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L’entrepreneuriat est devenu un terme incontournable ces dernières années, il est au coeur des préoccupations des décideurs politiques qui soulignent très régulièrement son importance et la nécessité de créer des sociétés plus entrepreneuriales. De même, journaux et émissions télévisées montent fréquemment des sujets autour d'entrepreneurs qui réussissent. Malgré cela, le développement de politiques liées à entrepreneuriat sont souvent entravés par les limites, quoique régulièrement repoussées, de l’information empirique disponible sur l?entrepreneuriat (sa taille, les facteurs l'encourageant et les avantages retirés). Ainsi, l'absence de définition communément admise sur l’essence de l'entrepreneuriat et d'indicateurs comparables au niveau international, laisse les décideurs politiques sans leviers de commande pour développer leur politiques économiques et ce, de façon plus prégnante encore lorsqu'il s'agit d'étudier les meilleurs pratiques internationales. Ces imperfections, ajoutées à l’importance croissante de l’entrepreneuriat sur la scène politique, ont renforcé le besoin de fondements plus solides au niveau international pour des indicateurs sur l'entrepreneuriat. Ce document apporte cette base solide en adoptant une approche holistique. Il rassemble les facteurs qui entravent ou encouragent l?entrepreneuriat (les déterminants) ; les mesures évaluant l'état de l'entrepreneuriat (les indicateurs de performance) ; et les résultats (l'impact économique). Ces trois thèmes structurent le cadre d'analyse et utilisent la définition standardisée de l'OCDE pour l'entrepreneuriat. Pour chacun de ces thèmes nous développons une suite d'indicateurs, donnant ainsi une base d’information statistique à collecter comparable au niveau international.
Les plans de retraite à prestations définies peuvent entrainer une des dettes les plus importantes qu'une société cotée puisse inscrire à son bilan. Il existe des conditions requises détaillées afin de comptabiliser de tels engagements. Ce document examine l'impact de ces plans de retraite à prestations définies sur les résultats financiers des sociétés cotée en 2007. Cet impact est comparé et analysé au niveau agrégé du pays ainsi qu’à un niveau plus détaillé pour quelques société qui commanditent des plans de retraite à prestations définies de grande taille.
La Corée, qui affiche le plus fort taux d’accroissement des émissions de gaz à effet de serre de la zone OCDE depuis 1990, a adopté en 2009 une ambitieuse Stratégie de croissance verte. L’objectif est de réduire de 30 % les émissions d’ici à 2020 par rapport au scénario « au fil de l’eau », ce qui équivaut à une baisse de 4 % par rapport à leur niveau de 2005. La Stratégie institue également un Plan quinquennal qui prévoit les dépenses publiques correspondant à 2 % du PIB par an pour promouvoir la croissance verte. La Corée envisage de créer un prix du carbone grâce à la mise en place d’un système de plafonnement et d'échange de permis d'émissions. Une telle approche conjuguée à l’application d’une taxe carbone dans les secteurs non concernés par ce système est nécessaire pour abaisser les émissions de manière efficace et économe et stimuler l’innovation dans les technologies vertes. En outre, chaque secteur devrait se voir appliquer le même prix de l’électricité, fondé sur les coûts de production, afin de promouvoir une utilisation rationnelle de l’énergie. Compte tenu des défaillances du marché, les pouvoirs publics ont un rôle à jouer dans la R-D verte, notamment dans le domaine de la recherche fondamentale, dans la promotion de la finance verte et dans le développement des énergies renouvelables.
L’endettement croissant des ménages est l’un des grands sujets de préoccupation des pouvoirs publics en Corée. Fin 2012, il se montait à 164 % du revenu disponible des ménages, nettement au-dessus de la moyenne OCDE de 133 %. Outre ses conséquences économiques et les risques pour le secteur financier, il soulève des questions sur la cohésion sociale, car les ménages les plus modestes et les moins solvables n’ont guère accès au marché du crédit et leurs taux de défaillance sont élevés. Il convient de favoriser un retour ordonné à un niveau d’endettement plus faible pour les ménages en agissant sur deux leviers : i) en offrant des crédits aux ménages les plus modestes et les moins solvables et en restructurant leur dette, tout en limitant l’aléa moral et en développant le recours aux mécanismes du marché dans l’activité de prêt; et ii) en contenant le risque causé par l’endettement élevé des ménages par le renforcement des mesures prudentielles pour les institutions financières et en améliorant les prêts hypothécaires par la réduction de la part des prêts à taux variables ou à « remboursement in fine ». Ce Document de travail a trait à l’Étude économique de l’OCDE de la Corée, 2014 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/coree.htm).
Cet article estime les élasticités des composantes de revenus et de dépenses des administrations publiques par rapport aux écarts de production pour les pays de l’OCDE. Ces élasticités sont utilisées par l’OCDE pour calculer les soldes financiers des administrations publiques corrigés du cycle économique. Cette étude est une mise à jour des travaux parus en 2005, elle utilise les données et les codes d’impôts les plus récentes , et couvre 35 pays, à savoir les 34 pays membres ainsi que la Lettonie. La méthode en deux étapes a été conservée : les élasticités par rapport aux écarts de production étant définies comme le produit , dans un premier temps, des élasticités des composantes individuelles de recettes et de dépenses par rapport à leurs assiettes , et dans un deuxième temps des élasticités de ces assiettes par rapport aux écarts de production. Des modifications et des améliorations méthodologiques ont été apportées depuis l’étude de 2005. Les révisions d’élasticités par rapport à la version de 2005 sont importantes dans certains cas mais ne suivent pas un schéma type pour tous les pays, à l’exception des élasticités des impôts sur les bénéfices des sociétés qui ont été révisées à la hausse dans la plupart des cas.
Le système danois de protection sociale, généreux, repose sur des taux d’activité élevés, que ce soit pour son financement ou pour garantir la cohésion sociale. Aussi est-il d’autant plus nécessaire de trouver le bon système d’incitations au travail et d’améliorer l’employabilité des actifs les plus vulnérables, en particulier les migrants. Par ailleurs, de nombreux bénéficiaires de prestations sont imposés à des taux marginaux élevés lorsqu’ils retournent au travail, ce qui crée un obstacle à l’insertion. Dans le même ordre d’idée, avec le vieillissement de la population, la nécessité de prolonger la vie active constitue un objectif central. Beaucoup a été fait au Danemark pour maintenir les travailleurs seniors au travail, mais les barrières à l’emploi de ce groupe peuvent être encore réduites, notamment dans la conception même du système de retraite. Les contraintes financières des institutions de protection sociale pourraient être allégées en tirant un meilleur parti des effets de la réforme budgétaire sur les municipalités, en assurant une meilleure coordination entre les différents prestataires de services et en ouvrant le marché des services sociaux, notamment les soins aux personnes âgées, à des prestataires privés, moyennent un strict contrôle de la qualité des soins dispensés.
Dans le droit fil des politiques européennes prévues par la Stratégie de Lisbonne, le renforcement de la croissance par un surcroît d’innovation est devenu une priorité pour les responsables autrichiens de l’action publique. Nous abordons dans le présent document les performances et les politiques de l’Autriche en matière d’innovation, ainsi que ses conditions-cadres pour l’innovation et la croissance. En pourcentage du PIB, le pays affiche sur la décennie écoulée une augmentation des dépenses de R-D largement imputable à une progression de la R-D dans les entreprises, et s’est fixé pour objectif de l’accroître encore à hauteur de 3 % du PIB d’ici 2010. À l’aune des indicateurs de production, les activités d’innovation ont connu des améliorations dans différents domaines, et le nombre de PME innovantes notamment a progressé. Les autorités ont également fait évoluer les moyens d’action et les institutions publiques, et une culture de l’évaluation des politiques menées se met en place. Nous détaillons cependant quelques points faibles qui, en particulier sous l’angle des conditions-cadres économiques, sont susceptibles de restreindre l’éclosion et la diffusion de l’innovation, ainsi que la croissance de la productivité. Nous suggérons d’axer davantage l’action sur ces conditions-cadres, notamment en renforçant la concurrence sur les marchés de produits non manufacturés tels que le commerce de détail et les services assurés par les professions libérales, en diminuant les coûts liés à la création d’une entreprise et en valorisant le capital humain. Nous indiquons par ailleurs que l’assignation aux dépenses de R-D d’un objectif numérique considéré comme une fin en soi a très peu de chances d’être économiquement rentable. Avec la réforme universitaire engagée en 2002, l’Autriche a franchi une étape cruciale sur la voie de l’amélioration de l’efficience de son enseignement supérieur, mais elle doit encore fournir d’autres efforts.
Malgré la place importante qu’occupe la propriété, le marché immobilier polonais pâtit d’une importante pénurie de logements. La différence entre le nombre de ménages et le nombre de logements disponibles, la densité de logements par millier d’habitants et l’équipement en éléments de confort de base (en particulier dans les zones rurales) sont autant de facteurs qui témoignent des progrès que la Pologne doit encore accomplir pour se hisser au niveau des pays les plus riches de l’OCDE et de l’Union européenne. Le segment locatif formel est également sous-développé, ce qui contribue à une faible mobilité de la main-d’oeuvre et à la persistance de disparités régionales du chômage. La question du logement ayant une dimension sociale, économique et politique, la plupart des politiques du logement mises en oeuvre depuis le début du processus de transition visaient à combler le déficit de logements, mais avaient une portée insuffisante ou ont eu des résultats mitigés. Il n’en reste pas moins que le marché immobilier a été dynamique ces dernières années, notamment en raison de la hausse du PIB par habitant, de la baisse des taux d’intérêt et de l’apparition d’un marché hypothécaire concurrentiel. Toutefois, dans le même temps, les prix se sont fortement appréciés, tandis que l’exposition des ménages aux risques de taux de change et de taux d’intérêt s’est fortement accrue, ce qui a réduit les capacités de financement des banques. Par ailleurs, bien que le marché polonais n’ait pas été directement touché par les turbulences financières qui ont secoué l’économie mondiale ces derniers temps, de récentes données montrent que le retournement du marché est en cours, les prix ayant baissé dans plusieurs grandes villes à mesure que le climat des affaires se dégradait. Cette situation amène à s’interroger sur la capacité des marchés à réussir un ajustement en douceur en cas de retournement.
Ce rapport a pour objet d’envisager à quoi pourrait ressembler un accord souple et pérenne sur le changement climatique à conclure en 2015 et propose des options pragmatiques pour le concevoir. Un accord climatique pérenne signé en 2015 devrait demeurer ambitieux, juste et efficace en 2020 et au-delà. Conçu pour durer, il pourrait aussi encourager une large participation des gouvernements et bénéficier d’une plus grande crédibilité aux yeux des investisseurs. Pour atteindre ces objectifs, les dispositions de l’accord de 2015 visant l’atténuation et d’autres aspects pourraient ménager une certaine marge de manoeuvre, auquel cas il faudrait trouver un équilibre entre : (i) une flexibilité suffisante pour que les pays participant à l’accord se sentent à l’aise, (ii) la prévisibilité des dispositions de l’accord et des actions prévues par les gouvernements, et (iii) le degré d’ambition collective de l’accord. C’est sur tous les fronts qu’il importe d’obtenir de bons résultats pour assurer la pérennité de l’accord. Prévoir une certaine souplesse dans l’accord de 2015 dès sa conception permettrait de prolonger sa validité même si de nouvelles découvertes scientifiques, des changements et des chocs extérieurs ou l’évolution des situations nationales modifient la donne. Ce rapport est axé sur le volet atténuation de l’accord de 2015. Il décrit les processus de consultation et de mise à jour des contributions à l’atténuation qui pourraient y être inscrits. Il examine en outre la structure possible de l’accord de 2015 et les conséquences des différents types de contributions en matière d’atténuation pour sa flexibilité et sa pérennité.
Améliorer l'éducation et les compétences est la clé de voûte pour réduire les inégalités de revenus et de stimuler la croissance de la productivité. Ce chapitre fait valoir que, pour améliorer et faire un meilleur usage de, les compétences de la main-d'oeuvre, le Chili pourraient gagner beaucoup d'une Stratégie des compétences globales et cohérentes sur trois piliers: le développement, l'activation et l'utilisation efficace des compétences. Le Chili a fait d'énormes progrès au cours des dernières décennies, attirant davantage d'étudiants dans le système d'éducation. Pourtant, les résultats scolaires restent en deçà des normes de l'OCDE, et sont étroitement liées à la situation socio-économique des élèves. Améliorer la qualité et l'équité de l'éducation aiderait à atteindre croissance de la productivité plus forte et faire du Chili un pays plus inclusif. Par conséquent, le Chili devrait fixé l'objectif d'atteindre les compétences universelles d'ici 2030. Atteindre cet objectif nécessite d'investir davantage dans l'éducation de la petite enfance, ce qui rend les écoles plus inclusif et le remodelage des carrières des enseignants. Chili doit aussi améliorer l'accès à l'enseignement supérieur de qualité pour les étudiants issus de milieux socio-économiques moyenne et basse. Enfin, en termes de l'activation et l'utilisation efficace des compétences, un objectif clé devrait être de réduire inadéquation des compétences, ce qui contribue à la faible croissance de la productivité. Cela exige des marchés du travail plus flexibles, d'investir davantage dans l'éducation et la formation professionnelle, et la promotion de la participation de davantage de femmes dans les domaines de l'ingénierie et de l'informatique. Ce Document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE de Chili 2015 (www.oecd.org/fr/eco/etudes/etude-economique-chili.htm)
Le déclin de la croissance de la productivité observé depuis la fin des années 90 ralentit le processus de rattrapage. Des réformes structurelles visant à renforcer la concurrence, l’entrepreneuriat et l’innovation ouvriraient largement la voie à un raffermissement de cette croissance. Il convient désormais de mettre concrètement en oeuvre les récentes réformes de la politique de la concurrence visant à consolider l’application de la législation sur les ententes. Il faut doter le Procureur économique national de ressources suffisantes et revoir éventuellement le plafond – déjà relevé il y a peu – des amendes frappant les auteurs d’ententes. L’entrepreneuriat doit être renforcé grâce à l’allègement de la réglementation qui pèse sur la création d’entreprise et à la simplification des procédures de faillite. Les toutes dernières réformes du cadre de la politique de l’innovation vont dans le bon sens mais il faudra assortir les pôles sectoriels prioritaires de procédures de suivi adaptées et de clauses de caducité du soutien de l’État. Ce document de travail se rapporte à l’Étude économique de l’OCDE du Chili 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/Chili).
La progression des niveaux d.instruction au Chili est impressionnante. Pourtant, malgre des ameliorations recentes, les resultats . mesures dans le cadre du PISA . doivent encore rattraper ceux des pays de l.OCDE, et il faut aussi s.employer a resoudre les problemes d.equite. Les enseignants auront dans ces domaines un role capital. Le Chili doit s.efforcer d.attirer des personnes qualifiees vers le metier d.enseignant et de soutenir les initiatives visant a ameliorer leur formation initiale et en cours d.emploi. Il faut egalement renforcer les mecanismes d.assurance qualite. Depuis longtemps, le Chili recourt largement a la concurrence pour assurer la qualite des etablissements scolaires, mais cette methode n.a eu que des resultats limites, en partie a cause de regles du jeu tres inegales entre ecoles publiques et privees concernant la selection des eleves, le recrutement des enseignants et le mode de financement. Le Chili a commence a s.attaquer a ces problemes en interdisant la selection des eleves jusqu.a la 6eme annee de scolarite. Le nouveau dispositif national d.assurance qualite, fonde sur une evaluation independante des resultats, est en cours de mise en oeuvre et viendra utilement completer l.ensemble. Enfin, il faudra aider les eleves en difficulte encore plus que les autres si le Chili veut ameliorer les resultats scolaires moyens et renforcer l.equite dans le meme temps. Les pouvoirs publics ont entrepris recemment des reformes d.envergure pour investir davantage en faveur des enfants de familles modestes. Ces ressources supplementaires peuvent contribuer a obtenir des progres considerables. Ce document de travail se rapporte a l.Etude economique de l.OCDE du Chili 2010 (www.oecd.org/eco/etudes/Chili)
Choisir des instruments d’assainissement budgétaire favorables à la croissance et à l’équité Malgré les efforts soutenus entrepris ces dernières années pour endiguer les déficits budgétaires, les besoins d’assainissement des finances publiques demeurent importants dans la plupart des pays de l’OCDE, du fait des dettes accumulées avant la crise et du rôle joué par la politique budgétaire dans le sauvetage du système bancaire et dans le soutien de la demande globale au lendemain de la récession. Des efforts supplémentaires d’assainissement budgétaire sont également nécessaires à long terme pour faire face à l’augmentation des dépenses publiques, en particulier de retraite et de santé.

L’assainissement budgétaire complique la réalisation d’autres objectifs des politiques publiques. Dans la plupart des cas, il pèse sur la demande à court terme. De plus, si le choix des instruments à mettre en oeuvre ne fait pas l’objet d’assez d’attention, ceux-ci risquent de ralentir la correction des déséquilibres mondiaux, de réduire la croissance à long terme et d’augmenter les inégalités de revenu. Les stratégies d’assainissement budgétaire adoptées par les gouvernements doivent donc réduire autant que possible ces effets négatifs. L’analyse présente une estimation des besoins d’assainissement à court et à long terme des pays de l’OCDE et propose des stratégies d’ajustement budgétaire qui tiennent compte des autres objectifs des politiques publiques ainsi que de la situation et des préférences propres à chaque pays. Le choix de ces stratégies repose sur une évaluation des effets de différentes augmentations de recettes et diminutions de dépenses sur la croissance à court et à long terme, la répartition des revenus et les comptes courants. Les résultats de simulations détaillées indiquent que de nombreux pays de l’OCDE pourraient avoir à augmenter des taxes préjudiciables ou à réduire des dépenses utiles afin de parvenir au degré d’assainissement budgétaire voulu, soulignant l’intérêt des réformes structurelles pour contrebalancer ces effets négatifs.

Dans de nombreux pays de l'OCDE, la dette a atteint des niveaux menaçant la viabilité budgétaire, nécessitant sa réduction à moyen et à long terme. Ce document utilise des simulations stylisées mises en oeuvre avec un petit modèle macroéconomique calibré qui tient compte des interactions endogènes entre la politique budgétaire, la croissance et les marchés financiers. Les simulations sont réalisées pour une économie fictive reflétant les principales caractéristiques des pays de l'OCDE en difficulté budgétaire. Compte tenu de l'objectif de stabiliser la dette à 60% du PIB à horizon de 20 ans, le chemin de l’assainissement est choisi par la maximisation de la croissance cumulée du PIB et par la minimisation des carrés des écarts de production. Les simulations mettent en évidence quatre problèmes. Tout d'abord, l'abaissement du ratio dette sur PIB à horizon fini exige une grande consolidation initiale qui peut être largement annulée par la suite si la dette doit être stabilisée à un niveau inférieur. Deuxièmement, une montée en charge plus rapide de l’assainissement est optimale en cas de chocs de taux d'intérêt. Troisièmement, en cas de multiplicateurs fiscaux élevés, de phénomènes d'hystérèse et de réactions défavorables des marchés, la réduction de la dette implique des périodes prolongées d’écarts de production négatifs importants et de déflation. Cela souligne l'importance de choisir des objectifs budgétaires raisonnables et compatibles avec les conditions de marché. Quatrièmement, reporter l'assainissement et l’atteinte des objectifs de dette de deux ans a généralement des répercussions légères sur la consolidation initiale, mais dans des conditions défavorables, il en résulte une dette beaucoup plus élevée et une croissance beaucoup plus lente.
La communauté internationale s’est accordée sur la nécessité de maintenir l'augmentation de la température moyenne de la planète en deçà de 2º C par rapport au niveau de l'ère préindustrielle. Cela nécessitera une élimination progressive des émissions liées aux combustibles fossiles durant la seconde moitié de ce siècle. Ce rapport rassemble les enseignements tirés de l’analyse de l’OCDE sur la tarification du carbone et les politiques en matière de changement climatique. Il recommande aux gouvernements de s’assurer de la cohérence à la fois des politiques visant à la suppression progressive des émissions liées aux combustibles fossiles, et des signaux envoyés aux consommateurs, producteurs et investisseurs. Un élément clé de cette approche consiste à établir de façon explicite un prix pour chaque tonne de CO2 émise. Toutes les sources d’émissions ne peuvent cependant pas se prêter à une telle approche et il sera nécessaire de faire appel à d’autres mesures établissant un prix du carbone de manière implicite. Les politiques mises en place doivent se soutenir mutuellement et offrir un bon rapport coût/efficacité, à la fois individuellement et collectivement. De plus, il est nécessaire de réformer les exemptions fiscales et les subventions aux combustibles fossiles qui compromettent la transition vers des solutions décarbonées. Enfin, le rapport souligne le rôle clé des questions de compétitivité, des effets redistributifs, ainsi que l’importance de la communication pour mettre en oeuvre la réforme des politiques en matière de changement climatique.
L’objectif de ce document est de discuter de quelques questions liées à la manière de communiquer l’incertitude autour des projections des futures prestations de retraite aux adhérents des plans de retraite à cotisations définies. En particulier, le but est de présenter un simulateur de risque de retraite développé par le régulateur chilien (Superintendencia de Pensiones, SP) qui aborde directement la manière de transmettre cette incertitude et vise à susciter une réponse proactive de la part des individus pour qu’ils cotisent d’avantage et pendant plus longtemps.
L'Accord de Paris, adopté par les Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), renforce le cadre international des efforts d'adaptation en établissant un objectif mondial d'adaptation. Au sein de l’Accord, les pays sont également convenus d'un cadre de transparence renforcé pour l'action, qui comprend l'adaptation. Aux termes de l'Accord, chaque Partie devrait aussi, selon qu'il convient, présenter et actualiser une « communication relative à l'adaptation ». Le présent rapport passe en revue les éléments des mesures d'adaptation et des progrès accomplis par les pays qui pourraient être notifiés au titre de l'Accord de Paris, afin d’améliorer la communication sur les efforts déployés en faveur de l'adaptation et de la résilience. Ce rapport montre les retombées positives que pourraient avoir l’identification et le rassemblement des informations sur l'adaptation au plan tant national qu’international. Il propose enfin une structure pour une communication relative à l'adaptation, et recense les options envisageables pour la composante adaptation du bilan mondial prévu dans l'Accord de Paris, ainsi que les besoins d'information correspondants.
Ce rapport présente une première évaluation de la performance financière des fonds de pension à gestion privée, tant obligatoires que volontaires, en Amérique latine et centrale et en Europe de l‘Est, ainsi que dans certains pays de l‘OCDE. Il décrit en les comparant les fonds de pension à gestion privée dans les 23 pays considérés, examinant la valeur des actifs sous gestion, le poids des investissements dans l‘économie et la répartition des investissements entre les diverses classes d‘actifs et divers instruments financiers disponibles. Le rapport présente aussi une nouvelle série de données concernant les performances obtenues par les fonds de pension à gestion privée, à savoir notamment taux de rendement annuel réel, moyenne géométrique annuelle des rendements réels, et statistiques succinctes des rendements pour tous les pays sur la période sur laquelle les données sont disponibles.

Le présent document examine en quoi les problèmes de mesure affectent les comparaisons internationales de la productivité de la main-d’œuvre. Il montre que ces problèmes n’ont pas de répercussions notables sur l’évaluation du profil général d’évolution de la productivité dans la zone de l’OCDE. Par contre, ils ont une influence dès lors qu’on veut pousser plus avant l’analyse de la croissance de la productivité, notamment déterminer la part qui est imputable à un secteur particulier ou à telle ou telle composante de la demande. Les auteurs observent que la comparabilité entre pays de l’OCDE des données sur le PIB nominal soulève peu de problèmes importants et que le principal de ces derniers est lié au traitement des investissements en logiciels. Dans la plupart des cas, des efforts sont déployés pour réduire l’ampleur de ces divergences. Les disparités au niveau de la mesure du PIB réel sont également importantes, même si elles ne jouent pas toutes dans la même direction. Qui plus ...

  • 12 déc. 2003
  • Nadim Ahmad, François Lequiller, Pascal Marianna, Dirk Pilat, Paul Schreyer, Anita Wölfl
  • Pages : 46

Le présent document examine en quoi les problèmes de mesure affectent les comparaisons internationales de la productivité de la main-d’œuvre. Il montre que ces problèmes n’ont pas de répercussions notables sur l’évaluation du profil général d’évolution de la productivité dans la zone de l’OCDE. Par contre, ils ont une influence dès lors qu’on veut pousser plus avant l’analyse de la croissance de la productivité, notamment déterminer la part qui est imputable à un secteur particulier ou à telle ou telle composante de la demande. Les auteurs observent que la comparabilité entre pays de l’OCDE des données sur le PIB nominal soulève peu de problèmes importants et que le principal de ces derniers est lié au traitement des investissements en logiciels. Dans la plupart des cas, des efforts sont déployés pour réduire l’ampleur de ces divergences. Les disparités au niveau de la mesure du PIB réel sont également importantes, même si elles ne jouent pas toutes dans la même direction. Qui plus ...

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