique à la fois par une baisse de la part de la rémunération dans la valeur ajoutée et du ratio entre le salaire médian et le salaire moyen (une mesure partielle de l’inégalité salariale). La part de la rémunération dans la valeur ajoutée a baissé dans les deux tiers des pays de l’OCDE pris en compte dans cette étude. Néanmoins, sa contribution au phénomène de découplage est moindre si on exclut les secteurs pour lesquels les évolutions de la part des rémunérations sont liées à des évolutions de prix d’actifs ou de matières premières ou à des imputations (secteur primaire, secteur immobilier et secteurs non marchands). Le ratio entre le salaire médian et le salaire moyen a baissé dans tous les pays de l’OCDE pris en compte dans cette étude, sauf deux. Cette évolution est liée à une évolution hors normes des salaires tout en haut de la distribution plutôt qu’à la stagnation du salaire médian. Des articles à venir analyseront plus en détail l’origine de ces phénomènes.